''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]

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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyMer 7 Nov 2012 - 8:44

À Beolan, quelques jours plus tôt.

Je suis de retour à la maison, en réalité depuis que nous avons quitté les lieux avec le vieux, je ne suis pas revenue. Je ne serais pas dire si les magiciens se rappelle de moi et cela ne m'intéresse pas. Je ne suis pas ici pour leur parler, ni les tuer. Ce n'est pas que l'envie n'est pas présente, mais je suis pour le moment incapable d'affronter autant de magiciens en même temps. Et puis je voulais faire preuve de discrétion, mais à peine arrivai-je à l'entrée de la tour que l'on me reconnut tout de suite, si encore ce n'était que les gardes, cela m'aurait facilité la tâche, mais c'était une ancienne camarade. S'il m'était possible d'avoir des sentiments, ce serait pour elle, lorsque j'étudiais, elle était toujours là pour m'aider, en particulier pour les exercices pratiques. C'était la seule personne avec qui je pouvais complètement libérer ma puissance, maintenant il lui serait impossible de me tenir tête. Lorsque l'on s'affrontait, je n'utilisais qu'une forme de magie primaire, celle des éléments. Maintenant que je maîtrise une autre forme de magie, se battre serait comme une mise à mort pour elle.

Elle se trouvait à une cinquantaine de mètres de moi quand j'entendis sa voix, elle criait mon nom. Pour la discrétion, c'était raté, peut-être aurais dû la tuer tout de suite, mais ça n'aurait fait qu'aggraver la situation et peut-être pouvait-elle m'aider. À peine l'avais-je entendu que je m'étais figée sur place, nous étions sur la place centrale et il y régnait un bruit assez gênant. Les personnes présentent me regarder d'un oeil étrange, tout cela à cause de mon apparence. Être différente, physiquement parlant n'est pas une chose facile, mais j'étais heureuse de ne pas leur ressembler, qui aimerait avoir des liens avec des choses aussi faibles et dénuée d'intérêt ? Certainement pas moi. Alors que je regardais la tour d'un oeil inquiet, j'entendis la voix de ma camarade, mais cette fois sa bouche se trouvait à quelques centimètres de mon oreille et elle me chuchota des paroles qui auraient presque pu me surprendre..


"On revient aux sources, n'est-ce-pas ?"

C'était effectivement le cas, bien que depuis mon passage dans le Vein j'ai ramené deux objets, je n'aimerais pas avoir à m'en servir, tant que je le peux. Quoi qu'il en soit, elle avait raison, mais mes affaires n'étaient qu'un prétexte. Quelque chose de bien plus important était dans la tour, mais je ne savais pas où, pour le savoir je devais rentrer.

"Trop longtemps que tu es partie, Earwen, pourquoi revenir maintenant ?"

Pour la première, je tournai mon regard vers mon ancienne camarade, mes yeux noirs répondirent à ma place. Je voulais cet objet plus que toutes autres choses et je ne laisserais rien, ni personne me barré le chemin. Cependant, il était hors de question de tuer ici, inutile que l'on me pourchasse pour meurtre ou pour être un mage versé dans les arts obscures. C'est un fait qu'ignore la personne qui se trouve à côté de moi, je suis maintenant plus qu'incapable d'utiliser une magie élémentaire pure. Tout sortilège que je pourrais faire sera emplit de magie noire, c'est pour cette raison que je ne dois pas me servir de mes talents.

"J'ai quelque chose à récupérer dans la tour, mais je ne veux pas risquer de m'aventurer seule dans la tour, tu as progressé depuis que je suis partie j'imagine. Seras-tu capable de m'aider, comme tu le faisais auparavant ?"

En lui rappelant le passé, j'étais persuadée qu'elle me viendrait en aide et c'est ce qu'elle fit. Si prévisible, elle était peut-être une puissante magicienne, mais elle restait une humaine. J'ai vu à son regard et à son sourire en coin qu'elle n'attendait qu'une chose, que je marche vers la tour et je n'allais pas me faire prier. Nous arrivions à hauteur des gardes, comme toujours je gardais le silence en leur présence. Ils n'apprécieraient sans doute pas mes paroles, je préférais laisser Maïra leur dire des paroles sans importance. Son laïus ne fonctionnait visiblement pas, ils refusèrent catégoriquement de nous ouvrir les portes. Je n'étais pas très surprise, mais ma camarade insista sur le fait qu'une apprentie avait demandé notre aide, en réalité son aide pour un ennuyeux travail. Les gardes n'étaient pas très convaincu et je commençai vraiment à perdre patience. J'ai voulu prendre la parole, lorsque que quelqu'un sortit de la tour. Un magicien que j'étais persuadée d'avoir déjà rencontré, mais dont je n'arrivais pas à me souvenir le nom. D'un ton autoritaire, il dit aux gardes que nous pouvions enfin entrer.

"À ton regard je vois que tu ne te souviens pas de qui il est alors je vais t'aider. C'est avec lui que je m'entraînais avant de te rencontrer, je sais que tu te souviens de lui, il a voulu s'entraîner avec nous et plus particulièrement avec toi."

Je partis dans un rire franc, il était vite reparti ce jour-là, il tremblait même de peur. Je l'avais pourtant prévenu que je ne me retiendrais pas, quand j'y pense, s'il Maîra ne l'avait pas aidé, il serait mort. Arriver à sa hauteur, nos regards se croisèrent et son regard montrait clairement son envie de prendre une revanche. C'est surement à cause de ça qu'on a réussi à rentrer. C'est lui qui parla le premier, la porte se referma derrière nous quand il parla. Ce que je voulais éviter à tout prix allait se produire.

"Un duel dans les règles, c'est tout ce que je désire et en présence des étudiants, pour leur montrer mon talent."
"Ton talent ? Tu es devenu très prétentieux cher partenaire d'entraînement."

Rien de tel qu'une provocation avant un duel, j'aurais voulu ne pas avoir à faire ça, mais il était hors de question de sortir. J'espère que la chance sera avec moi, car retrouver un objet avec des gardes et des magiciens à mes trousses ne sera pas une chose facile.
Mon futur adversaire me demanda de le suivre jusqu'à la grande salle d'entraînement, elle était réservée aux grandes occasions, celles où des maîtres mages sachant parfaitement contrôler leurs sorts se battaient. La question que je me posai, c'était pourquoi ici ? Une petite salle aurait fait l'affaire et les chances que je puisse fuir seraient bien supérieures. Nous étions arrivés devant la porte, Maîra entra la première, suivi de près par moi et enfin mon adversaire. Le claquement de la porte se fermant derrière moi me fit sursauter, j'étais désormais prise au piège. Une fête avait visiblement déjà commencer, car il y avait beaucoup de monde. L'endroit où se déroulait les duels étaient déjà occupés par deux personnes, des apprentis à en juger par leur maîtrise, quatre autres magiciens s'étaient placés autour, surement pour éviter les accidents. Je n'étais pas rassurée et ce n'était parce que j'allais livrer un duel, la question été comment sortir de ce piège. Bougeant la tête dans tous les sens, je fis un bref état des lieux et il n'y avait rien de bon qui s'offrait à moi, il y avait toujours une solution, mais il était hors de question de tout détruire.

Je cherchais encore comment m'en sortir quand Maïra me fit signe de prendre place face à mon adversaire qui était déjà prêt. Il ne voulait visiblement pas perdre de temps, mais pourquoi était-il si pressé ? Désirait-il à ce point se venger, en marchant vers l'endroit indiqué, je commençais à me dire que cet affrontement ne serait sans doute pas une partie de plaisir. Alors que je passais entre plusieurs bancsd'étudiant, j'entendis des paroles qui me firent renoncer à tout espoir de m'en sortir sans utiliser la magie. Pénétrant dans le cercle du duel, je fus soulagée d'entendre que personne ne pourrait nous interrompre, si ce n'est mon adversaire lui-même. Je sais ce que ça voulait dire, c'est une façon très simple de protéger tout le monde lors de duel où deux personnes trop puissantes s'affronte. Il suffit de quelques paroles d'un des deux protagonistes pour annuler la protection et je sais qu'il n'a aucune envie qu'on l'aide. C'était une chance pour moi.


"Je suis Alexander Glaussis, archimage de la tour, grand et puissant utilisateur de la magie élémentaire et psychique avec une spécialisation dans la magie du feu. J'ai, à ce jour, participer à cinquante-trois duels officiels et je n'ai jamais connu la défaite."

C'est quelque chose qui ne me manquait pas, l'usage avant un duel. J'attendis quelques minutes, le temps que les étudiants arrêtent de parler du nombre important de victoire de mon adversaire, avant de me présenter à mon tour.

"Earwen Ringeril, ancienne étudiante de la tour, utilisatrice de la magie dans tous ses détails. Je n'ai, à ce jour, participer à aucun duel officiel."

J'observais, comme à mon habitude pendant un affrontement et je voulais éviter d'utiliser ma magie le plus longtemps possible. C'est difficile de décrire comment je me sens dans ce genre d'évènement, ce n'est pourtant pas si différent d'un entraînement, le seul problème était ces regards posés sur nous, à l'affût du moindre de nos mouvements. Alexander se contentait de me regarder aussi, mais je ne suis pas idiote, je ne connais pas mon adversaire, soit il attaque le premier, soit l'on va continuer à se regarder. Cette situation dura un long moment avant que je ne décide d'agir, mais pas avec la magie.

Si tu souhaitais simplement me regarder, il suffisait de prendre mon apparence et de regarder dans un miroir. C'était inutile d'organiser un duel."

