''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}

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Aoi Haandar

l'Alouette aux ailes brisées

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Aoi Haandar
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Race : Séraphin aux ailes coupées
Classe : Guérisseur
Métier : Esclave fugitif, chanteur de rue
Croyances : Divinités de la Pluie et de l'Air
Groupe : Solitaire

Âge : 26 ans physiquement (une cinquantaine d'année en vérité)

Messages : 306


[PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} _
MessageSujet: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 9:54

Les services d'un mercenaire... particulier.

Je grelotais devant la porte de la taverne, sans vraiment oser y pénétrer. Devais-je m'y risquer ou attendre sagement à l'extérieur? J'entendis mon ventre gargouiller. Bien. Le fait est que j'avais faim et je n'avais plus énormément d'argent pour pouvoir satisfaire ce besoin de plus en plus grandissant. Je jetais un oeil aux misérables piécettes au fond de ma poche. Je n'avais assez que pour quelques repas de misère et de mauvaise qualité. 'Serait grand temps que je me remette à chanter dans la rue moi, histoire de renflouer mes fonds... mais par ce temps frais, peu de personne aisées sortent. Et ce sont elles qui donnent de l'argent, souvent. Pas les pauvres.

Dans un soupir de résignation, je rangeais la petite bourse de cuir dans une poche de mon manteau, arrangement ma cape pour qu'elle me couvre un peu plus. Le fond de l'air était frais à cette heure et je n'avais toujours pas trouvé où loger cette nuit; gros problème donc, en perspective. Et je n'avais pas le temps de m'éterniser en différents endroits, j'avais ma route à faire et mes informations à collecter:" Vous connaitreriez pas une jeune fille blonde qui me ressemble un peu? Il parait qu'elle est accompagnée d'une fille aux cheveux verts? Non? Merci quand même!" étaient les questions que je posais habituellement.

Cependant, j'avais fais un petit séjour en prison à Madorass l'autre fois et je n'avais plus envie d'y retourner. Vraiment pas. Ca pue, c'est sale... très peu pour moi. Propret? Du tout! Juste que j'aime pas la saleté. Ca créée des infections et des maladies la saleté.

Je jetais un oeil par le carreau sale de la fenêtre de la Panse Repue. On dit qu'il y a plein de mercenaires là-dedans. Tch. Chanceux sont ceux qui peuvent se payer leurs services. J'aurais bien aimé être escorté et protégé moi aussi. Mais je me vois mal demander aux passants "Tiens excusez moi, vous êtes un mercenaire?". Non, définitivement, ça n'allait pas.

Une dame fini par sortir de la taverne et vint me demander ce que je comptais faire à rester là toute la soirée. Si je comptais faire le trottoir ou juste regarder les passants. Je lui grommelais que j'attendais quelqu'un et elle ne posa pas plus de question. Je soupirais, avant de trouver comme unique occupation le fait de faire de la buée avec ma bouche. Après un certain moment, je m'autorisais à entrer dans la taverne pour aller au comptoir. Un peu de cidre me ferait du bien. J'en profitais alors pour demander au tavernier si il ne connaissait pas quelques mercenaires qui ne demandaient pas beaucoup d'argent.

Il m'avait regardé bizarrement quand je lui demandais ça. Quoi, on paie toujours le prix fort pour les services d'un mercenaire? Il haussa les épaules et m'indiqua une table dans le fond. Il m'expliqua que les mercenaires là-bas n'étaient pas très connus et que donc leurs prix ne devaient pas être très élevés. Avec une certaine réticence, je m'approchais un peu des tables pour voir si il y avait quelqu'un qui semblait assez fort pour lui faire confiance. C'est alors que je le vis lui.

Dans un accoutrement bien étrange, il ne me disait rien qui vaille. Mais au moins, il était grand et costaud. C'est bon signe pour un mercenaire non?
Je déglutis avant de demander timidement.

- ... Euh... excusez-moi? Vous... êtes un mercenaire?
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Gigantus Corne



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Gigantus Corne
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Race : Semi-Rhinocéros
Classe : Rôdeur
Métier : Mercenaire
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[PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} _
MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 13:07

Gigantus était las de sa propre vie. Il était un médiocre monstre, qu'il soit déguisé ou non. Tout le monde le prenait pour une simple bête et il venait de plus en plus à y croire lui même. Le rhinocéros avait l'alcool triste, en fait. Sans s'en rendre compte, après quelques grandes pintes qu'une ou deux tournées générale l'avaient été à payer, il était déjà soul et bien triste. Seul à sa table comme à l'accoutumée.

Pour ne pas aider, il n'y voyait rien, comme chaque soir. Il était vêtu de son horrible sac à patate. Un sac à bête rhinocérique démoniaque en somme. Il se trouvait donc triste, dans un endroit sombre, entouré d'êtres qu'il ne reconnaissait jamais. Mais la bête avait d'autre chats à fouetter, c'est en tout cas ce que lui rappela l'inconnu qui vint à lui, à sa table, grommeler quelques mots.
Une chance pour cet homme, Gigantus n'était pas un alcoolique énervé. Il n'était d'ailleurs pas alcoolique. Mais le nouveau venu grommela alors que lui-même grommelait, quelques formules de désespoir. Il l'interrompu donc dans ses pensées, littéralement.

Mais comme tout petit bonhomme patient qu'était le guerrier cornu, il écarta sa pinte, comme pour faire de la place. S'en suivit un espèce de jeu de galanterie pour offrir à son inviter une chaise et donc à... L'inviter à sa table. Celui-ci n'avait pas grand chose à dire, il avait l'air comme effrayé. Gigantus, désirant plus que tout enlever cette peur du visage de son interlocuteur, se fit un peu propre. Secouant sa "toge" pour la dépoussiérer et en prenant une partie qu'il frotta contre sa tête, pressant ainsi toutes les parures et tissus qui s'y trouvaient et nettoyant très probablement sa bouche. Il sourit ensuite, même si l'homme qui lui faisait face ne s'en rendrait pas compte.

"Pour répondre à ta question, je suis le serviteur de quiconque aurait besoin de mes services." fit-il, un peu heureux grâce à l'alcool.

La substance versée dans ses pintes lui donnait le talent de sortir de grande phrases -ce qui n'était pas déplaisant-. Mais malgré ca, la bête drapée d'un voile sombre secoua sa tête comme pour se défaire de son état d'ébriété. Car si l'on venait lui poser une telle question, c'est qu'on désirait lui demander, proposer un service à donner. Violemment, malgré lui, il mit ses coudes sur la table et sa pinte s'écroula au sol. Un soupir beaucoup trop fort et bruyant pour être humain s'échappa alors des narines de Gigantus qui ne le réalisa pas.

"Que désirez-vous que je fasse pour vous ?" demanda-t-il, index levé comme pour empêcher son prochain employeur de lui poser une question.
"J'ai pour habitude de parler d'argent une fois que j'ai accompli ma tâche." finit-il par préciser tout en étouffant un rot.

Le silence prit maintenant place sur cette petite place, le rhinocéros attendant la réponse de son honorable visiteur tout en gardant un oeil sur sa pinte. Comme si il était désolé pour elle.
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Aoi Haandar

l'Alouette aux ailes brisées

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Aoi Haandar
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[PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} _
MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 15:02

Je déglutis face à la réaction du colosse en face de moi. L'avais-je énervé? Pourtant il avait bien dii qu'il était partant pour m'aider...

- Que désirez-vous que je fasse pour vous ?
J'ai pour habitude de parler d'argent une fois que j'ai accompli ma tâche.

Je ne sus trop quoi répondre. Je n'avais pas énormément d'or, donc je ne savais pas si j'aurais les moyens de le payer après ses services. Et si il voulait la prime que j'avais sur ma tête? Celle qu'on offrait pour ma capture? Je déglutis difficilement et commençais à tripoter mon verre de cidre, nerveux.

- En réalité... j'aimerais pouvoir aller jusqu'aux Grandes Plaines pour chercher quelqu'un.
..

Il semblait très attentif, en train d'écouter. Je soupirais.

- Je cherche ma soeur. Mais... disons que j'ai quelques soucis au niveau.. euh... de

Je soupire avant de vider mon verre de cidre. Je n'avais pas la moindre envie de trop en dire.

- ... Je suis recherché par pas mal de personnes. Et j'aimerais, pour une fois, pouvoir voyager sans encombres. Mais je vous préviens que je n'ai pas beaucoup d'argent donc je ne sais pas si vous serez content du prix que je pourrais vous offrir.... Vous m'escortez quand même?
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Gigantus Corne



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[PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} _
MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 15:23

Tout le monde dans ce coin de l'auberge avait tourné la tête lorsque l'inconnu avait prétendu être recherché. Il n'avait pas même dit son nom ou la prime qui était sur sa tête qu'ils étaient tous là à se préparer à prendre le gamin. Gigantus s'était senti ainsi lors de ses premiers passages dans cette ville... Dévisagé, à la fois détesté et recherché. Tout le monde désirait le rhinocéros, probablement seul de son espèce, il valait une sacrée somme. Un peu comme ce jeune homme... ainsi, le mercenaire qu'était le guerrier cornu se redressa et hocha la tête en direction du jeune garçon. Il n'avait plus qu'une main sur la table, tandis que son autre bras disparaissait au niveau de ses jambes pliées.

Trois hommes, à la table juste à coté, s'étaient levés. Ils n'avaient pas de sourires aiguisé comme l'on pourrait imaginer les "méchants" dans les contes de fées. Ils n'avaient rien de méchant. Ils n'étaient en fait que de simples hommes cherchant à arrondir leur fins de mois. Mais, même si la bête était gentille et généreuse, ce mois-ci resterait difficile pour eux.

Comme tout les soirs, le rhinocéros allait casser quelque chose. Toute sa paie y passait, le plus souvent. Ainsi la table des trois malabars se vit amenée d'un coté vers le sol et de l'autre vers les ennemis de nos deux héros. Qui s'écartèrent vivement. Gigantus découvrit alors son bras caché depuis quelque instants, arborant son marteau brillant. L'une de ses seules affaires propres et qui avait très probablement de la valeur.

Il hésita à bouger alors qu'un des trois hommes faisait déjà le tour de leur table, proche d'attraper le jeune homme assez perdu au milieu de cette scène pour l'emmener sans bagarre. Ils savaient tous qu'ils allaient perdre. Car c'était un jour des plus banals, et que même si ils sont nombreux, ils étaient rare à se présenter dans l'auberge.. Ceux qui pouvaient faire face au monstre. Le monstre qui dévoila son visage. Un tête de rhinocéros apparut au bout de ce corps à la fois gros et musculeux. Un spectacle assez surréaliste.

