Le jeu du Hasard [PV : Ryu Shingen]

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L'ennui. La solitude. L'envie.

Trois raisons qui vont la pousser dehors, à franchir les limites de son village et de la clairière l'entourant.
Tôt ce matin là, Tári avait préparé son sac de voyage qui était accroché à son dos. Ce dernier contenait une couverture de laine qui tient chaud lors de chute de température; deux grosses miches de pains, deux fromages entiers enveloppés dans un torchon ainsi que plusieurs autres fioles contenant des liquides aux aspects parfois curieux. A l'aube elle franchit le seuil de l'auberge, fit signe de la main à la maîtresse des lieux qui était charmante et des plus chaleureuse puis débuta son petit voyage avec un enthousiasme non dissimulé. Le sourire aux lèvres, les cheveux au vent. Tout et absolument tout commençait parfaitement bien.

Seulement, tout était trop parfait...

Une fois après avoir franchis la limite de la clairière, elle s'arrêta net se retourna pour observer le village. Il paraissait si petit, mais son importance à ses yeux était grande, peut être même un peu de trop. Reprenant sa marche, la jeune femme savoura la caresse du vent sur son visage, avec un sourire malicieux aux bouts des lèvres. Le temps était clément, rendant sa promenade tout à fait agréable. Aujourd’hui l’elfe avait enfilé un chemisier vert, un pantalon en soie noire, une ceinture noire qui ceignait sa taille, des bottines en cuirs à lacet et pour ne pas être gênée ses cheveux blonds étaient relevés en une queue de cheval. Vers neuf heures et demie elle s’arrêta près d’un cours d’eau. Le filet d’eau était rafraîchissant, elle s’aspergea les joues et le cou. Un frisson délicieux courut tout le long de son corps. Sans perdre plus de temps la jeune marcheuse reprit sa route, sac sur le dos et un air joyeux siffloté entre ses lèvres.

Soudain, un bruit attira son attention plus qu’ordinairement. Un froufrou d’ailes bien plus fort que celui d’un oiseau. Curieuse comme pas deux, l’elfe trottina d’une foulée souple et légère vers l’origine du bruit, et caché derrière un arbre elle décida d’y grimper pour avoir une bonne vue de ce qui était en train de se passer. Tári prit une grande inspiration et à l’aide de branches assez basse arriva à prendre de la hauteur facilement. Piqué par l’envie de découvrir le fautif de ce froufrou assez inhabituelle, à l’aide de sa main elle déplaça d’autres branches devant son visage et écarta le feuillage juste un peu pour voir la scène. Scène qui lui coupa le souffla instantanément. Un beau jeune homme se trouvait suspendu dans les airs, doté de deux longues ailes de plumes blanches. Son visage possédait les plus beaux yeux clairs qu’elle n’a jamais vu, et son corps était si svelte si bien proportionné partout. La vue du torse musclé mis à nu l’a fit rougir, encore jamais un garçon ne lui avait causé autant d’effet. C’était la première fois et cela l’a chamboula. Son attention était tellement perturbée par cette vue des plus magnifique que sa main relâcha progressivement la branche. Et oui, comme dans les cartoons la branche lui revint en pleine figure. Ce choc brutal lui arracha un gémissement de douleur, et l’a fit glisser. Elle chuta durement au sol sur ses fesses, et le temps de se mettre sur ses genoux la vue de l’ange l’a figea sur place de nouveau. Le beau jeune homme ailé lui adressa un sourire à vous faire fondre par terre puis disparu.
Sur le coup elle crut pleurer, le fait de ne plus voir l’ange aller presque l’a rendre triste.

* Il t’arrive quoi là Oo *

La jeune Elendil se releva doucement, massa son bras gauche endolori et retira doucement les épines qui s’était fiché sur sa joue. Voilà que sa peau était parsemée de plusieurs petits points rouges de sang. Avec un soupir de frustration, elle refit sa queue en vitesse et s’approcha à petit pas de l’endroit où quelque secondes se tenait le beau jeune homme aux traits parfaits. Rien, il n’y avait rien. Il avait disparus comme ça simplement. Cette observation lui fit froncer les sourcils, elle fit un pas en avant et subitement crut être entré dans un véritable cauchemar…

D’abord elle entendit un hurlement aigu, puis juste après le chant mélodieux d’une hirondelle. Chaud, froid, brûlant, glacial. Les sensations se mélangés, les odeurs aussi. Une impression d’être à la fois debout et la tête en bas. Elle crut apercevoir un enfant courir dans les champs et se jeter dans les bras de son vieux père. L’image s’effaça pour laisser place à deux barbares s’entretuer dans des bruits de lames qui se cogne l’une sur l’autre. La puanteur du sang mêlée à un doux parfum. Puis, le trou noir…
Tári se sentait allongé sur un sol plat. Enfin. Elle percevait la chaleur d’un grand soleil, ce qui l’étonna car avant ce qu’elle pensait être son évanouissement le soleil était timide quoique présent tout de même. Dans un premier temps son premier reflexe fut de se relever. Seulement son bras gauche lui faisait atrocement mal, surement dû à la chute, et sa tête semblait être prise dans un étau douloureux. Tout en grimaçant, ses paupières s’ouvrirent d’abord hésitantes puis complètement. Le paysage l’a pris de court et son mal ne fut bientôt plus partit de sa première pensée. Difficilement elle se mit debout, bouche grande ouverte et les yeux stupéfaits. Tout était absolument magnifique, aucun défaut ne venait ternir cette vue. Un immense creux à même la roche, voilà dans quoi elle se trouvait. Des bruits de cours d’eau qui glougloutaient vint chatouiller ses oreilles, des mélodies enchanteresse d’oiseaux s’ajouta à cette ambiance paradisiaque.