La réaction ne se fit pas trop attendre, les premières étincelles apparurent et c'est vers moi qu'elles fonçaient, j'attendis le dernier moment avant de me soustraire à leur trajectoire, les laissant exploser dans l'air. Tout d'un coup, il disparut, j'aurais dû m'y attendre lorsque je l'ai entendu dire qu'il utilisait la magie psychique, la situation n'était pas à mon avantage et je le savais. En plein milieu du cercle, j'essayais de me concentrer pour l'entendre, mais le bruit ambiant m'en empêchait, je n'avais qu'une chance. En plus d'être infime, j'avais qu'un temps d'action très court, je devais attendre qu'il agisse et à ce moment j'activerais mon sort. C'est derrière moi qu'Alexander réapparu, son poing était enflammé et alors qu'il allait m'atteindre, mes lèvres bougèrent légèrement, signe que j'invoquais ma magie. Une minuscule onde de choc s'échappa de mon corps faisant s'envoler mon adversaire qui dans un bruit sourd se heurta à la barrière de magie qui nous empêchait de blesser les autres. Il y avait de fines traces de magie noire dans ce sortilège, mais heureusement pour moi personne ne s'en est rendu compte. Ils devaient penser à une simple onde de choc, stupide créature. Quelques secondes passèrent avant qu'il se relève, un mince filet de sang coulait de son front. Ainsi je l'avais blessé, peut-être n'était-il pas si puissant après tout.

"L'invisibilité ne te suffira pas archimage, es-tu à ce point si faible pour utiliser pareille magie ?"

Essuyant le sang qui lui gênait le visage, il plongea son regard dans le mien. Le duel n'était pas fini, voilà le message qu'il m'envoyait et la seconde qui suivirent ne fit que le confirmer. Un éclair me frappa de plein fouet, un orage silencieux, signe d'une grande maîtrise. Il l'a invoqué pendant qu'il était invisible, ça m'apprendra à être trop prétentieuse. Un flash lumineux passa devant mes yeux, je venais de subir l'assaut d'un deuxième éclair. Hurlant un bref instant, je ne mis pas longtemps à m'écrouler au sol en me tordant de douleur. Il ne se retenait pas, son objectif n'était pas de remporté le duel, mais purement et simplement de me tuer. La vengeance est une chose redoutable, elle peut vous faire n'importe quoi. Péniblement j'essayais de me relever, chose que mon adversaire ne me laissa pas faire, posant son pied sur ma tête, il me força à rester allonger au sol. Peut-être était-il temps que j'utilise une magie plus puissante que celle que j'ai utilisé tout à l'heure, mais aurais-je le temps. Alexander préparait quelque chose, je pouvais le sentir et il fallait que je l'interrompe avant de le regretter. Des murmures devinrent des paroles, des paroles devinrent des cris, elle est là, je la sens autour de moi. Je la sens qui le brûle, elle le fait hurler, sa préparation est interrompue, enfin libre je me relève. Je la sens autour de moi, mon aura. Si belle, si puissante, si dangereuse, elle a faim. Cet archimage est trop puissant pour qu'elle reste calme, pour que je reste calme. Maintenant que le voile est tombé, il est inutile que je me cache. Ouvrant grand les mains, mes flammes noires apparurent, elles étaient semblables à deux colonnes de fumés noires prête à tout détruire. Mon regard était fixé sur l'archimage, il tremblait de peur, celle-là même que je pouvais lire dans ses yeux.

"Cela me rappelle des souvenirs Alexander, pas toi ? Tu ne peux pas t'enfuir et Maïra n'est pas là pour te sauver."
"Tu... tu vas... me... tuer ?"

Il me faisait pitié, mais je ne pouvais pas le laisser en vie, pas après ce qui venait de m'infliger et c'est la seule personne capable de briser la protection qui empêche les autres mages de me foncer dessus. M'approchant de lui, un petit sourire se dessina sur mon visage, signe que j'allais donner la mort. Mes mains enflammés et entourés de mon aura touchèrent son visage, le transformant en chair humaine liquide avant qu'il s'évapore. Savoir qu'il a souffert avant de mourir me fit éclater de rire, un rire qui fit froid dans le dos à toute la salle. Tous les apprentis commençaient déjà à fuir, mais de quoi avait-il peur ? Ils sont bien trop faibles pour m'intéresser, seul Maïra pouvait encore quelque chose contre moi dans cette salle et elle ne fit rien d'autre que me regarder. Était-elle vraiment surprise ?

Les apprentis en moins, il restait moins d'une vingtaine de personnes dans la pièce, c'était peut-être ma seule chance de sortir d'ici vivante. Prononçant les paroles adéquates, la protection disparut et la réaction ne se fit pas attendre. Plusieurs filets d'eau arrivèrent vers moi, imbéciles, que croyaient-ils ? La magie noire n'est pas aussi faible que celle des éléments, je me suis sous-estimée, il allait être très facile de sortir d'ici. J'ai oublié que cette magie leur est complètement inconnus, c'est un avantage non négligeable. Alors que j'approchais d'un des mages pour le tuer, ce que je vis m'étonna au plus haut point. Maïra était en train de s'occuper des autres magiciens, pourquoi faisait-elle ça ? La connaissant, ce n'est pas uniquement dans le but de m'aider, s'il existe une personne aussi ambitieuse que moi, c'est bien elle. Je sais ! Elle aussi voulait ce que j'étais venue chercher. Tournant les yeux vers elle, son sourire m'en dit bien plus qu'il ne m'en fallait. Sans détourner les yeux de ma camarade, je venais de tuer la dernière personne en vie ici, hormis nous.

"Merci Earwen."
"Merci ? Tu veux dire que tu..."
"Que je savais, oui, aurais-tu oublié les capacités de ma magie ? On cherche la même chose, alors aide-moi à détruire ce qui protège cet objet."

Que pouvais-je faire d'autres ? La tuer maintenant voulait dire que j'allais perdre un temps important à chercher où se trouve ce que je recherche et seule je serais peut-être incapable de détruire cette protection.

"Ai-je vraiment le choix ?"

Je n'eus pour seule réponse qu'un sourire en coin. Je la vis retirer sa coiffe, souffler dessus et retirer ce qui ressemblait à une pierre blanche. Elle m'annonça que c'était ce qu'on recherchait toutes les deux, mais qu'elle n'avait pas réussi à s'en servir à cause de quelque chose dont elle ignorait la cause. Je ne suis pas une experte en artéfact, mais je connais quelqu'un à Madorass, quelqu'un qui est versé dans les mêmes arts obscures que moi, on doit aller le voir. Je prévins rapidement ma camarade de fortune qu'il fallait commençait à partir maintenant, ensemble on arriverait peut-être à atteindre la capitale sans perte.



Dernière édition par Earwen Ringeril le Ven 9 Nov 2012 - 4:01, édité 1 fois
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Eräzelith Siriel



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Eräzelith Siriel
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Fiche de Personnage : Le résumé d'une succube



Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyJeu 8 Nov 2012 - 18:26

Depuis sa dernière victime il y avait eu un temps qui était passé. En effet la mage avait décidé de rester un peu dans l'ombre pour prendre tout le temps de réfléchir à son prochain coup. Sur la route elle était silencieuse, tellement qu'on pouvait les mouches voler ... Bien qu'il n'y en avait pas. En pleine foret, de jour en plus il y avait peu de chance d'en croiser. La seule compagnie qu'avait la démone était son cheval qui la portait jusqu'à Beolan. Car oui elle avait prévu une énième bricole là-bas il fallait dire que cette cité regorgeant de magie en tout genre était une vraie mine d'or. Elle avait entendu parlé d'un objet de nature magique et qui serait empli de pouvoir ... Mais comme toutes les légendes il fallait y croire à moitié. Selon ce qu'elle savait c'était une pierre, détenue par un mage dans la tour de magie et de couleur blanche. Son plan était comme toujours de frapper la nuit car c'était son moment de prédilection. Mais avant cela i y avait encore pas mal de route devant elle avant qu'elle arrive à Beolan. Les heures passèrent puis aux abords de la cité elle entrevue quelqu'un ou quelque chose. Cela ne l'intrigua pas plus après tout des centaines de voyageurs et de voyageuses entraient ou sortaient de la ville sans cesse. Cependant cette personne qu'elle vit semblait un peu sortir du lot, peut-être par son accoutrement ou autre chose, qui sait. Étant à cheval à une allure plutôt forcée elle ne put correctement voir de quoi il en retournait.

Mais ce n'était qu'un détail puisque pour le moment l'objectif le plus important était la tour des mages. Elle connaissait les lieux comme le fond de sa poche donc s'y retrouver une fois dedans serait un jeu d'enfant. Le problème résidait principalement dans le fait que Eräzelith ne savait pas où était exactement l'objet convoité et surtout qui le détenait. Que cela ne tienne elle fouillerai toutes les pièces et cachettes de la tour s'il le fallait ! L'heure était tardive malheureusement mais ce n'était pas encore le moment de passer à l'action. Toutefois la jeune fille tenait absolument à jeter un coup d’œil à la tour pour être sûr qu'il n'y avait rien de particulier à signaler. Les minutes s'écoulèrent puis elle arrive enfin devant les portes de la tour où son attention fût immédiatement attirée vers les gardes qui se trouvaient en masse devant les portes. Les lieux semblaient être fermés et si cela s'avérait être le cas ça compliquerai bien les choses. Elle avait posé sa monture à l'auberge quelques minutes auparavant et s'approchant des gardes elle voulut en savoir plus sur cet attroupement.