Les deux personnages isolés s'écartèrent légèrement mais ne perdaient pas encore courage. Tandis que le kidnappeur présumé ne réalisa pas à temps, déjà expulsé au bout de la pièce par la marteau que lui avait lancé la bête. Il était mort sur le coup, mais le mur n'avait pas subit. Une quinzaine de clients sortirent de l'établissement, cela-dit. Mais Gigantus n'a pas à payer ce genre de perte, il le savait...

"Fouille le !" ordonna-t-il à son nouveau protégé. Il leur fallait des ressources facile et rapide pour la suite du voyage. Les deux autres se jetèrent sur lui, et la bagarre commença.
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Aoi Haandar

l'Alouette aux ailes brisées

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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 17:15

Je n'avais pas de suite compris les gestes de mon "employé" temporaire. Ce ne fut que lorsque je sentis une certaine touche d'hostilité qui faisait vibrer la tranquilité factice de la pièce que je compris que j'étais en danger. Comme d'habitude quoi, il n'y avait rien de très rare à ça. J'en venais à me demander si je ne faisais pas mieux de la fermer définitivement moi... histoire de m'attirer moins d'ennuis. Oui, c'est une pas trop mauvaise idée.

Je ne compris pas de suite non plus les mouvements qu'il amorça pour éloignant les futurs-cadavres qui s'approchaient de notre table. Table qui ne traina pas longtemps dans les pattes du mercenaires d'ailleurs. Et je ne compris pas non plus de suite ce que cachait mon nouvel allié sous son manteau jusqu'à ce que j'en vis clairement le bout clinquant. Un marteau, une masse... en tout cas, quelque chose qui ne devait pas faire du bien quand on le recevait sur le crâne. Je déglutis péniblement avant de m'écarter un peu.

Je ne remarquais pas non plus l'homme qui s'était dangereusement approché de moi, contournant le barrage improvisé. La situation était devenue plus que délicate et je n'étais pas parvenu à dévier mon regard de l'arme de cet homme tout en musculature. Ce dernier, d'ailleurs, enleva enfin le bout de tunique qui couvrait sa tête, pour en dévoiler son visage. Je restais ahuri devant le dit-visage. Un animal. Une bête. J'en avais déjà vu des croquis dans des livres mais... j'ignorais qu'il était possible qu'ils soient civilisés! Enfin, civilisé c'est vite dit...

Je déglutis face à la grande corne qui tronait au beau milieu de son museau. Généralement les animaux qui ont des cornes sont herbivores, c'est pour se défendre. Mais après tout les dragons en ont donc bon, le raisonnement ne tenait pas la route. Je haussais les sourcils, me demandant un peu si je devais ou pas lui faire confiance.

La réponse fut claire une fois que le marteau s'abbatit sur la tête de l'homme qui tentait de s'approcher de moi de manière plutôt malintentionnée. Et le pauvre homme (enfin, je ne le plaignais pas tant que ça) finit par être envoyé au Pays des Morts sur le coup, envoyé contre le mur. Je regardais le corps, complètement figé. Enfin jusqu'à ce que l'animal ne m'ordonne de le fouiller. Certainement pour l'argent. J'acquieçais piteusement face au colosse cornu et m'accroupis auprès du corps.

Je soupire et m'accroupis à côté du corps, un peu paniqué. Oui, j'avais déjà vu des cadavres. Oui, il était plein de mauvaises intentions à mon égard. Mais je détestais quand même la mort . C'était vraiment... écoeurant. Dégouté, je farfouillais ses poches afin de prendre de l'argent. Je trouvais enfin une montre griffée et une bourse pleine. Ca pouvait se vendre après tout, la montre...

La créature continuait à se bagarrer avec les malotrus et eut tôt fait de les tuer à leur tour. Bon... Devais-je compter sur le fait qu'il s'agissait bel et bien d'un bon garde du corps ou avoir la trouille de ma vie en pensant à l'éventualité de la facilité avec laquelle il pourrait m'écraser sous son gros marteau? Je soupirais et me rabattis sur l'option "c'i mon n'aaaami!".

D'ailleurs, le gros bestiaux amorça la marche et sortit, alors que j'étais dans un moment d'inattention. Je lui emboitais le pas, pas vraiment rassuré. Mais bon, il m'avait aidé, hein? Il est gentil donc? Je le suivis dans la rue, alors qu'il s'était redéguisé. Au détour d'une rue, je lui tendis la bourse d'or. Il m'indiqua de la garder sur moi. Je m'exécutais donc. Nous nous dirigeâmes d'un pas posé vers la sortie de la ville. J'en fus soulagé.

Ce connard de Günar... Il avait placardé des affiches avec ma petit tête dessus dans les bass fonds de la ville et j'avais été poursuivi cinq fois depuis le début de la semaine. Il était temps que je me sorte de cette ville moi... Nous nous dirigeâmes donc vers les grandes portes de la ville et les atteignâmes au bout d'un long moment de marche silencieuse. Les gardes, avides d'argent comme d'habitude, nous firent payer un tribut pour passer les murailles. Une fois dehors, je soufflais un peu. L'air était plus frais mais bon...

Le... mercenaire continua à avancer et je lui indiquais le pas. Mieux vaut ne pas faire de vieux os ici. J'en profitais pour lui poser une question qui me brulait aux lèvres. Ou plutôt, une constatation:

- Vous êtes pas banal dans votre genre...

Il sembla tourner sa tête vers moi et je lui souris.

- Je veux dire la corne, tout ça... Enfin, ça me gêne pas, c'est juste que c'est surprenant vous savez. Et vous êtes drôlement fort. Comment vous avez fait pour les mater aussi facilement ces lascards? Heureusement que vous étiez là parce que bon, j'en avais marre de me faire courrir après...

Je toussotais.

- Vous vous demandez certainement pourquoi hein? Comme vous m'avez aider je suppose que je peux vous faire confiance n'est-ce pas? En fait je suis un esclave en fuite. Mon maitre est un revendeur mal luné alors il a décidé de me récupérer. Surement parce que il a trouvé un acheteur louche qui veut m'avoir hein... Ah et le soucis c'est qu'il habite à Madorass. J'y étais juste aller parce qu'on m'a mis sur une fausse piste... N'empêche c'est bien d'avoir enfin quelqu'un à qui parler! Mais si je vous ennuie vous me le dites. Au fait je m'appelle Aoi. Et vous?



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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 20 Mai 2012 - 17:50

Gigantus savait où aller. Ils sortirent de l'auberge, refusa l'argent que son protégé lui tendait. Il avait en effet déjà oublié que celui-ci avait fouillé le cadavre pour s'en emparer, et ce, sous son ordre. Se demandant pourquoi il serait déjà payé, il refusa simplement. Alors que leur promenade ne faisait que commencer, Gigantus se revêtit le visage. Car bien des choses peuvent passer inaperçu dans un monde guidé par les pièces d'or et enfoui dans la nuit ou du moins presque. Mais un rhinocéros, à moitié humain ou pas... Ca ne courait pas les rues de Madorass, paraît-il.

Le rhinocéros et son protégé parcoururent les ruelles garnies des jolies photos du freluquet apeuré, le mercenaire se contenta de soupirer à chacune de ces publication... Tout en continuant d'ouvrir la marche, taisant son client à chacune de ses indications. Gigantus sait parfaitement où aller.
Il continua ainsi jusqu'aux portes de la villes, qu'ils passèrent sans mal. Ce fut comme une pause annoncée, tout deux s'arrêtant -à cause de monsieur qui voulait...

" Vous êtes pas banal dans votre genre..."

poser des questions.-

"Je veux dire la corne, tout ça... Enfin, ça me gêne pas, c'est juste que c'est surprenant vous savez. Et vous êtes drôlement fort. Comment vous avez fait pour les mater aussi facilement ces lascards? Heureusement que vous étiez là parce que bon, j'en avais marre de me faire courrir après...

Vous vous demandez certainement pourquoi hein? Comme vous m'avez aider je suppose que je peux vous faire confiance n'est-ce pas? En fait je suis un esclave en fuite. Mon maitre est un revendeur mal luné alors il a décidé de me récupérer. Surement parce que il a trouvé un acheteur louche qui veut m'avoir hein... Ah et le soucis c'est qu'il habite à Madorass. J'y étais juste aller parce qu'on m'a mis sur une fausse piste... N'empêche c'est bien d'avoir enfin quelqu'un à qui parler! Mais si je vous ennuie vous me le dites. Au fait je m'appelle Aoi.
"

Enfin, il l'avait dit ! Ca faisait bientôt une heure, ou plus, que le guerrier cherchait tout un tas de surnom pour cet homme ! Enfin connaissait-il son nom ! Gigantus en baissa les épaules de soulagement, sans soupir toutefois.

"Et vous?" demanda Aoi ensuite. Le rhinocéros prit un air penseur, comme il le faisait toujours lorsqu'on parlait de lui. Il avait toujours assez d'alcool dans le sang pour se rendre lui même triste.

"Oh, moi. On m'appelle "la bête", "l'animal"... et quand j'ai le bonheur d'être déguisé..." il se décrit d'un geste vague "on m'appelle "le gros" ou le "mec bizarre"" fit-il l'air un peu triste, ce qui était compréhensible. "Je m'appelle Gigantus. Gigantus Corne." Fit-il finalement.

Il le poussa d'une tape dans le dos, pour signaler qu'il ne fallait pas déjà s'arrêter pour de bon. Avant de reprendre la parole ; "Je bats facilement l'être humain parce que je suis plus qu'un être humain, si on veux. J'aime me dire que je suis un humain aux pouvoirs surnaturels, une force d'animal et une intelligence de..." il s'interrompit lui même. Les humains n'étaient pas très futés d'après ce qu'il en connaissait. Mais les animaux ne pouvaient se vanter non plus. "Disons très intelligent ! Ou du moins c'est ce que je me plais à prétendre... Puis dans c'métier, on est obligé de se battre ne serait-ce qu'un peu." finit-il par confier.