" - Suis-je en train de rêver ? "

La jeune Elendil était tellement subjugué que sa pensée avait franchit la barrière de ses lèvres. Tout à coup la peur s’insinua en elle comme un poison et lui comprima le cœur. Comment avait-elle atterrit là ? Ce qui était certain c’est que ce n’était pas son monde.. Il en existait d’autre ou était-elle morte et se trouvait au paradis ? Pourtant elle ressentait de la douleur, et de la faim aussi. Ainsi que de l’inquiétude et de la terreur. Non ce n’était pas le paradis, cette constatation l’a rassura un peu. Mais dans ce cas ou se trouvait-elle ? Curieuse comme pas deux elle sortit une miche de pain de son sac, et se mit à marcher lentement pour dévorer de ses yeux verts les arbres aux couleurs pétillantes et à ce ciel si bleu. Pas après pas, sa curiosité prenait de l’ampleur. Elle enfourna un morceau de pain dans sa bouche et le dégusta. Encore tout chaud grâce à un petit charme très simple.

Délicieux...

Croc Blanc ________________ ________________

Dix ans plus tard dans l'existence de Ryu

Dans cette contrée féérique se trouvait aussi une bien étrange créature en apparence, à première vue quand on le regardait sans prêter attention on pensait que c'était un démon.Mais à cause de la couleur noire abyssale de sa peau, Ryu avait trouvé refuge dans le monde du dessus.Ses cheveux étaient devenus rouges mais ce n'était pas une teinture mais suite à un processus de développement physique qui s'était passé quand il avait atteint l'âge de vingt un ans.Son kimono était était déchiré au niveau des pieds et des bras et la ceinture avait la même couleur que les cheveux.Les yeux étaient devenus de même teint un bleu ciel lagon étincelant, de plus il avait noué sa chevelure longue avec un ruban blanc .Il n'avait pas d'arme sur lui ou visible mais pour ceux ou celles qui voulaient croiser le fer il leur réservait une surprise.Aux pieds il portait des bottes montantes souples qui allaient jusqu'au genoux.

Notre rebelle se trouvait dans le creux du canyon verdoyant, il était en plein milieu du courant .L'homme aux cheveux rouges regardait fixement l'eau qui dévalait à toute vitesse, il plongea sa main avec une telle dextérité et quelques secondes plus tard un poisson fut expulsé de son milieu marin.L'amphibien se trouva projeté sur le côté et atterrissait sur un champ de pierres grises et blanches qui grouillaient dans cette partie de la région.Il répéta la même opération quatre fois de suite et s'arrêta puis il revint sur la berge.Il pris un des poissons et le mit dans une feuille aux vertus particulières qui permettait de garder frais pendant quelques heures la petit animal marin.Les autres devraient servis de repas pour Ryu , il commença à mettre deux ou trois branches en forme de croix qu'il avait collecté auparavant dans la forêt. Puis il utilisa la bonne vieille méthode du bâton sous forme de pointe que l'on fait tourner rapidement avec ces deux mains tendues sur une fine écorce d'arbre sèche.

Au bout de quelques minutes, une petite et fine fumée fit son apparition timide et à force d'insister sur l'écorce, le feu apparut . Puis il posa le bout de bois plat sur le tas de branches et un début de flammes se fit entendre avec le craquement des morceaux d'arbustes. Le rebelle voulut faire augmenter le volume du feu et empoigna un morceau de feuille , il fit un mouvement latéral pour attiser l'élémentaire naturel de couleur jaunâtre qui passait avec le temps à un ton orange.Une fois le feu bien établi, il traversa les trois poissons de part en part avec une tige de bois qu'il avait affuté avec un mouvement de rapide de la main qui prenait la forme semi circulaire d'air qui coupait les branches qui dépassaient.Il posa les trois brochettes à proximité du feu et une odeur faisait son chemin à travers la forêt.D'un naturel très méfiant il fit apparaître plusieurs petites pointes dans le creux de sa main et les balança tout autour de lui et mais un peu plus loin.Les petits pics s'enfonçaient à travers les pierres.

♪

Il commença à rêvasser sur son passé, les poissons n'étaient pas encore cuits, la fumée remontait la cuve et fut prise par le vent elle partait vers d'autres cieux.Il était encore un rebelle mais son aspect actuel avait eu tel incidence dans sa vie.Il réfléchissait , il avait eu tellement tellement d'aventures mais au final ce n'étaient que des rêves.L'homme à l'apparence démoniaque décida de mettre en position de lotus et se concentra pour trouver une réponse, un chemin quoi se soit .