-"Excusez-moi monsieur mais puis-je vous demander pourquoi y'a t'il autant de gardes ici ? Il s'est passé quelque chose ?"-

La mage s'était adressée à un garde au hasard qui se trouvait devant les portes. Ce dernier pencha son regard vers elle puis lui répondit qu'un vol avait eu lieu il y a quelques heures. Quelqu'un se serait introduit ou était déjà sur place et aurait volé un objet d'une valeur magique inestimable. En même temps la tour était gavée de ce genre d'artefact mais elle sentait le drame venir. Le garde poursuivit en précisant qu'il s'agit d'une sorte de pierre blanche appartenant à l'un des mages les plus haut placés de l'institue magique. La démone écarquilla les yeux mais ne dit rien au risque d'attirer des soupçons, bien qu'infondés. Remerciant le garde des informations elle reprit la direction de l'auberge, abasourdis par ce qu'elle venait d'entendre. Ainsi il y avait quelqu'un d'autre sur l'affaire et cette même personne avait été plus rapide qu'elle. C'était inattendu mais surtout frustrant. Ce voyage n'avait donc servi à rien ! Que faire à présent ... La démone ne savait pas. Elle ne baissa pas les bras pour autant, car si voleurs il y a eu il doit forcément être en fuite, donc il ne pouvait pas être aussi loin que ça. Cependant elle ne regretta pas la nuit passée à l'auberge ...

En effet le soir même elle avait eu la chance de pouvoir écouter une conversation entre deux hommes qui étaient à l'auberge, certainement des voyageurs, qui parlaient explicitement de cette fameuse pierre qui lui était passée sous le nez. Curieuse comme elle était elle n'hésita pas à aller aborder les deux pour saisir l'occasion. Cela pouvait paraître bizarre d'aller aborder les gens comme ça mais c'était loin d'être son soucis ... Elle craignait quoi après tout. Après une longue discussion elle apprit que le présumé voleur était en fait une voleuse. Et le plus troublant ce fût lorsque l'un des deux la décrit, Eräzelith faillit avoir une attaque. La description ressemblait étrangement à ce qu'elle avait vu peu avant d'entrer à Beolan, cette personne qu'elle avait croisé que durant quelques instants. Il était bien évidemment peu probable que c'était bien elle mais cela valait le coup d'essayer. La démone y vit son intérêt comme toujours et en échange de leur dire vers où se dirigeait ils devaient accepter qu'elle vienne avec eux. La route qu'elle avait emprunté était celle venant de la capitale, Madorass. Cette route était utilisée que par les voyageurs transitant entre les deux villes, donc par simple déduction si le voleur était sur cette route en sens inverse à celui de la démone c'est qu'il devait se rendre à Madorass. C'était hasardeux mais c'était sa seule chance pour le coup. Les deux mercenaires acceptèrent par chance et prirent le cap dès le lendemain.

Mais malgré tout la succube restait vigilante car parmi ces deux bonhommes il y en avait un qui se nommait 'Romulus', le stéréotype parfait du grand abrutis pervers … Un esprit facile à manipuler en somme. Elle n'était pas leur alliée et comptait se retourner contre eux au bon moment mais il ne fallait surtout pas se faire remarquer. Au moment de partir elle vit qu'ils n'avaient pas de monture et que par conséquent elle était la seule à en posséder une. Eräzelith leur proposa donc de monter si ça leur chanter :

-"Vous n'allez pas faire tout le trajet à pieds ? Vous ne voulez pas monter ? … Enfin désolé pour toi Romulus mais toi tu ne pourra pas je pense que tu pèses au moins dix fois plus que mon cheval …"-

La mage sentait qu'elle allait aimer piquer le gros verbalement durant toute la durée de ce petit périple.
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Marcius L.Danuvius



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Marcius L.Danuvius
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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyJeu 8 Nov 2012 - 19:38

- Quoi mon poids ? Qu'est-ce qu'il a mon poids ? Et toi madame la ficelle, tu t'es vu un peu ? Tu veux qu'on parle de tes fringues déjà ?
- Romulus, ta gueule ! C'est pas le moment de chercher les embrouilles !
- Mais c'est elle qui m'attaque !

- Rien à foutre !

Romulus regarda la cavalière et l'hoplite dans les yeux, à tour de rôle. Il avait un regard assez accusateur, comme s'il soupçonné Marcius et Erazelith de préparer un mauvais coup contre lui. Il leur fit alors un signe avec ses doigts, signe pour dire qu'il allait les surveiller de près, chose qui avait tendance à exaspérer son ami. Mais comme il l'avait dis, ce n'était pas le moment de chercher les embrouilles.

- Pour vous répondre, non nous montons pas à cheval. Nous ferrons tout le trajet à pieds.

Monter un cheval ? Et puis quoi encore ? Faire tirer leurs paquetages par des boeufs ? C'était inenvisageable pour les deux hoplites. La question ayant trouvé sa réponse, ils ne s'attardèrent pas plus et se mirent en chemin. Cette voleuse avait pas mal d'avance sur eux et puisqu'elle était à pieds, il n'y aurait qu'à marcher d'autant plus vite pour la rattraper. La marche forcée s'imposait donc et de toutes les façons, leur nouvelle alliée n'y verrait pas d'inconvénients, elle était à cheval ! Mais avant de continuer ce récit, un petit retour en arrière serait fort appréciable.

Pour les deux mercenaires, tout a commencé lorsqu'ils furent convoqué par leur chercheur de tête. Ce dernier avait une nouvelle offre pour eux, une énième fois prometteuse, immanquable et ô combien facile. À l'entendre, c'était bien vrai. Une petite voleuse des bas quartiers qui s'était introduit dans un musée à Béolan pour y voler une pierre recouverte de peinture blanche découverte par des archéologues dans le désert, un objet de cérémonie appartenant à des vieilles coutumes d'une peuplade aujourd'hui éteinte. Le conservateur du musée, un vieux fou, serait prêt à payer une jolie somme à quiconque la lui rapporterait. Bien évidemment, tout ceci n'était qu'un tissu de mensonges mais, la question était de savoir si les deux mercenaires auraient acceptés le contrat s'il leur avait la vérité ... Bien sûr que non ! Pour eux, il était hors de question de se frotter à la magie d'une quelconque façon.

D'ailleurs, le fait qu'ils soient les seuls sur cette mission parce qu'il connaissait bien le client et qu'il avait eu l'exclusivité était faux. En réalité, c'était une histoire d'arrangements douteux et de primes au rabais, comme toujours, mais ça, il ne fallait pas le dire. Ne voyant donc aucun inconvénients à se faire de l'argent facilement, ils acceptèrent. Pourquoi remettraient-ils en doute la parole de Johann ? Pour des raisons qu'ils ignoraient surement, et c'était justement ça le problème. Le descriptif fournis par ce dernier était on ne peut plus clair. Une femme d'environ trente ans, petite de taille, le teint blafard et les cheveux longs et bleus. Inutile de préciser l'étrangeté de ses yeux ou même la couleur peu naturelle de ses lèvres, ça ne serait que perdre du temps ... Et puis, c'était trop dangereux.

Suite à cela, ils s'étaient mis en route pour Béolan. Là-bas, ils espéraient pouvoir obtenir de plus amples informations et notamment à propos de la dernière fois qu'elle aurait été vu et, si elle avait quitté la ville, la direction qu'elle aurait empruntée. Le trajet en lui-même n'était pas très long ni très fatiguant mais, il fut agrémenté de nombreuses disputes et de moultes bêtises toutes aussi gamines et stupides les unes que les autres, Romulus pouvait être fier de lui.

L'arrivée à la cité des mages leur mit le doute. Ils ne connaissaient pas la nature de cette ville pour n'en avoir jamais entendu parlé et encore moins pour l'avoir fréquenté. Mais, ce ne fut qu'un simple doute et pendant que Romulus faisait le tour des auberges pour obtenir des informations, Marcius avait vainement cherché le musée dont parlait Johann. Pire encore, il avait découvert, grâce à l'aide de quelques passants, l'existence de la tour des mages mais aussi, le vol qui avait eu lieu là-bas, peu avant leur arrivée. Sur place, on lui avait appris que la pierre blanche était un objet d'une puissance magique toute particulière et que celui qui l'avait dérobé devait surement savoir quoi en faire et que par déduction, il devait maîtriser la magie.

C'était à ce moment précis qu'il s'était rendu compte de la fourberie de leur chercheur. Il l'avait beaucoup insulté d'ailleurs et il s'était promis de le rappeler à l'ordre dès que tout ceci serait terminé. En revanche, il n'avait pas abandonné parce que d'une part, rompre un contrat ruinerait leur carrière et d'autre part, ils n'allaient pas se défiler devant la magie. Ils préféraient certainement l'éviter mais, maintenant qu'ils étaient aux pieds du mur, il fallait aller jusqu'au bout. Il retourna ensuite chercher Brutus, qu'il retrouva niché sous une barrique à festoyer généreusement avec ses nouveaux copains dans une taverne quelconques des ruelles de Béolan. Il lui expliqua la situation et s'enquit de sa pêche aux bonnes infos.

Il avait appris qu'elle avait quitté la ville mais aussi, qu'elle était accompagnée d'une autre personne. Un individu de sexe féminin. C'était bien maigre mais, c'était déjà ça. Au moins, ils savaient qu'elle n'était plus ici. Buvant et parlant entre eux de cette affaire, ils furent interrompu par une jeune femme d'environ vingt ans. Cette dernière, répondant au nom de Erazelith, les avait écoutés et, chose incroyable, elle avait croisé la personne dont il parlait, du moins, son descriptif correspondait à ce qu'elle avait vu. L'accord fut vite conclu, elle venait avec eux et en échange, elle leur dirait par où était-elle partie. Les deux hoplites n'avaient qu'une parole, bien évidemment, et aussi firent-ils équipe dès le lendemain matin pour se rendre à Madorass, la prétendue destination de la voleuse.