Il réfléchit ensuite à ce que son nouveau client lui avait avoué. Il était donc un esclave, recherché par son père qui était donc son maître. C'est assez compliqué, tout ca, pour l'intelligent Gigantus. Il n'avait jamais apprécié la faculté de l'homme à se rendre supérieur à autrui. C'est ce qui l'a rendu tel qu'il est. Il finit par dire, en gardant le secret qu'il tentait de pousser Aoi à s'identifier à lui, une phrase qui lui tenait à coeur, en ce moment même. Plus qu'un conseil, un proverbe, une véritable confession sur ce qu'il était lui-même.

"Si quelqu'un te désire comme esclave ou pour toute raison qui ne concerne pas de sentiment d'affection... c'est que tu es spécial en tout genre." Il accompagna ses mots d'un geste qui lui semblait amical et non déplacé avec un être si petit par rapport à lui. il lui ébouriffa les cheveux d'un geste rapide, en lui écrasant bien la tête. Le rhinocéros ne souriait pas, cela-dit. Car ses propres mots lui rappelaient ses premiers meurtres. Il n'avait jamais eu pitié de ceux qu'il eu tué à cette époque. Il ne désirait pas se laisser capturé par des humains pour ensuite servir à la foire ou pire encore. Les chercheurs, même si ils avaient les voeux les plus louables du monde, l'horrifiaient.

Mais c'était là déjà trop de confession ! Il se tût donc sur le champ, continuant de marcher. Tandis que son protégé lui indiquait la direction à prendre, jusqu'à qu'elle soit contraire aux désirs du rhinocéros. Il finit par lui pousser le bras sans trop de force, et à choisir l'option que lui et lui seul mettait en avant. Il accompagna son choix, leur choix, d'un "Je sais où nous devons aller."
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyLun 21 Mai 2012 - 10:21

"Si quelqu'un te désire comme esclave ou pour toute raison qui ne
concerne pas de sentiment d'affection... c'est que tu es spécial en
tout genre."

Ou, une très belle phrase, certes. Et je savais ce que j'avais de spécial: j'avais le malheur d'être différent, bien que d'apparence humaine, et une fois qu'on est différent les humains aiment à s'inventer des histoires débiles et des croyances plus que farfelues. Pour ma part, d'après eux, il paraitrait que si on possède un séraphin on devient influent et très fort. Une belle débilité.

Je fus étonné de le voir poser sa grosser patte sur ma tête et m'ébouriffer la tête comme on aurait pu le faire à un gamin. J'en avais haussé les sourcils. Et je n'étais pas rassuré d'ailleurs. Un mauvais geste et je suis certain qu'il aurait pu m'arraher la tête avec sa patounne! Il y mettait de la force à m'ébouriffer la tignasse d'ailleurs, j'avais pensé qu'il tentait de m'encastrer la tête dans les épaules. Je rougis un peu, gêné, et marmonnait quelques remerciements.

Après cet instant plein de bons sentiments, il replongea dans son silence tout en continuant à marcher sur le sentier. Je lui indiquais ci et là les chemins aproximatifs qu'on m'avait indiqué. Il les suivi docilement jusqu'à un moment où il décréta qu'il savait exactement où aller. J'avais beau faire ma tête de mécontent il n'avait rien voulu entendre. Je l'avais donc suivi sans répliquer.

Nous suivîmes le sentier un long moment, jusqu'à ce qu'il fasse bien noir. Enfin, la lune était présente et la nui claire mais j'avais bien envie de faire une pause. Je le lui fis savoir en trainant la patte. J'avais passé ma journée à fuir, il espérait quoi? Que je gambade à corps perdu dans les sentiers de campagne sans fatiguer? Je me laissais tomber sur un petit rocher abandonné sur le côté de la route, alors que l'animal freinait la marche.

Il me lança un regard un peu irrité. Quoi? Je suis pas un colosse moi!

- ... Je suis fatigué. Je veux m'arrêter un peu.

Un souffla. Un peu semblable au souffle d'un cheval. C'est troublant tout ça... Il s'approcha et, alors que j'étais en train de déguster innocement un bout de viande séchée, il m'attrapa et me balança sur son épaule tel un magnifique sac à pommes de terres.

- .. He...HEY!

Rien à y faire la créature reprit sa marche, me maintenant caler contre son imposante épaule pour éviter que je tombe. Je m'étais débattu, au début. Mais au bout d'un quart d'heure de lutte et de protestations, je m'étas laissé faire. Ah ce que je pouvais être malin, porté de cette manière... J'évitais de regarder au sol, le déhanchement de la bêbête me donnant la nausée.

Il finit par ralentir un peu la marche et je pus souffler un peu. Enfin, mon estomac. Je me retournais tant bien que mal et préférait m'asseoir sur ses épaules. Marre d'être balotté.

- Sinon... on va où? Et... y'en a beaucoup des créatures comme vous? Non parce que bon, on peut dire que vous avez une apparence assez... paticulière, non?
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyLun 21 Mai 2012 - 14:02

"Sinon... on va où? Et... y'en a beaucoup des créatures comme vous? Non parce que bon, on peut dire que vous avez une apparence assez... paticulière, non?"

Gigantus sait où il va.
Gigantus sait où il va.
Gigantus sait où il va.
C'était une phrase qu'il se répétait depuis que son client ne lui proposait plus d'autres chemins, il s'était résigné. Mais lorsque le rhinocéros s'aperçut qu'il n'était même plus dans un sentier, il eu comme un doute. En fait, il avait bien l'impression de s'être perdu. Restait à l'expliquer au petit, en espérant. Car la seule manière de retrouver leur chemin serait de le rebrousser. C'est ce qui arrive quand on va dans une direction qu'on ne connait strictement pas et que l'on a donc aucun repère, même l'horizon ne donnait rien à la bête.

Elle était pourtant bonne à la chasse, à la poursuite de loin... très loin. L'animal ne s'était encore jamais perdu. Fallait-il qu'il s'excuse pour sa grossière erreur ? AH ! Il mettrait tout ça sur le nom de l'alcool. Il avait trop bu et... et il s'était trompé. Puis il pourrait l'accuser lui de ne pas avoir insisté pour changer de direction ! Oui... Oui... C'est de sa faute. De sa faute à lui et à l'alcool.

Après ces pensées, cette réflexion, Gigantus se frotta la pattes histoire d'annoncer une bonne nouvelle à son client. C'est ce qu'il cru en voyant son geste en tout cas. Puis le nouveau soupire de l'animal transforma probablement les précision d'Aoi. En réalité, le mercenaire tâchait de trouver les bons mots, jusqu'à que ses oreilles se dressèrent tant qu'elle relevèrent un peu son masque.

"Nous allons dormir un peu." annonça-t-il, très content de son idée pour éviter d'avoir à s'expliquer. Il y avait quelques arbres, pas loin, il réfléchirait encore lorsqu'il ira chercher du bois pour un feu. Les humains ont besoin d'un feu. Puis chasser, aussi, Gigantus n'était pas fatigué mais il avait besoin de l'être pour se reposer. Ainsi devait-il s'occuper encore quelques heures.

"Reste là" lui dit-il en lui envoyant un sac de taille humaine qu'il avait pour habitude de porter à sa ceinture. "Un peu de nourriture là dedans, mais il te faudra aimer les légumes... Je vais te trouver de la viande, et juste avant je vais chercher du bois. Occupe-toi en attendant."

Sur ces mots, il s'écarta et fit tomber l'un des arbres de tailles moyenne après une dizaine de coup de marteau. Se rendant compte de sa propre bêtise, n'ayant pas de hache pour en couper des troncs, il se contenta d'en ceuillir toutes les branches qu'il ramena aussitôt. Il partit ensuite de nouveau, à la chasse, faisant travailler ses museau, marchant ainsi dans une position assez inconfortable. Il atteignit de nouveau le petit bois à proximité et y disparu un moment -quelques heures- avant de revenir avec un joli sanglier. Il enleva son masque, bientôt prêt à manger, et s'assit sur une pierre proche de son protégé.

Il avait du mal à tuer les animaux qu'il décrivait bien souvent comme ses congénères. C'est pour cela qu'il a choisit le solitaire du troupeau qui se baladait pas loin. Les solitaires sont ceux qui ont commit des méfaits dans ce genre de communauté, ainsi méritait-il plus que les autres de se faire manger. Heureux cela-dit de constater que son jeune protégé soit toujours là, après tant de temps. Espérant ne pas se faire enguirlandé pour l'avoir laissé là. Il aurait senti que quelqu'un de mauvais approchait si c'était le cas. D'ailleurs...

Les oreilles de l'animal étaient dressées en arrière, des cavaliers arrivaient. Et le fait que le troupeau de sangliers s'étaient déplacés jusqu'à eux n'était pas bon signe. D'un coup violent de marteau, il écrasa une partie de sa prise, qui s'en détacha aisément et le mit dans un deuxième sac à peu près vide. Il arracha le premier sac à Aoi avant de l'attraper et de tenter de le mettre dans une position agréable. Ces cavaliers n'étaient pas là par hasard, il n'y avait ni sentier, ni véritable destination. Ils étaient trop lourds et trop équipés que pour être des chasseurs. Et si ils en étaient, les sangliers ne se seraient pas ramené près d'eux, ils se seraient terrés dans les bois.

Tellement difficile de comprendre tout les signes qui lui étaient offerts au bon moment, pensa l'animal tout en conseillant à son compagnon de bien s'accrocher. Son marteau et son bouclier désormais attachés au bas de son dos, il lui serait impossible de courir. Ainsi posa-t-il ses quatre pattes et fonça, tête baissée, pour tenter de semer leurs poursuivants.

Mais il commençait à se faire à l'idée qu'ils allaient très vite se faire rattraper.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyLun 21 Mai 2012 - 17:38

Je restais là en attendant, pas vraiment rassuré. Vu la manière dont il me parlait, on eut dit que j'étais un petit animal dont il ne savait pas s'occuper. Il m'envoya un des sacs qu'il tenait à la ceinture et qui manqua de m'écraser. il transportait quoi là dedans, un cadavre!? Je le posais à terre à côté de moi alors qu'il décréta qu'il allait m'apporter de la viande et du bois. Ou définitivement il avait l'air de ne pas savoir vraiment comment s'occuper de moi... Je suis assez grand pour me débrouiller seul !

Il disparut tout de même dans le bois sans me laisser le temps de rajouter quelque chose. Je me retrouvais donc seul au beau milieu de nul part à attendre le retour d'un rhino... d'un je-sais-plus-quoi.J'attendis donc, pas vraiment rassuré et grelottant de froid. Qu'est-ce qu'il foutait vraiment? Je savais me débrouiller, vraiment! Enfin, pas pour me battre mais pour le reste hein....