Quoi qu'il en soit, à l'heure où ils étaient partis, ces deux femmes devaient être proches de la ville. Il serait impossible de les rattraper, même en marche forcée, mais, il serait possible de les prendre de court en pleine ville, au moment où elles s'y attendraient le moins. Maintenant, la capitale était très grande, il ne serait pas non plus facile pour eux de les retrouver dans tout ce beau monde mais ça, c'était l'affaire de leur bonne étoile. En somme, tout devrait aller pour le mieux, enfin presque ...

- Hey ! Ta mère serait pas boulangère ? Non parce que t'as de sacrées belles miches !

... Tout le trajet fut ponctué de ce genre d'affirmations douteuses, de sous-entendu égrillards ou encore, quand Romulus se sentait en confiance, de quelques ouvertes avances envers la cavalière. Au début, Marcius le reprenait à chaque fois mais, à force, il finit par fatiguer et il le laissa finalement faire ce qu'il avait envie de faire. D'ailleurs, ce n'était pas vraiment son problème, Erazelith n'avait pas besoin de lui pour remettre Brutus à sa place. Tout ceci prit fin lorsque Madorass se présentait à eux, avec bien évidemment, sa gloire et son prestige mais aussi les deux escamoteuses et la fameuse pierre. Ce n'était pas le moment de faire des bêtises et Danuvius s'assura personnellement que Romulus l'avait compris.
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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyVen 9 Nov 2012 - 3:52

Jour de l'arrivée dans la capitale.

"Je n'en peux plus de marcher Earwen, faisons une pause de quelques minutes, par pitié."

Pas le temps, nous n'avions décemment pas le luxe de jouer avec lui. Mais il est vrai que nous marchions depuis trop longtemps pour continuer comme ça. De plus que Madorass est encore loin, soupirant, je quittai la route pour m'asseoir au dos d'une grosse pierre. Maïra fut soulagée de me voir m'asseoir, à en juger l'état de ses chaussures, la marche ne devait pas être confortable pour elle. Je la voyais tenir fermement l'objet dans sa main, je lui ai demandé plusieurs fois de me laisser voir cet objet, mais il n'y avait rien à faire, elle ne voulait pas que je le touche ou lui prenne des mains. Sa magie lui avait révélé mes intentions, celle de la tuer, mais je ne peux pas faire ça sans connaître l'histoire qu'il renferme et l'obstacle de la protection m'interdit de faire ce que je veux. Au lieu de parler de ça, une question me trottait dans la tête, tournant la tête vers elle je la voyais en train de me fixer.

"Je sais ce que tu veux et je vais te répondre puisque nous n'avons rien d'autre à faire."

Ce que je pouvais détester cette magie, celle qui contrôle l'esprit, lis les pensées. Selon la moralité de l'utilisateur, cette magie peut s'avérer trop dangereuse et Maïra n'est pas ce qu'on appelle une enfant de coeur. Je ne pouvais cacher mon agacement quand je l'entendis parler, c'était bien impossible d'espérer avoir une réelle conversation avec elle. Toute puissante qu'elle est, la magie noire ne permet en aucun cas de se protéger contre ça. En combat il suffit de faire le vide dans votre tête et votre esprit, mais quand tout va bien et que vous tenez seulement à vous reposer, rien ne vous protège.

"Si le garde de la tour ne nous a pas laissé entrer c'est pour plusieurs raisons. La première est que je ne suis pas très appréciée par les magiciens de la tour, ils ne m'ont pas directement dit de ne jamais revenir les importuner, mais c'est comme ça qu'ils le voyaient. Il faut croire que je fouinais trop là où il ne fallait pas et la deuxième et dernière raison, c'était toi. Tu n'es pas quelqu'un en qui on peut faire confiance, surtout dans un monde où l'apparence est la première chose que les humains jugent. Et te connaissant je sais que leur non-confiance en toi est parfaitement justifié."

Nous partîmes toutes les deux dans un rire franc, je ne pouvais pas en vouloir à ces gardes, ils avaient raison après tout. Notre ambition est très dangereuse surtout si celle-ci est accompagnée de puissantes magiciennes. Il était temps de repartir, m'aidant de mes mains, je me mis debout. M'approchant de Maïra, je lui tendis une main qu'elle prit, désormais toutes les deux sur nos jambes, nous repartîmes en direction de la capitale. Rapidement, nous tombâmes sur une patrouille de six gardes. Il y avait donc des rondes sur cette route, j'étais surprise, c'est bien la première que j'en voyais une depuis notre départ de Beolan, alors que je voulais esquiver la troupe, Maïra me retint par le bras.

"Amusons-nous un peu, qu'en penses-tu ?"
"..."
"Je suis parfaitement au courant de la faiblesse de ta magie, alors contente toi de couvrir mes arrières si tu tiens tant à ne pas t'épuiser."

Résigner, je fis un pas en arrière, laissant ma camarade prendre les devants. Elle rangea la pierre dans sa poche, j'avais cent fois le temps de lui voler, mais le problème est toujours présent, l'objet est protégé et tant que nous n'avons pas vu l'expert en artéfact, je préfère ne rien tenter. Il ne restait quelques minutes avant la rencontre avec les gardes, je pouvais déjà entendre leur conversation qui n'avait rien pour me rassurer. Ils parlaient de nous et des évènements de la tour, la capitale était donc déjà au courant de notre méfait. Maïra se déplaça sur le bord de la route et passa sans qu'il la remarque, son apparence lui permettait ce genre d'action, si en plus elle avait utilisé sa magie il était impossible pour des gardes sans talent magique de se rendre compte de sa présence. C'est donc ça qu'elle appelait s'amuser, se moquer complètement de moi ? Elle a bien de la chance que j'ai besoin d'elle, je saurais me venger le moment voulu. Ce que je redoutais arriva finalement, l'un des six hommes me tira violemment les cheveux pour apercevoir mon visage. Ils avaient parfaitement le droit de faire ça, à l'image de leur maître, les patrouilleurs sont des hommes sans aucun scrupule. L'image de mes yeux noirs le regardant le fit lâcher prise, mais mirent en alerte les autres hommes. Ils se mirent en garde et commencèrent à me demander de me rendre sans faire d'histoire.

"Vous tenez vraiment à ce que je me rende sans me défendre ?"

Un grand sourire se dessina sur mon visage et cette fois c'est Maïra qui commença à avoir peur. Elle savait ce que je préparais, aussi stupide que cela puisse paraître, je trouvai l'idée amusante. À l'écart, elle me regardait je le sais, j'aurais aimé lui faire signe, mais je ne la voyais pas, je voyais simplement son vêtement entre deux gardes. Levant mes bras, qui se trouvaient le long de corps, je joignis mes mains devant moi et m'agenouillai devant eux. Je prenais un risque en faisant ça, mais l'envie de rentrer à Madorass en tant que prisonnière était au-delà de toutes formes de prudence. Baissant la tête comme dernier signe de reddition, j'attendis une chose, qu'on me mette les fers. Action qui tarda, ils ne comprenaient visiblement pas pourquoi je faisais cela et à vrai dire moi-même je ne le savais pas clairement. Je n'avais aucune idée d'où j'allais atterrir et comment j'allais me sortir de cette situation. Je vis l'un des gardes s'approchaient de moi grâce à son ombre, m'attrapant par les poignets, il me souleva comme si je n'étais qu'une plume. J'entendis un bruit de métal s'entrechoquant, bougeant les yeux en direction du bruit, je vis un garde en train de sortir le parfait attirail pour prisonnier. Une lourde chaîne de fer sur laquelle se trouvait plusieurs anneaux, nul besoin d'être devin pour comprendre que cette chose m'était destinée. Deux anneaux commencèrent à me lier les chevilles entre elles, je n'avais qu'une petite chaîne de quelques centimètres pour marcher. Violemment on me reposa au sol, les anneaux en charge de m'occuper les mains ne mirent pas longtemps à arriver. Cette fois aucune chaîne se trouvait entre les anneaux, mes mains n'avaient plus la moindre marche de manoeuvre. Un dernier s'enroula autour de mon cou, je n'étais plus qu'une prisonnière incapable de la moindre action.

"Une dernière chose et tout sera parfait."

Je le vis sortir deux clous de son sac afin de les donner à son collègue, que voulait-il faire avec ça ? C'est une question que j'allais bientôt regretter, complètement à sa merci, je vis ses doigts graisseux s'approchaient de ma bouche. Une chose est sûre, j'allais avoir mal, très mal. Il tira sur mes lèvres de toutes ses forces, l'autre approcha et planta les objets dans mes lèvres. Si j'avais pu hurler de douleur, je l'aurais fait, ça faisait horriblement mal et je ne pouvais rien faire pour atténuer la douleur. J'étais, en plus d'être incapable de bouger, incapable de parler. De grosses gouttes de sang noir tombèrent sur la route, ça pour perdre du sang, j'en perdais. À tel point que ma bouche était infestée par ce goût horrible. Je souffrais c'était indéniable, mais dans mon malheur, je me disais que cela aurait pu être bien pire. S'ils m'avaient coupé la langue, tout aurait été fini.
La troupe fit demi-tour, après tout on était plus proche de Madorass que de Beolan et bien plus que ce que je pensais. À peine quelques heures après ce douloureux traitement, nous arrivions dans la capitale. Maïra était toujours là, je la sentais, mais je ne pouvais la voir. Je ressemblais à une véritable épave, la fin du voyage fut particulièrement éprouvante. Je ne pouvais suivre le rythme des gardes et plusieurs fois je me suis retrouvé la tête contre le sol. Je n'ai pas le moindre souvenir des derniers kilomètres, la fatigue combiné au sang que j'ai perdu avait eu raison de moi, je me suis évanouie. D'après les hématomes qui parcouraient mon corps, je pouvais deviner que les gardes ne m'avaient pas portée sur leurs épaules, mais plutôt traîner derrière eux. Je n'avais plus la notion du temps lorsqu'ils me jetèrent dans ce qui ressemblait à un cachot, au moins mon calvaire s'était arrêté, mais pour combien de temps ?
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Eräzelith Siriel



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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyDim 11 Nov 2012 - 20:15

Le voyage entre Beolan et Madorass fût assez rempli. En fait la démone s'était occupée à s'amuser avec Romulus car ce dernier selon elle était assez ridicule quand il s'énervait. Dès que la moindre occasion se présentait elle n'hésitait pas à lui dire des phrases assez aiguisées comme lui faire remarquer qu'il pesait presque 150 kilos à lui seul ou bien qu'il était loin d'être quelqu'un possédant de la beauté, voir au contraire qu'il possédait de la laideur. Bien évidemment elle ne lui disait pas ça ouvertement mais toujours sous des sous-entendus ou des insinuations. Elle se demandait à un certain moment s'il le faisait exprès ou pas mais au vu des choses il était naturel et c'était cela le plus effroyable. Lorsqu'il lui répondait en revanche elle ne disait rien elle ne se sentait pas vraiment atteinte après tout elle savait qui elle était contrairement à certain ... Les heures s'enchainèrent puis l'arrivée à Madorass s'approchait à grands pas. C'était dans la capitale où tout avait commencé pour la mage, elle se souvenait de cette nuit où pour la première fois elle avait découvert sa vraie identité et qu'elle s'était mise en quête de sang.

Cependant peu avant d'arriver dans la cité il y avait des traces étranges sur la route principale. Cette route était très fréquentée et voir ceci ne devrait pas vraiment étonner ce qui fût le cas pour les deux mercenaires. Mais Eräzelith était interloquée par ces 'taches' on aurait dit avant d'essayer de comprendre ce que c'était car ça lui rappelait quelque chose. La jeune fille ne s'était pas arrêtée pour mieux regarder mais étant donné qu'elle devait aller lentement avec son cheval car ses deux compagnons étaient à pieds ça lui laissait le temps de voir. Puis sans dire un mot elle finit par comprendre de quoi étaient faites ces taches. Cela la surprit grandement, voir extrêmement. Si elle ne disait rien les deux hommes avaient quand même pu remarquer qu'elle semblait bizarre ... C'était du sang de démon. La même couleur quand ça s'oxydait, car les taches dataient de quelques heures, la même 'texture' au regard il n'y avait strictement aucuns doutes. Mais la question était alors comment était-ce possible ? Il y aurait une créature du Vein qui aurait été blessée et qui se serait rendue à Madorass quand même ? La mage comptait bien en savoir plus là-dessus et elle savait par où commencer. Une fois à l'intérieur des enceintes de la ville elle se décida de passer à l'action.

-(Le meilleur à faire serait de questionner un des gardes des grandes portes sur qui est entré récemment. Mais il ne me le dira jamais, à moins que ...)-

Ce fût à ce moment qu'elle expliqua aux deux mercenaires qu'en réalité elle avait une affaire urgente à faire et que cela lui prendrait pas plus d'une heure. Prétextant rapidement qu'elle devait rendre visite à sa grand-mère mourante qu'elle n'avait pas vu depuis 6 mois elle leur avait donné rendez-vous dans la place du marché pour qu'ils puissent se rejoindre de nouveau. Sans attendre elle reprit la direction du poste de garde avec pour espoir de savoir l'identité de ce démon. Il y avait un petit poste avec trois gardes à l'intérieur, c'était eux qui se chargeaient de noter les entrées et les sorties par les grandes portes de la ville. Il y avait d'autre postes bien sûr car il s'agissait d'un travail d'envergure mais Eräzelith s'en approcha d'un puis tenta d'aborder l'un des gardes.

-"Bonjour !"-
-"C'est pourquoi ?"-

On ne pouvait pas dire qu'il était bien aimable avec la succube. Typique de Madorass ce comportement … Elle ne comptait pas se laisser faire ainsi elle savait qu'il refuserait de lui dire quoique ce soit donc c'est à ce moment qu'elle utilisa un peu de ses 'facultés persuasives' magique. En même temps qu'elle prononça son premier mot ses yeux devinrent le temps d'un instant rouge/orange puis elle prit une voix plus charmeuse que d'habitude, elle tentait de placer le garde sous son charme par ses pouvoirs de succube, c'était la meilleur chose qu'elle savait faire en temps que tel.

-"Vous faites un travail dur et harassant, mais voyez vous avez devant vous une pauvre personne qui souhaiterai que vous lui rendiez un petit petit service … Vous ne me le refuseriez pas, non ?"-

Il ne restait plus qu'à découvrir si son ensorcellement avait réussi ou pas. Le garde se frotta les yeux puis semblait comme gêné. Il fixa la jeune fille puis d'un seul coup semblait se détendre … Son attitude avait rudement changé il était à présent beaucoup plus avenant. Le charme avait donc fonctionné, une grande première pour la démone qui avait à maintes reprises échoué à ensorceler ses victimes.

-"Comment pourrai-je refuser cela à une si charmante jeune dame. Demandez-moi ce que vous voulez ! Si c'est en mon pouvoir bien sûr …"-
-"Je cherche quelqu'un en fait et malheureusement je l'ai perdue de vue avant d'entrer à Madorass."-

Elle lui décrivit le portrait de la voleuse dont les deux mercenaires lui avaient fait part à Beolan. Ayant fait la liaison entre ce sang, la voleuse et l'objet volé elle s'était dit que ce sang pouvait bien appartenir à la voleuse et que par conséquent cette dernière était une démone. Cela partait d'une réflexion simple : Une pierre censé contenir un très grand pouvoir magique a été dérobée. Le présumé voleur s'est enfuit vers Madorass et selon sa description physique, un démon aurait toutes ses raisons de convoiter un tel objet. Et pour finir il y avait son propre sang sur la route ... Ça ne laissait pas beaucoup de doutes. Elle voulait quand même essayer cette piste car après tout elle y perdait quoi ? Le garde fouilla donc ses registres puis après quelques minutes releva sa tête vers la jeune fille et lui dit qu'il y avait bien une personne correspondant à cette description physique mais qu'elle a été emmenée aux cachots. Pourquoi donc ? Les gardes l'avaient reconnu quand ils l'ont aperçu et elle correspondait au profil de la voleuse. Bref, malheureusement l'homme ne pouvait pas plus l'aider car il n'avait pas assez d'autorité pour pouvoir lui faire accéder aux geôles. Mais il lui indiqua que son supérieur, le superviseur des postes de garde, pourrait l'aider. Il alla donc avec elle et convaincu le chef en mentant. Expliquant qu'elle était une inspectrice spéciale au service du royaume, couplé avec un autre tour d'envoutement de sa part, le superviseur finit par accepter de la conduire au cachot et plus précisément devant la cellule de la présumée voleuse.

Quelle chance ! Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'elle avait pu faire ça … Elle avait sous-estimé ses talents de succube concernant l'envoutement et maintenant qu'elle savait que ce pouvoir se révélait très utile elle se sentait plus en confiance. Cela ne devait marchait que sur les faibles d'esprit surement … Comme l'autre gros mercenaire. Le chef superviseur arriva donc devant une cellule et affirma que la voleuse était bien son occupante.

-"Je sais pas ce qu'une inspectrice royale à quelque chose à faire de toi, mais tu as de la visite en tout cas."- Dit-il en s'adressant à la voleuse.
-"Je vous remercie. Si vous pouvez nous laisser seules quelques minutes le temps que je procède à mon interrogatoire … Cela servira à faire avancer l'enquête."-
-"Comme vous voulez."-

Une fois qu'il était complètement hors de vue Eräzelith se tourna vers la cellule en affichant un grand sourire. Elle resta quelques instants silencieuse puis se décida à y aller de manière très franche.

-"Bien bien ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à voir cela."-

En voyant en chair et en os la démone elle n'eut plus aucun doutes là-dessus. Rien que ses yeux montraient clairement son appartenance au monde du Vein, ou alors il s'agissait d'une maladie très rare qui rendait les yeux complètement noirs … Du moins elle n'avait encore jamais vu d'humaine possédant la peau aussi pâle, des cheveux pareils et des lèvres mauves. Non sur ce coup-là c'était impossible de se tromper.

-"Tu te demande surement qui je suis. Rassures-toi je ne suis pas une inspectrice, ce gros con m'a cru c'est tout. En revanche moi je sais qui tu es et puisque je veux être franche, on vient du même endroit toutes les deux, du même monde … Et ce n'est pas Feleth."-

Elle se colla aux barreaux en enroulant ses mains autours de deux puis proposa une offre à la démone, une offre qu'elle avait réfléchis depuis qu'elle avait vu les traces de sang.

-"Tu as la pierre, mais j'ai bien peur que tu n'es pas la seule à la convoiter. Et je sais aussi que tu brûle d'envie de sortir d'ici, mon offre est donc toute simple ma jolie : Disons que tu partages ton trésor et en échange moi je te fais sortir. Enfin quand je dis partage, si réellement cette pierre est aussi puissante qu'on le dit, ça ne devrait pas poser problème … Mais sinon."-

Elle s'écarta de la cellule mais laissa les mains agrippées aux barreaux. Soudain elle se souvint d'un détail qui avait une part d'importance mine de rien.