Finalement il revint avec des branchages qu'il laissa tomber à mes pieds puis retourna à ses affaires. Bon... bien... Je dois faire un feu ou...? Merci des indications! Gros.. Mammouth! Je soupirais et m'attaquais donc à sécher les branchages avec ma magie et les disposais pour ensuite tenter de les enflammer. Enfin je veux bien mais les branches ne prendront pas feu toutes seuls! Et je n'étais pas dans la magie du feu, moi.

Finalement il revint avec un sanglier. Il avait eu l'air d'être rassuré en me voyant toujours là. Bon quoi j'allais pas m'enfuir, ça servait à rien. Quoi que, me faire kidnappé c'était autre chose. Il posa la bestiole et je détournais le regard alors qu'il l'achevait. Urg... voilà pourquoi je préférais pêcher quand j'étais seul, c'est vraiment mieux. Il me prit ensuite le sac et m'attrapa - à nouveau - et me posa sur son dos de manière plus ou moins confortable.

Je l'interrogeais du regard mais il ne me dit rien. Enfin, pour le moment je suppose. Il semblait... paniqué. Y'avait quelqu'un qui arrivait ou quoi...? Pas envie que tout recommence, vraiment... Ne peuvent-ils pas me laisser tranquille? Je soupire et, au dernier moment, alors qu'il me le conseiller vivement, je m'accrochais à sa tenue. C'est alors qu'il se mit à courir.

A charger.
Et tout ça, à quatre pattes.

Je m'accrochais bien malgrè moi et il prit d'avantage en vitesse. Qu'est-ce qu'il fuyait comme ça vraiment? Je grommelais et jetais un oeil derrière nous. Il y avait des cavaliers au loin mais tout de même, pas de là à paniquer.

Ils prirent de l'allure et nous rattrapèrent, au bout d'un moment. Ils nous hélèrent. Gigantus refusa de s'arrêter; Je fronçais les sourcils et le talonnais, lui demandant ce qu'il pouvait bien avoir tout d'un coup. Il souffla de mécontentement et freina. Ah, enfin! Qu'on sache enfin ce qu'ils nous veulent.
L'un d'eux s'avança vers nous. Surement le chef de groupe. Il fir attendre les autre et peina à calmer son cheval qui semblait bien fougueux.

- ... Que nous voulez vous? demandais-je poliment.

Il ne répondit pas de suite et soupira.

- Tu dois t'en douter non? Ton maitre nous emmène te ramener au bercail.

Je reniflais bruyamment, irrité. Vraiment, quels emmerdeurs!

- Dites lui qu'il peut aller se faire voir!
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyLun 21 Mai 2012 - 18:11

Aoi, sur le dos de son bestiau, leur criait qu'ils pouvaient s'en aller. Ou du moins quelque chose de la sorte. Vu le ton qu'il emprunt pour le leur communiquer, Gigantus se laissa penser qu'il pourrait le laisser régler ses problèmes tout seul... car en effet, il avait bien l'air sur de lui sur ce coup. Le rhinocéros ne connaissait guère de mercenaire dont l'allure ressemblerait à celle de ces nouveaux zigotos. Ils avaient l'air plus intelligents, ne montrant pas d'évidente agressivité. Mais le guerrier cornu savait faire la différence entre un ennemi et un ami. Ainsi, la bête se redressa détacha -on ne sait trop comment- son marteau de ses parures pour que celui-ci tombe dans sa main. Son bouclier fuit un lourd bruit au sol, il ne l'y laissa pas bien longtemps cela-dit.

Bien, pensa alors Gigantus. Ils étaient six, douze en comptant les chevaux, tous plutôt bien armé et assez calme malgré qu'il aie montré sa vraie nature. Désormais sur deux pattes, il n'avait aucun réel doute quand à sa victoire si ils se battaient, mais l'animal savait pertinemment que ces hommes là se fichaient éperdument de la chose qu'il était. Ils désiraient le garçon, l'esclave du monsieur pour lequel ils travaillaient. Leurs regards ne manquaient pas de le faire remarquer, d'ailleurs, ils ne pensaient tous qu'à lui. Ils réfléchissaient tout les six, même ceux qui étaient plus éloignés, à comment l'arracher à cette immonde bestiole.

Rien n'y ferait, Gigantus n'avait pas besoin que d'argent, mais il désirait pouvoir dormir sur ses deux oreilles. Malgré le fait qu'il ne soit pas humain, il avait une conscience, et il désirait pouvoir se dire qu'il avait fait ce qu'il avait à faire concernant Aoi. Celui-ci ne savait donc vraiment pas se battre ? Rah, c'était ça le seul et unique problème. Car se battre contre plus qu'il n'étaient, ça n'était que rendre le combat plus proche de l'équité. Mais si c'était dans la mesure du possible, le rhinocéros préférerait éviter le combat. Ou du moins pour le moment, il s'était volontairement fatigué plus tôt et son protégé était à bout de souffle.

" Que pourrait-je vous proposer pour que vous lui fichiez la paix ? " fit-il, sachant que sa question était un peu bête. Et inquiétant le garçon par la même occasion, car poser des question pouvait paraître signe de faiblesse.

" Nous ne sommes pas des mercenaires, nous ne sommes pas des vendus comme tu l'es surement ! Mais contrairement à ton client, nous avons de quoi te payer. Alors défaits-t-en ! " lança ce qui semblait être le chef de ces cavaliers, ou du moins leur porte-parole, à Gigantus.

Alors comme ça, la solvabilité d'Aoi était douteuse ? Bien, Gigantus avait donc à rendre tout ceci fructueux. Il fallait qu'il gagne de l'argent ou alors s'en voudrait-il de s'être mit dans un tel pétrin pour rien. Ces cavaliers se différenciaient des mercenaires habituels de part leur matériel de valeur et leur accoutrement pas forcément utile mais bien coupés, dessinés. Ils n'étaient pas nobles mais n'en étaient pas loin non plus. Ainsi le rhinocéros pouvait être certain de trouver sur eux six de quoi rembourser ses dettes à l'auberge et même celles à venir.

" En effet, il n'a très probablement pas de quoi payer mes service " fit-il, prenant son client par le bras -lui faisant surement assez mal- pour l'amener aux cavaliers qui avaient tout à fait raison. Ou du moins, à priori.

Les cavaliers se retinrent de rire quand à la bêtise du rhinocéros, alors que celui-ci leur donnait de manière gentille, aimable ce qu'ils étaient venus chercher depuis si loin. Ils furent donc très surpris et complètement dévisagé, lorsque... alors que le jeune homme sans défense était à portée du cavalier, Gigantus le laissa vulgairement tomber au sol et envoya sans sommations son marteau dans le visage de son ennemi pour lui exploser le visage. Le cheval lui-même ne se rendit compte de rien, sauf le déséquilibre du poids de son cavalier, ce qui le força à trotter sur sa droite.

Dans les cinq suivants, l'un était armé d'un arbalète, l'autre d'un arc long de valeur tandis que les trois autres étaient équipés d'épées. Chacune de ces lames étaient ornées du même symbole, indescriptible cela dit pour le petit cerveau de l'animal qui brandit alors son bouclier. Gigantus se dirigait vers l'arbalétrier de la bande, le plus dangereux selon lui. Parant une flêche de l'archer qui avait, bizarrement, tiré le premier. Et laissant les épéistes l'encercler sans se préoccuper du jeune garçon. Il saurait lancer sa masse sur quiconque désirerait attenter à sa vie. Ainsi que rattraper quiconque se déciderait à fuir.

Aoi ne risquait rien, mais peut-être avait-il envie de participer à ce massacre ?
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Aoi Haandar

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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyMer 23 Mai 2012 - 8:58

- En effet, il n'a très probablement pas de quoi payer mes service

Je le regardais, paniqué. Quoi?! Il n'allait quand même pas me donner à ces chiens? Il n'allait pas me trahir quand même?! C'était quoi cette histoire à la fin! Ouhou! Méchant pas beau! Qu'est-ce que tu es en train e faire comme plan foireux!? ... Ou alors il compte vraiment me livrer aux hommes de mains du Maitre ? Ah ben non alors! Je n'ai certainement pas fait tout ce chemin pour abandonné maintenant!

La grande bestiole bipède (enfin, ça c'était à vérifier vu qu'il avait réussi à charger quatres pattes... d'ailleurs je le soupçonnais d'avoir foncer dans le tas sans réfléchir...) me saisit par le bras sans douceur aucune et me tira de force vers les cavaliers. Merde... dans quoi j'avais bien pu me fourrer à nouveau moi...? Les Chiens semblaient satisfaits de la décision du Cornu et ricanèrent entre eux, pouffant pour ne pas éclater de rire.

La Bête me tira jusqu'à eux, alors que je me débatais avec fureur et la fougue de la jeunesse.. Ou simplement l'instinct de survie, à voir. Je me débattis aussi en voyant que le Gros Mammouth allait m donner au chef de la troupe. Ah non ! Non, non et non ! Puis, sans crier gare, il me laissa tomber au sol. J'en fus étonné, et encore plus quand mon visage alla percuter la mousse sous l'herbe.

Le temps de me retourner, il avai déjà envoyé son marteau dans le visage du meneur, qui fut tué sur le coup. Son cheval s'éloigna, sans vraiment remarquer la mort de son propriétaire... Je soupirais, horrifié par la nouvelle mort que j'avais plus ou moins sur la conscience mais soulagé de ne pas avoir été trahi. C'était donc un bon acteur hein... Il n'était pas si idiot que ça au final.

Les épéistes l'avaient encerclé alors que le tireur visait mon garde du corps improvisé avec une arbalète. Je devais faire quelque chose pour aider le bestiaux... Sans vraiment trop faire attention à ma furtivité (de toute manière il surveillait le mammouth alors hein...) je grimpais sur le cheval de l'archer et lui posais mes mains sur les yeux. L'aveugler comme ça pouvait sembler enfantin, non? Peutêtre. C'est certainement pour ça qu'il rigola. Il rit beaucoup moins quand je commençais à incanter quelques formules basiques pour faire bouillir l'eau. Celle de ses yeux, entre autres. Il hurla de douleur et je me laissais tomber au sol alors que le cheval s'emballait. Il disparut plus loin, dans les bois.