-"À l'extérieur il y a deux mercenaires qui sont à ta recherche et ils n'ont pas l'air de rigoler. Je pourrai aussi bien leur dire où tu es et à trois contre un ça ne serai pas simple. Mais je connais les démons j'en suis moi-même une donc je te propose aussi, si tu acceptes mon offre, qu'on les tue."-

Eräzelith avait gardé un large sourire malicieux sur son visage pendant tout le discours. Elle était curieuse de savoir ce qu'allait faire la prisonnière mais si dans le cas où elle refuserait il y aurait dans ce cas un problème, il faudrait donc procéder par une autre manière …
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Marcius L.Danuvius



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Marcius L.Danuvius
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Race : Humain
Classe : Hoplite
Métier : Mercenaire
Croyances : Aucune
Groupe : Solitaires

Âge : 33 ans

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Fiche de Personnage : Ma fiche


Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyLun 12 Nov 2012 - 16:45

Sa grand-mère mourante qu'elle n'avait pas vu depuis six mois ? Les deux hommes étaient perplexes. C'était une excuse tout à fait logique mais aussi une excuse qu'ils connaissaient très bien. Marcius pour l'avoir souvent entendu et Romulus pour l'avoir souvent utilisé. C'était douteux mais, ce n'était que leur propre expérience. Peut-être qu'elle avait réellement une grand-mère mourante. Quoi qu'il en soit, elle ne leur laissa pas vraiment le temps de lui répondre. Elle leur fixa la place du marché comme lieu de rendez-vous et leur informa qu'elle ne serait pas longue. Pourquoi pas mais, il fallait tout de même rester vigilant.

Disparaissant dans la foule, les deux hommes restèrent un moment aux pieds de la grande porte. Mardorass était la prestigieuse capitale de l'empire et ils se souvenaient de leur ancien statut d'esclaves. Il y avait beaucoup de mauvais souvenirs dans le tas mais, il y en avait aussi quelqu'un. Quelques agréables rencontres, des moments de camaraderies ou même des festivités. C'était une note fraîche dans cette ardente mélodie qu'était leur passé.

- Tu penses qu'on pourrait rendre visite à quelques-unes de nos anciennes maîtresses ?
- Tu devrais arrêter de penser avec ta fourchette Romulus. Si on va les voir, on n'en ressortira jamais.
- Ouais mais on a quand même passé de bons moments avec elles.
- Faire le putain pour satisfaire Mademoiselle, je n'appelle pas ça passer un bon moment.
- Ah bah ça, ça ne m'étonne pas, t'as toujours étais un coincé du cul.

- Ouais, c'est ça. On devrait se rendre à la place du marché.

Dit-il en emboîtant le pas. Il y avait beaucoup de monde ce jour-là et les ruelles qui menaient à la place étaient bouchée. Ils avaient dû bousculer pas mal de monde pour se frayer un chemin au travers de cette masse compacte. Quoi que, c'était toujours plus facile pour Marcius que pour Romulus. Un géant comme lui, ça ne passait pas inaperçu. La place quant à elle était très grande et aussi, très populaire. Il y avait là bon nombre d'échoppes et de boutiques vendant d'absolument tout ce qui pouvait se vendre. Beaucoup d'affaires se faisaient ici et aussi, beaucoup de chiffre mais, gare aux arnaques et aux voleurs. De toutes les façons, les deux mercenaires n'avaient pas d'argent sur eux ... Et c'était ça le problème.

- Je meurs de faim ! Regarde-moi cette viande un peu ! Mon estomac l'appel !
- Juste en train de rôtir sous nos yeux. Et puis l'odeur en plus !
- Et on ne pas y toucher !!!
- Bah oui parce qu'on a pas d'argent.
- Et bien si on en a pas, on va en trouver !
- Bah oui ! C'est évident ! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ?
- Parce que t'es un connard ?
- Ta gueule ! Je me foutais de toi là ! Où tu vas le trouver ton argent ?!
- Et bien ... On a qu'à sortir le linge sale ?
- ... Ici ? T'es pas sérieux ?
- Bah quoi ? L'autre a dit qu'elle revenait dans une heure, ça nous laisse le temps !
- Oui mais ...
- Mais quoi ?
- T'es sûr que ça va marcher ?
- Bah ça marchait bien avant, pourquoi ça ne marcherait plus maintenant ?

- Ouais, c'est pas con ... Bon, on va aller au milieu là, c'est grand et dégagé.

Le centre de place du marché était effectivement un terrain de prédilection pour ce genre d'animation. Le principe était simple, on se battait jusqu'à ce que l'un des deux adversaires abandonne. Pas d'armes ni d'armures, pas de règles, pas d'arbitre, on gueule fort et surtout, pas de fair-play ! De quoi captiver la foule et réveiller sa générosité.

- Je t'ai pas dit mais, j'ai toujours pas digéré la fois où t'as comparé ma gueule à mon cul.
- Faut dire que vous avez un point commun, il n'y que de la merde qui en sort.
- Peut-être, mais la merde ça a du goût et je t'accuserai de ne pas en avoir.
- De la part d'un buveur de purin, je prendrai ça pour un compliment.
- Purin certes, mais ce n'est pas moi qui broute en cachette.
- Je croyais qu'il n'y avait pas de tabous chez les Brutus ?
- Bah t'es l'exception qui confirme la règle, connard.
- Tu peux parler, au lit, t'es aussi fade qu'une bite d'ours.
- Couillard.
- Bourse molle.
- Purineur.
- Fils d'unijambiste.
- Ramasse merde.
- Tête de noeuds !
- ... Fumier !


La traditionnelle joute verbale terminée et le public captivé, il ne restait plus qu'à en venir aux mains. Romulus avait au préalable déposé son casque non loin de la scène, ainsi les passants pourraient donner quelques pièces. Les deux hommes se foncèrent dessus, littéralement, puis lorsqu'ils s'entrechoquèrent, chacun essaya de repousser l'autre. De ce point de vue, Romulus avait l'avantage et après quelques secondes de résistance, Marcius fut projeté en arrière. Brutus affichait un sourire narquois, pour lui, le combat était déjà gagné. Marcius ne se démonta pas pour autant et revint une fois de plus à l'attaque en tentant un coup de tête dans le milieu. En bélier, il fonça sur son adversaire mais, il fut intercepté par la grosse main de Romulus. Ce dernier lui avait attrapé la tête et stoppé dans son élan. Il le relâcha d'ailleurs mais lui colla un magnifique crochet par la suite.

Danuvius avait l'impression que le ciel lui était tombé sur la tête. Profitant de son étourdissement, Brutus le saisi par la gorge et le souleva d'une seule main. Par réflexe, l'hoplite attrapa les mains de son adversaire mais, il dût les lâcher bien vite lorsque son front heurta celui de Romulus. S'échouant lamentablement au sol, Caius posa son pied sur les côtes de son ami, qui essayait en vain de se relever, et le plaqua contre le sol, en comprimant fortement sa poitrine. Marcius serrait les dents et hurlait à voix étouffée. Pour Romulus, c'était déjà la fin du combat, malheureusement, c'était sans compter sur les réflexes de Lucius !

Ce dernier lui envoya un formidable coup de pied dans les boules et, voyant qu'il commençait à perdre son équilibre, il le repoussa en arrière. Romulus s'étala de tout son poids au sol. Encore sonné, Marcius reprit difficilement sa respiration alors que son ami se tordait en se tenant la bourse. Ne laissant pas le temps à ce dernier de récupérer, il enchaîna quelques descentes du coude sur son thorax puis, se plaçant au-dessus de lui, une bonne série de coups de poings en pleine figure. Romulus ne resta pas sans réagir et le dégagea d'un simple rebond. Danuvius se réceptionna plutôt bien. Il se releva rapidement et voyant que Brutus cherchait à en faire autant, il lui donna un coup de pied en plein ventre, ce qui eut pour effet de l'allonger sur le dos, puis enchaîna avec quelques coups fermes sur ses côtes.

Romulus avait du mal à réagir mais, il finit par saisir le pied de son adversaire et, sans trop d'effort, il repoussa Marcius en arrière. Il perdit l'équilibre et tomba une fois de plus. Le contact avec le sol n'était pas facile ... Caius se releva tant bien que mal mais une fois de plus, Danuvius fut plus rapide. Il rappliqua avec un coup de pied semi-circulaire qui n'eut pour effet que de le faire reculer d'un pas. Il doubla avec un balayage tournant qui ne fut guère plus efficace. La troisième attaque consistait en un coup de pied frontal qui fut intercepté. En un tour de bras, Romulus fit voltiger son adversaire, le faisant alors tourner sur lui-même en plein air avant de percuter le sol.

La torsion exercée sur sa jambe était forte et il l'avait bien senti, c'était affreusement douloureux. Caius ne le laissa pas se relever. Il enchaîna de plusieurs coups de pieds, parfois dans le ventre et parfois même en plein visage. Une fois qu'il l'eut ramené aux pieds des passants qui avaient formé un cercle autour de la scène, il le saisit par le col et par les bijoux de famille. Il le souleva dans les airs et le fit tourner.

- Pas la toupie !

Romulus le jeta ensuite au loin et Marcius, planant littéralement, finit sa course à même le dallage, le percutant de tout son être et roulant lamentablement dessus. Se retournant difficilement sur le dos, il serrait les dents et essayait de se relever, malgré la douleur et les nombreuses blessures que sa chute lui avait occasionnés. Romulus courut vers lui puis, sauta en levant les bras. Danuvius se dégagea heureusement à temps et son adversaire ne frappa que le sol. Se relevant, il fit un bond en avant, tête baissée, et frappa Romulus au ventre. Le coup de bélier étant assez puissant, ce dernier recula de quelques pas, se pliant au passage. Marcius enchaîna d'un coup de pied crocheté en pleine tête puis d'une descente du coude pour le mettre à genoux. Poursuivant dans son élan, il utilisa ses deux bras pour retenir la jambe gauche de Romulus dans les airs puis, il fit une pression sur sa cheville en la tournant dans un angle peu naturel. Il espérait ainsi, et avec la douleur occasionné, le forcer à abandonner.