Je jettais un oeil aux épéistes. Ils ne semblaient oser ni avancer ni reculer. Je réfléchis un instant... avant de coller mon oreille au sol. Oui, y'avait de l'eau en dessous. Mais si je faisais en sorte de faire craquer le sol alors Gig' risquait de tomber dedans. Je grommelais avant d'incanter pour assécher le sol sous les pieds de deux d'entre eux... qui disparurent dans un trou, avec un grand bruit de plouf. Bon, ça au moins c'est fait... Maintenant à Gig' de terminer les autres.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyMer 23 Mai 2012 - 13:29

Aoi avait réagit et, dieu seul sait comment, s'était fait la moitié de la bande. Il n'en restait donc que deux. Gigantus était face à ceux-ci, pensant aux questions qu'ils poserait à son client une fois ce combat terminé. Des scènes longues et silencieux prirent place. Pas un mouvement détectable, le vent pouvait se faire librement écouter tandis qu'une partie des terres sous leur pieds se fissurait un peu plus selon le temps dépensé.

Il s'agissait là d'un jeu ou celui qui frapperait le premier gagnerait, c'est du moins ce que pensaient ces cavaliers. Ils prirent d'ailleurs la devants, l'un des deux agitant son épée tout en s'approchant. Très proche de l'animal immobile, il pouvait en entendre la respiration. Mais le deuxième cavalier était probablement le moins stupide, profitant de la diversion de son associé, il fondu sur leur ennemi commun.

C'est alors que Gigantus fit un mouvement gracieux, son bras allant vers le premier à être venu vers lui. Mais il ne le toucha pas, il avait esquivé. Il était plus rapide que le rhinocéros ne le pensait. Et désormais, ces cavaliers étaient... étaient... partis. Ils avaient fuit tel un éclair dans une tempête. Disparus. Enfin non, pas vraiment. Ils rejoignirent leur ami désormais borgne dans la forêt. Ils n'allaient probablement pas se retenir de procéder à un éventuel retour. Mais alors seraient-ils plus nombreux, ou plus doués. Dans tout les cas, la suite dépendrait du maître, de l'ancien maître d'Aoi.

Ce Aoi était un être plus étrange qu'il n'y parait. Il avait l'air frêle, assez apeuré, mais en réalité... il était véritablement spécial. Gigantus avait un peur pour sa peau, du coup. Car son protégé venait de découvrir une partie de la terre qui était sous les pieds d'hommes armés et de brûler le visage d'un guerrier sanguinaire. Cela-dit, il ne doit pas être si méchant, hein... Il est surement gentil, même, si il a eu la modestie de recourir à de l'aide pour fuir et combattre ses poursuivants. Mieux valait pour le mercenaire de passer de cette manière, pour le moment.

Alors que des gémissements se faisaient encore entendre depuis la forêt avoisinante, le rhinocéros fouilla chacun des corps possibles à fouiller. L'un était dans le trou béant ouvert dans le sol et les trois autres étaient dans les bois. " Nous avons perdu pas mal d'argent, pour le coup ! " dit-il à son ami tout en désignant le corps gisant au fond. Il se contenta cela dit des deux corps dont il était bien content. Il prit une épée sur son mort à lui et la proposa à Aoi.

" On ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Mais je t'accorde plus de crédit, désormais, je dois bien l'avouer. " lui lança, l'épée sur les bras, lui à genoux avec un sourire plein de félicitations sur le visage.

Le but de Gigantus était désormais de laisser le jeune homme le guider, espérant que sa bourde ne les avait pas complètement perdu.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyJeu 24 Mai 2012 - 11:41

Je soupirais en voyant l'arme. J'aimais pas les armes moi... Et le rhinocéros ne semblait pas être très rassuré face à moi. Attendez je lui fais... peur? Moi je faisais peur à quelqu'un? Et bien, ce jour est à marquer au calendrier lunaire! Aoi fait peur à quelqu'un! Je soupirais et accrochais l'arme à la ceinture avant d'aider à fouiller le reste des corps. Je trouvais un peu d'argent que je glissais dans une de mes poches.

La créature me fit savoir que je pouvais nous ouvrir le chemin, qu'il préférait que je mène notre duo dans les sentiers (enfin, les fourrés plutôt parce qu'il n'y a plus de sentier) et qu'il se contenterait de couvrir mes arrières. Je soupirais et, reprenant mon baluchon, je repris le chemin en essayant de retrouver un chemin potable.

Au bout de deux heures de marche, je décrétais que j'avais envie de dormir et nous posames nos baluchons sur le sol. J'asséchais quelques branchages avec ma magie et je me couchais sur un tapis de mousse, avant de m'enrouler dans une couverture et souhaita une bonne nuit au rhinocéros. Je n'avais pas envie de m'éterniser ou qu'il me pose des questions sur moi ou sur les types qui nous on attaqué.

Ou encore sur les techniques que j'ai utilisées. J'avais beau avoir réussi à en mettre K.O, si il n'avait pas été là pour faire diversion, jamais je n'aurais réussi à faire de telles prouesses. Je soupirais et tentais de m'endormir même si le coeur n'y était pas. J'avais beau me détendre, tenter de penser à autre chose, j'angoissais toujours sur ce qu'il pourrait arriver. Puis je m'étais pas laver depuis trois jours, je sentais pas très bon. Enfin, je sentais toujours meilleur que le rhinocéros...

Le lendemain nous reprîmes la route. Pendant plusieurs jous, d'ailleurs. Nous ne parlions pas beaucoup et je n'avais pas pas envie que ça se passe autrement. Nous nous arrêtions dans des endroits dégagés pour dormir, généralement entourés d'herbes pour être tranquille. Le rhinocéros passait son temps à nettoyer son arme et parfois il mangeait. Il me faisait penser à un bovidé, un peu...

Nous étions maintenant bel et bien paumés au milieu des plaines au bout du quatrième jour. Paumé de chez paumé. Perdu comme jamais. Nous avions alors décidé de nous installer ici un moment. Y'avait une rivière qui passait pas loin alors nous nous étions installé sur une petite plage de galet qui entourait la rivière, avec de gros rochers qui encerclaient notre campement de fortune.

Puis, oh bonheur des bonheurs, j'avais pu prendre un bain (en sermonnant le rhinocéros en lui interdisant de sortir de derrière les rochers tout le temps que je prendrais mon bain) dans la rivière.

En retournant au campement, je m'aperçus que Gig' m'avait regardé bizarrement. S'en suivi une discution sur les cicatrices de mon dos. Et une grosse colère de ma part, comme quoi ça ne le regardait absolument pas. Résultat ? J'étais resté toute la journée dans mon lit.

Je décidais le lendemain que nous cherchions un village pour pouvoir y acheter quelques provisions. Chose que le rhino' apprécia moyennement. Tanpis!

Une fois que nous eûmes trouvé de la fumée, nous ne quitâmes pas cette direction et nous atterîmes dans un village paumé au milieu de nul part, pas vraiment folichon. Les villageois semblaient d'ailleurs plus qu'hostiles à notre venue. Okay... Je me rendis à l'auberge la plus proche et demandais le plat du jour. Ils refusèrent de me servir, comme quoi ils ne nourrissaient pas les étrangers. Bien... Je lui agitais de l'or sous le nez. Rien à faire, l'aubergiste ne broncha pas.

Il se passait quoi ici au juste? Tous les regards étaient tournés vers moi et Gigantus avec rage. Enfin surtout Gigantus. Moi ils semblaient surtout s'interroger sur ma présence aux côtés de la créature. J'allais alors demander à un fermier si il avait de la place dans une de ses étable ou une grange ou nous pourrions dormir pendant la nuit. Refus. Puis après trois rejet j'en trouver un qui nous hébergerait.

"Mais ta bête ne mange pas le foin alors!!"

C'est ce qu'il a dit. Je m'étais excusé auprès du rhino à la place du fermier. Il ne me répondit rien et nous primes nos quartiers dans la grange. Dormir dans le foin... ça faisit du bien. C'était confortable... Je n'eus aucun mal à dormir. Mais ça, c'éait moins sur pour la bêbête géante qui m'accompagnait.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyJeu 24 Mai 2012 - 22:36

Il n'aurait peut-être pas du donner autant de pouvoir à son protégé. Ils avaient parcouru un chemin plus que douteux, faits de maints et détours et sans véritables repères. Aoi n'était pas aussi débrouillard que Gigantus l'eu cru suite au combat. Déçu, le mercenaire regrettait d'avoir laissé le jeune homme prendre les commandes depuis les cavaliers. Il secoua la tête, il ne fallait plus y penser... des problèmes plus important s'annonçant déjà.

En effet, il n'avait pas prit la peine de se couvrir le visage en entrant dans ce village paumé, au milieu de nulle part. Il avait naïvement cru qu'accompagner le magicien (comme Gigantus le surnommait depuis le combat, via quelques petites blagues et remarques) lui donnerait la permission d'être ce qu'il était au grand jour, et ce, même au milieu des plus arriérés des villageois. Le problème était qu'il n'y avait pas plus arriéré comme villageois que celui d'ici.

L'animal n'arrivait pas à se rappeler le nom de l'endroit, dieu seul savait s'il en avait un. Il ne se rappelait pas non plus avoir vu quelque signe de commerce ou d'échange. Rien. Il n'y avait aucune preuve que ce village aie un lien avec quoi que ce soit en dehors, ce qui faisait assez peur. Même si il n'était pas des plus malins, la bête qu'il était réfléchissait beaucoup. Le fait que ce village se soit fondé avec deux familles maximum au départ obligeait leurs descendants d'aujourd'hui à s'être reproduits les uns avec les autres. Nombreux sont ceux qui avaient utilisé cet argument pour insulter Gigantus. Le rhinocéros se rendit compte, lors de ces commentaires, qu'il ne connaissait rien de sa propre espèce, ce qui rempli encore plus son histoire de mystères.

Il était toute fois là, debout, au milieu de ces retardés aux visages bien laids et peu accueillants. Son protégé dormait déjà. Lui, en tant que garde du corps, ne pouvait s'assoupir en des lieux si dangereux. Même si, il le savait bien, Aoi ne risquait rien. Ces paysans n'en voulaient qu'à lui et à lui seul. "Il faut brûler la bête", là était tout ce à quoi ils pensaient en le voyant. Les oreilles dressées du rhinocéros guettaient le moindre bruit suspect tandis que ses yeux surveillaient les devants de la grange.

Les heures passaient, s'écoulaient les unes après les autres, rythmées par la poitrine d'Aoi. Celle-ci s'élevant et se repliant sur elle même à fréquence constante. Dormant paisiblement, il avait le don d'apaiser l'esprit de son défenseur en alerte.

C'était une bonne chose, mais ça ne changerait rien. Gigantus s'était retourné vers son protégé, adossé à un mur de bois du lieu en bien mauvais état. Il n'avait pas parlé à Aoi depuis leur arrivée. Le rhinocéros soupira pour exprimer ses regrets quand à sa froideur envers son compagnon de route, celui-ci n'ayant probablement aucune intention de le blesser. Il y pensa, occupant donc son esprit, le divertissant. Il n'était plus du tout comme le chien de garde d'il y a quelques minutes à peine... Et c'était bien dommage.

Si quelqu'un avait alors un don d'omniscience, il aurait pu assister à la scène. Celle-ci ressemblait à un mauvais film ou l'homme refusait les choses lui étant différentes. Les villageois, déjà tout près, marchant en groupe tout en brandissant fourches et torches. Éclairant la nuit avec leur haines et tout leur autres mauvais sentiments.

Mais ce n'était pas la haine qui les guidaient vers le grange, l'abri de nos compère, c'était bien la peur qui emmenait ces esprits stupides à la mort nocturne.
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Aoi Haandar

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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyMer 30 Mai 2012 - 13:59

Je dormais paisiblement. Trop paisiblement même. Je n'avais pas l'habitude d’être autant reposer qu'en cet instant. Si il avait fallu, je serais rester ainsi toute ma vie. Calme, détendu... le rêve. Le foin piquait un peu mais il sentit si bon qu'on lui pardonnait tout. Pourtant, je sentais une certaine animosité venir du rhinocéros à morphologie plus ou moins humaine. Qu'est ce qu'il avait à s'agiter comme ça. Il me rendait nerveux ma parole!
Je ne tint pas vraiment compte de la situation et de l'animosité qui était bien plus présente au dehors. Enfin, jusqu'à ce que des lueurs plutôt inquiétantes à cette heure de la nuit Ne se fassent entrapercevoir sous la porte de la grange. Qu'est-ce que c'était? Ou plutot, qui c'était? Je me levais et me frottais les yeux, encore à moitié assoupi. Qu'est-ce qui passait par la tête des gens venant nous emmerder en plein milieu de la nuit?

Je tendis doucement ma main vers la porte et la poussais, pour enfin voir les visages des fauteurs de troubles. En réalité, il s'agissait d'une bonne partie du village qui était censé nous abriter et nous loger mais qui finalement était revenu sur sa position. Je sortis donc et fermais la porte, me proposant du coup comme un médiateur. M'étonnerais que c'était moi le problème et qu'ils visaient plutôt la créature qui œuvrait pour moi en temps que garde du corps. L'un des villageois s'avança alors vers moi. Un vieux bonhomme grisonnant et certainement aigri, vu les rides qu'avaient attrapé son visage à force de tirer la tête. Il était donc le meneur du groupe? Bien, très bon à savoir.
Il agita son flambeau, menaçant, avant de me pointer d'un doigt accusateur, ce qui ne me plus guère. Qu'est-ce que c'était que ces manières. On ne montre pas les gens du doigt ainsi. On voit bien qu'on avait atterri dans un village reculé des fins fonds du monde où les gens en étaient encore à kidnapper des femmes et à les trainer dans une caverne par les cheveux!

- Toi, là.


Je ricanais intérieurement. Vraiment, les manières étaient vraiment perdues ici. 'Faudrait penser à instaurer une certaine étiquette, vraiment.

- J'ai un nom, savez-vous? Mais peu importe. Quelle est donc votre requête?


Sa mâchoire se contracta, à se voir répondre ainsi. Je lui souris de plus belle. Je détestais les hommes aussi arrogants que lui. Ils ne sont bons à rien. Il s'énerva d'avantage et commença à agiter son bout de bois enflammé devant lui, menaçant. Il vociféra quelques insultes avec un sale accent qui était le sien et formula sa demande, enfin. En voici la traduction:

- Ton monstre, là! Il est mauvais!


Je haussais un sourcil. Oui, j'avais vu juste, Gigantus semblait poser problème pour cette société arriérée qui occupait le village. Je leur souris, aimable. Ils semblèrent s'agiter de plus belle.

- Bien sur que non. Il est mon garde du corps. Que pensez-vous donc? Qu'il va venir dévorer vos rejetons la nuit? Balivernes! Je vois bien, de par votre ignorance, que j'ai bel et bien atterri dans le plus éloigné des trous paumés de ce triste monde...


Je pris le temps de soupirer. Ce genre de réaction m'énervait au plus haut point et j'allais le leur faire savoir, vraiment... J'inspirais une bonne bouffée d'air avant de continuer à expliquer à ces idiots la situation.

- Ce... monstre comme vous dites, est totalement inoffensif. Il ne vous fera absolument rien, hormis peut-être manger un peu de votre foin. Vous n'avez absolument rien à craindre.


La seule réponse que j'eus des arriérés fut que j'étais du côté du monstre, qu'il m'avait possédé. Que je devais mourir avec lui. Oh-oh. Trois des hommes me poussèrent dans la grange dans une force commune et fermèrent la porte derrière moi. Ou plutôt la verrouillèrent, la bloquèrent. J'avais beau pousser, elle avait restait fixe. Une fenêtre fut brisée et une torche enflammée roula au sol. Sol qui, évidemment, était couvert de foin sec. Hautement inflammable donc. J'entendis des cris de protestation au dehors, certainement ceux du propriétaire de la grange..
Gigantus s'était redressé, et tentait, de mon avis, de chercher une solution au problème. Mais bientôt, les flammes prirent aussi sur le toit, alors que les villageois envoyaient encore et toujours plus de torche. Ils s'arrêtèrent quand la battisse de bois ne ressembla plus qu'à une torche gigantesque, à l'image du rhinocéros qui était à l'intérieur.

Je ne cherchais pas vraiment à m'échapper, au début. Par réflexe, j'avais attraper mon sac pour le sauver et j'avais enlever la couverture de mes épaules et frappait les flammes au sol, pour les étouffer. Mais ça ne fit qu'embraser la couverture avec le reste. Les flammes dansaient devant moi, dans une valse mortelle aux couleurs cramoisies. Des décombres tombèrent du toit, pour s'écraser au milieu de la grange, enflammant d'avantage les brindilles de foin qui tentaient d'échapper à ce bucher. La fumée aussi, se fit beaucoup plus oppressante et commença à envahir la pièce, cherchant à sortir de là. Il n'y avait plus d'humidité dans l'air sec et suffoquant de la pièce, et j'aurais bien eu du mal à prononcer mes incantations comme il le fallait, et je risquais de faire pire que mieux. Je déchirais un morceau d'étoffe de mon manteau avant de l'attacher à l'arrière de ma nuque, pour protéger ma bouche.

Une poutre manqua de me tomber dessus, s'affalant à ma droite. Gigantus? Où est-ce qu'il était, l'animal?! Avec toute cette fumée, je n'y voyais presque plus rien... Avec la force du désespoir, je commençais à incanter, afin de pouvoir arrêter les flammes. Mais rien à faire, à chaque fois que j'arrivais à terminer une phrase, je toussais et brisais ainsi l'enchantement. Mais merde, si il y avait eu de l'humidité, j'aurais pu faire ça mentalement, sans incanter!

Puis, j'aperçus des tonneaux, pas loin. Enfin! Une lueur d'espoir. J'appelais le mercenaire, plusieurs fois, pour voir si il pouvait m'entendre mais je n'eus aucune réponse. Je commençais réellement à paniquer. On allait mourir ici, vraiment? Ah non! Ce n'était absolument pas le moment! J'avais pas fait tout ça pour rien! Je posais mes mains sur le tonneau avant de commencer à incanter, de manière à ce que l'eau prenne plus de volume. Je la décuplais, si vous voulez. Bientôt, l'eau commença à déborder du récipient et coula tout le long, avant d'éteindre des flammes qui s'approchaient lentement mais surement. Bien qu'elle les éteignirent, ça ne suffirait pas.

Et je commençais sérieusement à fatiguer. Je toussais de plus en plus, et ma vision se brouillais par moment. Mais merde, comment on peut sortir de ce merdier? Puis la réponse se fit connaitre d'elle-même. Un grand boum, avec un bruit de craquement se fit entendre à quelques mètres de là. J'avançais à tâtons, en évitant les débris qui s'écrasaient les uns après les autres au sol. Un trou béant était apparu au beau milieu du mur. Et le rhinocéros était dehors. Bien! Bien joué! Bien fait de m’intéresser au mercenaire le plus costaud! Quoi qu'avec un autre on se serait pas retrouvés dans ce merdier... à méditer donc.

Le dit-costaud était d'ailleurs mal en point. Sa peau semblait brulée par endroit. Aie... Il allait falloir que j'arrange tout ça au plus vite. Il émit un grognement qui s'apparentait certainement à la douleur des brulures, plutôt sévères. Je grimaçais de douleur pour lui. J'en avais quelques-unes moi même, mais de moindre gravité que les siennes. Je l'incitais à avancer doucement, alors que nous étions encore à l'arrière de la maison. Mais bientôt, les villageois nous aperçurent. Ils se ruèrent sur nous. L'humidité et la rosée sur l'herbe, c'était ça la solution à notre situation. Je posais mes mains au sol et commençais à incanter mentalement les formules de bases pour pouvoir faire un sortilège à distance et aussi pour geler l'eau. La pelouse devint bien vite une patinoire et ils n'eurent plus aucune chance de nous attraper. Je sautais donc sur le dos du rhino, avant de lui hurler de foncer.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyJeu 31 Mai 2012 - 0:21

Le rhinocéros avait les yeux brouillés, ou du moins le regard, la vue comme embrumée. Il ne voyait plus rien, il faisait trop chaud. Il entendait le cri de son protégé, il l'appelait. Tout deux étaient probablement dans une situation comparable. Il faisait trop chaud, on y voyait rien. On entendait pas grand chose non plus, d'ailleurs le rhinocéros n'entendait plus Aoi. Les flammes, leur crépitement, le bois qui s'affaisse et s'effondre maintenant... trop de choses brouillaient les différents sens de l'animal qu'il était. Même son odorat était perturbé. Il réagit donc comme n'importe qui aurait réagit...