Mais Caius était tenace et, même s'il suait beaucoup et que son visage rougissait à vue d'oeil, il ne céda pas. Il tenta dans un premier lieu de se défaire de la prise en forçant sur sa jambe, ce qui ne fit qu'augmenter sa souffrance, puis, il tendit ses bras et se servi de l'appui qu'il avait grâce à la prise pour soulever sa jambe droite et l'envoyer pile entre les deux patates de son adversaire.

- Dans ta gueule !

Marcius hurla et lâcha Romulus pour se tenir la bourse. On avait pu entendre le public s'exclamer. Visiblement, le combat les captivait grandement. Brutus se releva en titubant. Il se retourna vers Danuvius et lui mit une formidable baffe. Le claquement de l'air était retentissant. Il enchaîne, les unes après les autres, jusqu'à le pousser aux limites du terrain. Il l'attrapa ensuite par le cou et lui mit un coup de tête monumental.

Trébuchant, Lucius sentait ses idées brumeuses. Il aperçut d'ailleurs, dans un moment d'inconscience, une personne assez particulière dans le public. Là où il n'y avait que des hommes, une jeune fille se tenait debout aux premières loges. Il en était sûr, elle n'était pas là il y avait quelques minutes de cela, surement avait-elle été attirée par l'attroupement. Jeune, plutôt petite de taille, mais habillée d'une manière peu conventionnelle. Toute de noir vêtue, elle avait un chapeau à pointe, une robe garnie aux nuances violettes et des gants longs. Marcius s'en étonna un peu, qu'est-ce qu'une jeune fille comme elle et habillée comme elle venait faire ici ? Ce n'était pas un spectacle pour les jouvencelles !

- C'est par là qu'il faut regarder !

Dit Romulus en l'attrapant par la cape. Il le releva bien malgré lui et, s'assurant qu'il puisse tenir sur ses deux jambes, il lui mit un coup de pied frontal qui le fit reculer d'une bonne dizaine de pas. Heureusement, il ne perdit pas l'équilibre. Brutus ricana et sous l'encouragement de la foule, il fonça vers son adversaire, poing levé. Manque de bol pour lui, Marcius exécuta un saut chassé en pleine tête, renversant sa vitesse contre lui et le faisant violemment basculer en arrière. Romulus avait senti sa mâchoire craquer et il s'était mal réceptionné. Mais, il avait la tête dure et cela ne fut pas suffisant pour le clouer au sol. Il se releva et mit son adversaire sur ses épaules, à l'horizontale, avant de le laisser retomber sur son genou. Le dos de Marcius heurta la jambe de Brutus et se plia en deux. La douleur était foudroyante ! Il n'arrivait même plus à respirer.

- T'as du mal à respirer ?
- Oui ...
- Et bien on va débloquer ça !


Il l'attrapa par la gorge l'envoya contre une échoppe en un seul geste. Il le rejoignit ensuite et martela sa poitrine de plusieurs coups avec le plat de sa main. Le public comptait les coups en levant les bras et en indiquant le nombre avec leurs doigts. Maladroitement, l'un des hommes présents donna une claque sur l'arrière de la tête de la jeune fille et fit tomber son chapeau ... Ainsi qu'une étrange pierre blanche dissimulée en dessous.

Lorsqu'elle heurta le sol, elle se pencha précipitamment pour la ramasser mais, en se relevant, elle constata que les deux mercenaires la fixait avec un air interloqué. Romulus avait même arrêté de frapper. Un court moment de silence puis, la jeune fille tourna les talons.

- Mais bouge ton gros cul Romulus !

Hurla Marcius en se dégageant. Il se précipita vers son équipement qu'il avait laissé au sol et le renfila aussi vite qu'il le put. Cela ne lui prit pas plus de dix secondes, après quoi il fonça vers la foule en criant aux passants de se dégager et en n'hésitant pas un seul instant à les bousculer.

- Attend, t'as oublié l'argent !

Cria Romulus en ramassant son casque. Il s'engouffra à son tour dans la foule. La jeune fille pressait le pas, elle se faufilait au travers de la foule sans trop d'encombres mais Marcius la talonnait. Romulus était à la traîne lui, avec son énorme corpulence et son équipement, ce n'était pas une tâche aisée que de suivre son ami. D'ailleurs, il prit le temps de s'arrêter au rôtisseur et d'acheter deux brochettes. Après tout, ils n'avaient pas fait tout cela pour rien.

- Pousse toi !

Hurla l'hoplite en bousculant un marchand d'antiquité qui était en train de faire affaire avec un client.

- Tu ne me pousses pas !

Lui répondit-il avec un fort et bien étrange accent. Voyant Romulus arriver, il mit son pied au travers de sa route et le fit tomber.

- Bien fait !

Le lanceur de javelots se releva et ce que lorsqu'il se dressa devant lui que le marchand comprit qu'il avait fait une grosse connerie. Marcius ne s'occupait guère de son ami. Bientôt, cette course l'amena dans une très grande et belle place. Elle était très dégagée et circulaire. Il y avait une fontaine au milieu, agrémentée de quelques bancs en marbre. La jeune fille se retourna pour voir son poursuivant mais, il était un peu trop tard. Danuvius s'élança et la percuta de plein fouet. Frêle, il la propulsa jusque dans la fontaine où ils se réceptionnèrent très mal.

Lucius ne lui laissa même pas le temps de se débattre, il l'attrapa par le col et lui sortit la tête de l'eau. Il constata que son chapeau n'était plus là et encore moins la pierre. Cette dernière avait volé jusque de l'autre coté de la place. Il se releva aussitôt et s'en alla la chercher mais la jeune fille le saisit par la cape et le fit basculer en tirant dessus. Sa tête cogna violemment le rebord en marbre mais heureusement, son casque le protégea. Romulus, entre temps, qui avait réglé son compte au marchand s'élança à son tour, la bouche pleine de viande. Mais au lieu de contourner la fontaine, il se jeta dedans et la traversa dans sa longueur. Il trébucha dedans à plusieurs reprises, notamment pour y entrer comme pour en sortir. Mais les conneries n'étaient pas encore finies, ayant envoyé de l'eau partout, il fit une longue glissade sur le sol au moment où il reprenait son élan et son petit orteil heurta le pied de l'un des bancs en marbre qui se trouvaient à la circonférence de la place.

Trébuchant par la même occasion, il envoya la pierre rouler encore plus loin en tombant et hurla en se tenant le pied. Marcius qui avait assisté à toute la scène se tint le visage.

- Mais quel crétin, c'est pas vrai ...

Dit-il avant d’apercevoir la deuxième brochette flotter dans l'eau ... Sans sa garniture.
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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyMar 13 Nov 2012 - 0:34

Mes yeux s'ouvrent enfin, je ne sais pas depuis combien de temps je dors, mais je me sens étrangement mieux. Malgré les clous qui occupent mes lèvres et les multiples blessures parcourant mon corps, en parlant de ces choses, il est temps de les faire disparaître. Ne pas pouvoir parler est trop gênant pour que je me permette de les laisser là. Fermant les yeux, je me concentrai quelques secondes, les piques de fer se disloquèrent me rendant la parole. Il ne restait que les deux petits trous sur mes lèvres témoignant du passage des clous. Je souffre encore, mais ce n'est que temporaire. Bientôt les blessures se refermeraient et ce ne serait plus qu'un souvenir. Dans un bruit de métal, je décidai de me mettre debout avant de me rendre compte que je n'avais plus aucun vêtement ou plutôt ils étaient tellement déchirés qu'ils ne cachaient rien. Les chaînes me cachaient plus que mes habits, c'était pour dire dans quel état pitoyable ils étaient. La question était maintenant de savoir comment sortir d'ici. Je ne peux pas faire appel à ma magie ici, il manquerait plus que je m'épuise pour rien. Je n'ai plus qu'à attendre, ce n'est pas comme si un autre choix s'offrait à moi. Je pose mon dos contre un mur et commence à me demander pourquoi je n'ai pas tout simplement tué ces hommes. Cela m'aurait épargné cette perte de temps, mes yeux se ferment, attendre est une chose insupportable, si seulement quelque chose pouvait se passer.

-"Je sais pas ce qu'une inspectrice royale à quelque chose à faire de toi, mais tu as de la visite en tout cas."-
-"Je vous remercie. Si vous pouvez nous laisser seules quelques minutes le temps que je procède à mon interrogatoire … Cela servira à faire avancer l'enquête."-
-"Comme vous voulez."-

Ils s'étaient arrêtés juste devant moi, lorsque que rien ne se passe autour de vous pendant plusieurs heures, toute chose sortant de la routine vous attire. C'est pour cette raison que malgré moi, je les avais écoutés. Tournant le regard je vis les deux personnes l'une en face de l'autre, une bien jeune fille pour "une inspectrice royale". Mais ce qui me surprenait c'était les yeux de l'homme qui regardait les atouts de son interlocutrice d'une manière peu discrète et cela ne semblait pas la déranger plus que ça. Quand l'homme fut parti elle se retourna vers moi, sa voix changea ainsi que mon intérêt pour elle. Elle m'expliqua qu'on venait du même monde et que ce n'était pas celui-là, une démone donc, je comprends mieux pourquoi l'humain la regardait comme ça. Quelqu'un utilisait la magie de séduction quand j'étais à la tour, redoutable magie si votre physique vous le permet et c'était le cas pour cette démone. C'est la suite de son récit qui m'inquiéta, elle pense que j'ai la pierre ? Plus étrange, elle sait que j'ai un lien avec ? Mais comment ? Enfin peu importe, elle ne savait pas tout, heureusement pour moi. J'aurais bien aimé l'interrompre, mais je n'eus guère le temps, ce qu'elle était bavarde, j'ai l'impression de parler au vieux, toujours quelque chose à dire. Après qu'elle m'ait parlé de deux hommes à ma recherche un long silence tomba dans la prison, je me levais enfin dans un bruit de métal s'entrechoquant. Ces chaînes étaient peut-être inutiles, mais ce qu'elles pouvaient être bruyante. Arrivée à hauteur des barreaux, je pus enfin dévisager la démone et ce sans aucune gêne. Au vu de son apparence, je ne pouvais décemment pas lui faire confiance et ce sourire moqueur, il me faisait presque peur. Levant difficilement les mains à cause du poids des chaînes, je fis de drôle de gestes. Drôle pour les ignorants, mais je vis les yeux de la démone changeaient d'expression. Quelques secondes après son corps se colla aux barreaux.