Il perdit la raison, complètement. Il devint fou, dans un silence étrange. Il en devenait effrayant. Il senti une faiblesse sur ce qu'il touchait de son coté, il avait mal. Le silence était rompu, il gémissait, pas comme un humain. Une vraie bête, un hurlement lui était arraché par les flammes trop nombreuses, trop chaudes et bien trop nourries par la grange elle-même. Il avait trouvé un ennemi à sa taille, pire que Synëal ne l'avait été. Pire que tout ceux qu'il eut un jour rencontré. Il ne pourrait vaincre cette chose, il n'en décelait rien de concret. Juste une forme, ou plusieurs, toutes plus agressives les unes que les autres.

Mais, comme par magie, après un choc, une blessure de plus, il se vit délivré. Il était encore dans un état second, mais il reprenait doucement ses esprit. Debout, se tenant sur ses deux pattes, il ne réalisait pas qu'il était sorti de la grange, qu'il était en dehors tout en étant à l'abris des regards de la foule en colère. Il ne réalisait pas, jusqu'à ce que les lueurs des torches des villageois se manifestèrent à nouveau. Gigantus allait prendre peur, une excitation nocive se prenait déjà de ses tripes. Il allait à nouveau perdre le contrôle. L'instinct de survie, était-ce donc ça ? C'était pire que d'être attaché à des chevaux partant tous dans différentes directions. Le rhinocéros savait qu'il pouvait tous les tuer, mais il allait perdre le contrôle. Il était sur de pouvoir se défaire de ses ennemis, mais il ne se contrôlait plus. Il n'était pas en confiance.

Il faillit perdre son marteau, il faillit se libérer des ornements, il faillit perdre l'humanité qu'il avait malgré tout ce que les humains eux-même lui disaient. Mais, alors que sa défaite avec la peur était imminente, il sentit un poids sur son dos. Il revint à lui lorsque ce poids lui cria de s'en aller. "Va-t-en vite" se dit-il. "Va-t-en, sauve-toi, sauve-toi et reste ce que tu es." se dit-il.

Et c'est ce qu'il fit, la réflexion n'y était plus. Il ne faisait qu'obéir. S'échappant ainsi de cette situation désastreuse, chargent sur ses quatre pattes plus vite qu'il n'avait jamais chargé. Le vent lui-même ne se faisait plus sentir, malgré les maintes blessures, les saignements de Gigantus. Il s'était entièrement redécouvert. Il n'était plus le même, aujourd'hui. Il avait été traumatisé. Les flammes avaient été plus fortes que lui et quiconque de ce monde connu pour l'animal. Rien n'y faisait, il avait un nouveau cauchemar. Satané monde maudit.

Peut-être Aoi l'avait-il mandé de s'arrêter, s'accrochant avec toutes les forces qu'il avait à sa monture. Mais le mercenaire ne l'entendait pas, peut-être ne l'écoutait-il pas. Rien n'était sous contrôle. Le guerrier cornu ne savait pas comment tout ceci allait s'interrompre, il ne le savait pas. Mais...

L'arrêt fut brutal, Gigantus avait, après une heure de course, littéralement perdu conscience. S'écroulant avec violence au sol, expulsant Aoi à deux mettre de sa propre carcasse dans l'accident. Le sol trembla à la perte de son défenseur. L'animal était cela-dit vivant. L'animal, oui, la bête... la chose. Assoupit, son ventre se gonflant et se rétractant rapidement, très rapidement. Les yeux ouverts mais sans lumière d'intelligence. Il était comme éteint. Heureux était leur arrêt, proche de roches un d'une faille dans le sol révélant un cours d'eau souterrain. Un peu de bien dans tout ce mal. Le rhinocéros ne reprendrait, pour sa part, connaissance que dans plus de trois heures, laissant son client à ses propres ressources.
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Aoi Haandar

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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyDim 10 Juin 2012 - 11:20

Je me massais la nuque, un peu sonné à cause de l’attérissage forcé qui n’avait pas été des plus doux. Mon bras avait souffert lui aussi. Surement une légère fracture. Je soupirais et posais ma main droite sur mon bras gauche avant d’incanter pour réparer tout ceci. Puis, je me levais, un peu nauséeux. La course à une telle vitesse n’était pas mon fort. J’avais horreur de la vitesse, après tout. Puis, j’aperçus le corps inanimé de mon garde du corps. Etait-il… mort ? Non, pas avec des brûlures comme ça. Enfin, normalement pas. Je m’approchais de lui, doucement, pour ne pas le brusquer. Puis je me rappellais que ce… cet animal était doté de conscience et d’intelligence. Pas la peine donc d’avancer comme on tentait d’approcher un lion blessé.

Je m’accroupis à ses côtés et dégageais les pans brûlés de sa veste improvisée pour pouvoir examiner la plaie qu’avaient engendré les flammes. Puis, je fouillais mon sac à la recherche d’un onguent. Les brûlures étaient plus difficiles à soigner, je préférais donc appliquer une pommade à base de plantes pour calmer le feu des blessures avant de le guérir par ma magie. Enfin, il était évanoui donc ça devrait pas vraiment lui faire mal, si je le soigne, non ?

Un grognement se fit entendre alors que j’appliquais le baume. L’animal, toujours endormi, grognait dans son sommeil forcé. Bon, au moins il est un minimum réactif… Je tentais également de surveiller sa respiration et les battements de son cœur. Le tout était un peu plus rapide que ce que j’avais déjà pu entendre lorsqu’il dormait. A surveiller donc.

En attendant, il faisait nuit noire ici. Bien que le brasier de l’entrepot éclairait la nuit, au loin, ici, c’était tout autre chose. La décision était difficile à prendre. Ou je risquais d’allumer un feu et qu’on nous remarque, ou je risquais de ne pas en allumer et les bêtes sauvages arriveraient à cause de l’odeur du sang du rhinocéros. Finalement, se faire trouver n’était pas si mal que ça, quand on y réfléchis bien… pas envie d’être dévoré par des loups. J’allais arracher quelques herbes sèches et de petits bouts de bois dans les environs et allumais un petit feu pour éviter qu’on ne nous attaque de nuit. Les bêtes ont peur du feu, c’est bien connu après tout.

Un loup s’hasarda à venir voir si la carcasse de mon protecteur méritait qu’on l’achève d’un coup de croc ou pas. J’eus bien vite fait d’attraper un bout de bois, de l’enflammer et d’aller le brandir devant le canidé qui s’enfuit après quelques minutes de réticence. Vraiment, ne pouvait-il pas se réveiller au plus vite ? J’avais froid, j’avais faim, j’étais épuisé… et nous étions abandonnés au beau milieu de terres sauvages plus que sinistres. Pourquoi ça tombait toujours sur moi ? Le destin peut-être ?

De longues heures passèrent, au vu de la descente de la lune dans le ciel. Et le rhinocéros ne reprit toujours pas conscience. Je me dis que ça serait bien, de lui chercher à manger pendant qu’il dormait. Ainsi il reprendrait des forces une fois réveillé. De l’eau, aussi, ça serait bien. Je plaquais mon oreille au sol et écoutait. Il y avait une source, pas loin. Prenant mon courage à deux mains, je m’emparais d’une gourde vide dans le sac du mercenaire et allais chercher un peu d’eau, repérant une flaque et un jet d’eau sortant de divers rochers. Une fois la gourde remplie, j’allais cueillir des herbes plus ou moins grandes. Au bout d’une heure, il se réveilla enfin. Je lui souris et lui tendis la nourriture.

- Mangez, ça vous fera du bien. On reprendra la route quand vous serez mieux.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyLun 18 Juin 2012 - 22:22

Un monde noir, les abysses en continu. Rien pour rassurer personne. Il n'y avait personne, en effet, en ces lieux pire que l'enfer lui même. Ou du moins pire que cet horrible monde décrit par divers croyants. Le rhinocéros ne croyait en rien en ces mondes parallèles. Il y avait pourtant rencontré Synëal. Mais pourquoi y retournait-il ? Tout était confus. Ca n'avait rien d'un paradis, ca n'avait rien d'accueillant. Pourquoi y être alors que c'est là le seul endroit que Gigantus n'appréciait guère et ce, catégoriquement.

Il n'y avait pas d'échappatoire. Rien pour en sortir, aucune portail. Pas même d'être vile prêt à l'aider après divers gages malsain. Rien. Juste l'homme bête au milieu du noir, un noir étouffant. Il étouffait d'ailleurs, nu comme un vers. Alors qu'une garniture prenait le dessus de son être, dorée par moment. Un bouclier sur le bras, un marteau au milieu du rien. C'était ses atouts, ses dons de la nature. Une nature qu'il ne connaissait pas. Pourtant, elle lui disait quelque chose... Et, petit à petit, ce noir lui était agréable. Il s'y sentirait chez lui, si cette dure période de la vie venait à durer. Mais malheureusement, il n'était pas encore l'heure pour le gigantesque guerrier de trouver son chez lui. Une lumière aux couleurs vives et chaudes lui éclata la vue et de nombreux bruits, parasitent, lui éveillèrent les tympans.

" Mangez, ça vous fera du bien. On reprendra la route quand vous serez mieux. " fit son protégé en lui tendant de quoi manger.

Sans réfléchir, Gigantus s'empara du met qui sentait bon à ses narines et l'ingurgita sans sommation. Il fit de vagues geste de ses bras ensuite, réalisant sa position fort inconfortable et assez peu naturelle. " Qu'ais-je bien pu prendre de malsain ? " grommela-t-il, d'une voix étouffée par ce qu'il venait de manger et par son réveil trop peu lointain encore. Il se redressa rapidement, cela-dit, comme pour reprendre contrôle de la situation. La bête siffla cependant violemment dans son mouvement vif. Maintes blessures le faisaient souffrir. Pour étouffer ses propres gémissements, le mercenaire s'obligea à serrer les dents pour ensuite se retourner, une moue à la fois énervée et fatiguée au visage, vers Aoi qui l'avait pourtant gentiment attendu.

Qu'était donc ce sombre monde dans lequel s'était vu enfermé Gigantus ? Valait-il la peine d'y penser ? D'y réfléchir ? Le rhinocéros secoua la tête finalement comme pour se débarrasser de ces questions supplémentaire lors de ce moment déjà peu compréhensible. Il guetta les alentours, remarquant qu'il faisait nuit, et se demanda ce qui avait bien pu se passer depuis leur nuit dans la cabane, dans ce village paumé au milieu de nulle part. Tout cela lui reviendrait probablement, se dit-il, plus tard quoi... En attendant, il avait une source d'information assez fiable, Aoi lui-même. Ainsi donc l'interrogea-t-il sans attendre.

" Où sommes-nous ? " Commença-t-il.
" Comment on a bien pu atterrir ici ? "
" Comment se fait-il que tu aies préparé de quoi manger ? "
" Je dormais, c'est ça ? Depuis combien de temps ? "

Puis finalement, ce qui lui semblait le plus important pour la suite des opérations. " Connais-tu la direction à prendre pour la suite ? Je ne sais pas bien où l'on va... " fit-il en posant la patte sur sa tête, comme pour s'excuser de sa stupidité. Ou alors l'excusait-il par un pseudo traumatisme ou quelque chose de ce genre là. Quoi qu'il en soit, il attendait des réponses, et resta donc bouche-bée, fixant de son regard encore alarmé, son protégé. Celui-ci, à l'heure qu'il était, semblait être celui le plus à même de régler leurs différents problèmes. Gigantus étant comme éliminé de part son ignorance totale des évènements précédents. Ou du moins les avait-il oubliés.

Un long silence s'imposa ensuite. Gigantus se retourna vers Aoi (car il s'était retourné maintes fois, tel un déductive cherchant des réponses à ses questions). Celui-ci n'en avait encore rapporté aucune. C'était là comme des mots. Des mots lui apprenant l'inutilité de ces informations. Ils devaient atteindre le but d'Api. C'était là le désir de ce jeune homme et la mission de l'animal. Il n'était cela-dit pas encore venu l'heure du départ, ainsi, Gigantus observa les préparatifs du campements.

Ca n'avait rien d'un camp, rien de quelque chose de ce genre. Mais on ne pouvait en demander trop au protégé du mercenaire, celui-ci avait déjà montré qu'il était utile. Il n'avait rien d'un poids. Ainsi le rhinocéros se prépara à le remercier. Le remercier de ce repas, par exemple. Il s'empara de branches laissées ici par la nature et les enfonça dans le sol histoire qu'elles restent là, sans bouger. Ils les recouvra d'une de ses nombreuses parures en tissu, le résultat était une tante.

Cette tante ne ressemblait à rien qui existe sur cette planète, du moins ce qu'en connaissait l'animal. Mais elle ferait l'affaire.

" Je me suis bien reposé, je prends mon tour de garde. Va te coucher. " lui fit-il, tâchant de sourire pour ne pas montrer son désarroi qui était pourtant grandissant.
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyJeu 20 Déc 2012 - 14:45


- Où sommes-nous ? Comment on a bien pu atterrir ici ? Comment se fait-il que tu aies préparé de quoi manger ? Je dormais, c'est ça ? Depuis combien de temps ?


À peine réveillé qu’il me harcelait déjà de questions de sa voix grave. Je m’apprêtais à répondre quand une nouvelle d’entre elles fusa.

- Connais-tu la direction à prendre pour la suite ? Je ne sais pas bien où l'on va...


Il semblait perdu. Complètement perdu. Complètement ahuri de la tournure des évènements. Puis, après un long silence, il se leva pour me préparer une tente de fortune. Il indiqua qu’il s’était suffisamment reposé et que c’était à mon tour de faire de même. J’accepta volontiers l’invitation, surtout que je commençais à sentir mes paupières plus lourdes qu’à l’accoutumée. Je prendrais le temps de tout lui expliquer demain. Je m’affalais donc mollement sur l’herbe fraîche avant de bailler longuement et de fermer les yeux.

Le lendemain fut beaucoup plus calme. J’avisais la blessure de mon garde du corps et la soigna avec de la magie pour qu’il puisse reprendre plus aisément le voyage. La peau était encore fragile mais si nous ne rencontrions pas d’emmerdeurs elle devrait tenir sans problème.

Je lui indiquais donc les récents évènements histoire qu’il se souvienne de la veille et lui conseilla alors de prendre les petits chemins. Nous dormirions sur la route, plus dans des villages d’arriérés. Je lui fis aussi savoir que je voulais qu’on se dirige vers les plateaux rocheux qu’on apercevait au loin. Ils se trouvent normalement dans les Grandes plaines et non loin du village où je voulais aller.

Je partis à la recherche de quelques provisions en matière d’herboristerie. On n’avait jamais trop de plantes médicinales sur soi, surtout quand une bande de cinglés vous boutent le feu.
Une fois que j’eus remplis ma besace, nous prîmes un sentier moins bien tracé que la grand route. Je préférais éviter de croiser trop de monde, les petits chemins sont le meilleur moyen pour éviter la foule.

Les fourrés eux aussi étaient des plus dangereux, je préférais alors passer par des sentiers avec des arbres, là où les herbes étaient moins hautes. Je n’avais ni envie de finir dévoré par des loups et encore moi d’être égorgé par des bandits. Je voulus également demander à Gigantus de me prêter main forte pour aller chercher quelques fruits étranges dans les dits arbres mais avec sa blessure je préférais éviter de lui faire faire des gestes inutiles. J’avais besoin de lui en cas d’attaque après tout.

Nous passâmes une semaine à marcher sur ces sentiers, l’abandonnant de temps à autre, arpentant des pentes plus abruptes et plus dangereuses mais où l’on risquait moins de rencontrer du monde. Ce soir, il avait été convenu que nous dormirions au milieu d’une plaine, là où le mercenaire pourrait aisément repérer les éventuels bandits de basse campagne. J’avais fait un feu couvert et avait installé un bivouac sommaire, pour cette nuit. J’avais préparer un poisson que j’avais réussi à attraper plus tôt dans la journée alors que Gig’, lui, se nourrissait essentiellement de verdure qui lui tombait sur la main. Je pus alors ensuite prendre un repos bien mérité dans une couverture bien chaude au coin d’un feu. Quoi de mieux après une longue journée de marche ?

… Et quoi de mieux d’être réveillé par des coups de pieds en pleine nuit ?
Parce que c’est bel et bien de cette manière que j’eus à me réveiller. On m’avait préalablement menotté. Une bande de brigands, plutôt bien équipés. Qu’est-ce qu’ils voulaient ? Et… où était Gig ?
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MessageSujet: Re: [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus}   [PV] Les services d'un mercenaire... particulier. {Gigantus} EmptyMar 1 Jan 2013 - 19:46

Voilà quelques temps mouvementés pour le rhinocéros. Son repos, bien qu'imprévu, avait été réparateur. Si bien qu'il soit assez en forme que pour se préparer du camp, tandis que son compagnon de route se perdait dans les bras de morphée. Il l'avait bien mérité, soit dit en passant. Oui, celui-ci l'avait pour ainsi dire "bordé". Il s'était occupé de lui pendant son sommeil et en avait préparé le réveil. C'était son tour, maintenant. Le pachiderme était perdu, pour sa part. Il ne savait trop bien où ils étaient. Pire, il ne saurait dire où ils allaient.

Les événements précédents, mêlant le duo étrange à cette bande de paysans complètement finis, avaient causé chez le mercenaire une sorte de blocage. Ainsi se nourrissait-il sans avoir faim. Ainsi ne tenait-il plus en place. Il était débordant d'énergie et stressé comme jamais il ne l'avait été. Malgré le fait qu'il aie quitté l'état second dans lequel il se trouvait auparavant, il devait user de force et de patience pour se contenir et ne pas s'en aller, laissant ses envies irraisonnées prendre le dessus sur son attitude tout à fait normale. Enfin presque, il se sentait perdre les pédales, s'agitant aux cotés d'Aoi, endormi, en espérant pas le réveiller.

Il faillit craquer, après une bonne heure de combat, et se décida à se faire une petite balade aux alentours, calmement, lentement, histoire de pouvoir souffler. Le fait de marcher aux alentours, un peu plus dans l'obscurité, sans avoir les flammes du feu de camp pour raviver toutes ces questions et cet état dérangé... le calmait. Ca marchait, même très bien.

Mais évidemment, un garde du corps quittant son protégé des yeux, ne serait-ce qu'un instant, ne pouvait porter bonheur. Il fallait qu'il arrive quelque chose. C'était toujours dans les heures les plus sombres, au moment le plus opportun, que le mal se décidait à frapper. Ca n'était un mystère pour personne, encore moins pour l'animal qui avait déjà fait face à bien des dangers ! Quoi qu'il en soit, l'erreur était faite et pour ainsi dire irréparable. Aoi était réveillé par une bande d'inconnus aux viles intentions.

Gigantus n'était pas bien loin et assistait à la scène. Son ami était menotté et les brigands s'en aller désormais, deux chevaux, cinq hommes. Ils étaient bien équipé, aussi bien qu'il l'était lui même. Ca n'était pas une simple bande de kidnappeurs. C'était peut-être des chasseurs de prime. Ou pire, des mercenaires travaillant pour un ennemi d'Aoi. Cet être fébrile et à la fois bien puissant, il avait quelque chose de spécial et était très mystérieux. Mais ses désirs, ses bonnes intentions avaient conduit Gigantus à lui faire confiance voire à s'attacher à sa petite personne.

Bien, alors que le jeune homme était posé sans ménagement sur une des montures et que le groupe avait éteint le feu, s'en allant de suite après, le moment d'agir était arrivé. Le rhinocéros s'avança vers le groupe, d'abord à à peu près même vitesse qu'eux. Il était invisible.

Malgré sa taille, son poids, son allure. Et malgré le fait que ce soit inconcevable. Le mercenaire avait des aptitudes spéciales, faisant qu'il puisse se rendre quasiment indétectable une fois l'ombre de la nuit, d'une caverne ou, finalement, une quelconque ombre venue. Il se déplaçait silencieusement, tellement que même les animaux n'y prenaient garde. Il les suivaient au pas histoire de les observer.

Il s'agissait peut-être du même groupe que les cavaliers qui les avaient pris en chasse plusieurs jours plus tôt. Ceux à qui les deux voyageurs avaient mit la pâtée. Mais la certitude n'y était pas et le moment n'était pas venu au doute. Ils étaient en position de force, ils avaient un otage, et peut-être étaient-ils plus habiles que les cavaliers précédents. Quoi qu'il en soit, la bête accéléra le mouvement, se retrouvant bientôt dans le dos du régiment.

Tâchant de se faire remarquer par son protégé.

* Tu n'as rien à craindre... * Pensa-t-il, tâchant de le faire comprendre à son employeur à l'aide d'un simple regard, ce qui n'était pas une tâche aisée, le tout avant de disparaitre dans l'ombre, laissant s'échapper un soupire, s'écoutant de la même manière que le vent. Une brise légère, douteuse. Qui fit même s'arrêter l'un des cinq kidnappeurs.
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