"Simple utilisation de la magie de l'air n'est-ce pas ? Soeur de race."

Mon visage s'approcha du sien, ils se collèrent presque et cette fois mes lèvres dessinèrent un sourire presque aussi malicieux que celui de ma soeur démone.

"La pierre est bien assez puissante pour deux, le seul problème, "ma jolie", c'est de libérer ce pouvoir. Par le libérer, j'entends détruire sa protection afin que nous puissions nous en servir comme il se doit. Pour cela je dois voir quelqu'un qui possède une boutique ici, mais comme tu le vois, je ne peux sortir d'ici. Ce n'est pas que je n'ai pas la possibilité de le faire, mais je tiens à garder ma puissance magique pour dominer la pierre. Aucun créateur d'artéfact sain d'esprit ne laisserait sa création sans quelques sortilèges visant à vous dominer. Plus d'une fois un état de ma fatigue a failli avoir raison de moi. Je ne souhaite plus vivre ça."

Je pris une pause et en profita pour la libérer, elle me lança aussitôt un regard de défi.

"Si tu veux te battre avec moi, qu'à cela ne tienne, mais la gagnante serait incapable de sortir vivante d'ici. Quoi qu'il en soit, j'accepte ta proposition avec joie. Sortir d'ici, tuer et détruire la protection de l'artéfact, je n'ai aucune raison de refuser."

Elle m'ordonna de reculer, curieuse de savoir comment elle allait faire pour me sortir d'ici. Dans sa main, une minuscule flamme commença à apparaître. Je me retenais d'éclater de rire, c'était quoi ça ? Un sort d'enfant venant tout juste d'entrer à la tour des mages ? Si elle veut jouer à l'apprentie magicienne, il y a bien d'autres endroits pour ça. La suite me fit regretter mes pensées, la boule grossit jusqu'à ne plus tenir dans sa main, d'accord ce n'était pas une apprentie finalement, mais cette magie est trop faible pour faire fondre le métal et apparemment elle n'en savait rien. Elle lança sa boule de feu sur les barreaux, certaine que cela allait fonctionner. Je n'avais plus de temps à perdre et elle non plus à ce que je sache, à mon tour je fis apparaître une boule de magie noire. D'abord, instable, il ne me fallut que quelques secondes pour qu'elle devienne aussi sphérique que possible, la densité n'était pas parfaite, mais je n'avais pas besoin de plus, d'autant que la boule de feu avait fait le plus gros du travail. Difficilement, à cause du poids des chaînes, je réussi à m'avancer suffisamment pour que ma magie touche la sienne. Les barreaux fondirent presque immédiatement, j'étais peut-être capable de sortir, mais les chaînes étaient toujours là.

"Je vais t'en déba..."
"Inutile tu en as déjà assez fait."

Quelques murmures, quelques paroles, quelques cris et mon aura apparu. Pas assez puissante pour combattre, mais assez puissante pour faire fondre les chaînes sans me brûler moi-même. Hormis que les chaînes brûlant à-même la peau me firent affreusement souffrir, je n'avais rien. Désormais libre de toute entrave, je fis disparaître mon aura. Inutile de trop en montrer à ma nouvelle "amie", me tournant vers elle, je lui fis un grand sourire.

"Eh bien "ma jolie", je me vois dans l'obligation de te remercier. Maintenant à toi de jouer, je ne sais pas comment je suis arrivée ici, j'étais inconsciente alors je te suis."

C'était déjà la deuxième fois que je l'appelais comme ça, je ne sais pas comment elle va réagir, si jamais elle réagit, mais moi ça m'amuse. Si elle pensait m'avoir avec son petit tour de séduction, elle se trompait. À y réfléchir, cela pourrait être amusant de faire semblant d'être à sa merci pour mieux la surprendre, mais avec la petite démonstration que je lui ai faite, je doute qu'elle s'aventure sur ce chemin-là. Cela importe peu de toute façon, reculant d'un pas, je n'attendis qu'une chose. Qu'elle se mette en route.
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Eräzelith Siriel



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Eräzelith Siriel
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Fiche de Personnage : Le résumé d'une succube



Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 13:25

Le moins que l'on pouvait dire était que la seconde démone n'était pas une dupe voir même il se pouvait que faire avec était dangereux. Peu importe la succube aimait le danger sous toutes ses formes, mais lorsqu'elle pu voir la magie de son interlocutrice en action, à savoir lorsqu'elle se retrouva collée aux barreaux à deux centimètres du visage de la démone elle sentit que l'affaire s'annonçait plus difficile que prévu. Elle l'informa qu'il y aurait assez de puissance pour elles mais que le problème résidait dans le fait que la pierre était comme verrouillée et qu'il fallait par conséquent briser le verrou. Quelqu'un ici même à Madorass était selon la démone capable de faire une telle chose mais pour on ne sait quelle raison Eräzelith ne pouvait s'empêcher de mettre en doute sa parole quand au fait qu'il y ai assez de gâteau pour tout le monde ... Quelques instants après elle libéra la jeune fille du sortilège d'air puis cette dernière était à présent sûre qu'elle ne pouvait pas lui faire confiance. Mais ce n'était pas maintenant qu'il fallait tout faire échouer puisque sa soeur de race accepta son offre. Le temps de préparer une boule de feu pour faire fondre les barreaux la prisonnière y ajouta son aide avec sa magie noire. Restait encore les chaines à s'en débarrasser mais cela fût l'affaire que de quelques secondes.

Une chose était sûre : La voleuse avait certes pu avoir un petit aperçu des capacités de la succube mais ce n'était nullement représentatif de ses réels pouvoirs. Cependant elle remarqua que ça faisait la deuxième fois qu'elle l'appelait 'Ma jolie' alors qu'au départ c'était Eräzelith qui aimait appeler comme ça. Était-elle tombée sous le charme de la démone ? Elle ne croyait pas ça ... Ça serait très improbable car étant aussi démoniaque qu'elle l'ancienne prisonnière ne pouvait pas se laisser faire avoir comme ça. Mais elle voulait provoquer sa semblable tout le long du chemin qu'elles allaient parcourir, bien à sa façon évidemment. Elle eut alors l'idée de lui demander son nom avant toutes choses car ça serait plus pratique pour la suite.


-"Avant qu'on se mette en route, c'est quoi ton petit nom ?"-
-"Earwen."-
-"Bien … Tu peux m'appeler Jenny dans ce cas."-

Première tricherie elle ne lui avait pas donné son vrai nom. Simple mesure de sécurité en fait puisqu'elles ne se faisaient pas confiance. Il était donc temps de se mettre réellement en route et c'est ce que fit la mage, elle conduisit sa camarade dans les dédales de couloirs et de portes menant à la sortie. Il fallait toutefois faire très attention à ne pas se faire voir car elle ne savait pas comment expliquer qu'une inspectrice censé faire passer un interrogatoire se retrouve à fuir avec la prisonnière en question. Bref, cela n'arriva heureusement pas et au bout de quelques minutes les deux se retrouvèrent à l'extérieur du grand poste de garde. La discrétion était maitre à bord il fallait à tout prix ne pas se faire remarquer. À présent il fallait se rendre au marché pour rejoindre les deux autres mercenaires, cela pouvait à première vu être dangereux mais à deux contre un et demi abrutis la balance était équilibrée ...

-"On va rejoindre la place du marché là-bas y'a les deux mercenaires dont je t'ai parlé. Je propose qu'on aille directement les tuer comme ça on ne sera pas embêté. Tu vas voir il y en a un des deux que tu trouvera instantanément … Spécial."-

Sans plus attendre la succube se mit en route vers le marché. Mais contre toutes attentes elle trouva quelque chose d'assez surprenant sur une place peu avant celle du marché justement. C'était effectivement ces deux bonhommes qui l'avaient accompagné jusqu'à Madorass. Sauf que la situation était tout simplement grotesque. Pendant que l'un étai en train de barboter dans une fontaine l'autre était allongé sur le sol en train de se tenir le pieds tout en criant une douleur. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer elle se le demandait car là elle était stupéfiée. Elle savait bien qu'il n'était pas une lumière mais pas à ce point-là … Mais son attention fût très rapidement attisée par une pierre, blanche, tout juste située à quelques pas devant elle. Il fallait vraiment être conne pour ne pas savoir qu'il s'agissait de LA pierre que tout ce beau monde cherchait, c'était pour cela qu'elle se jeta dessus immédiatement. Elle espérait que sa complice n'avait pas vu cela mais dans le doute elle se pencha et dissimula la pierre dans sa poche.

-"Ce sont eux tu vois … Quand je te disais qu'ils étaient spéciaux. Et moi j'ai bien envie de m'amuser avec eux !"-

Sur ce elle n'attendit pas de réponse et alla à côté de Romulus. Et comme un con il demanda à ce que la jeune fille l'aide à se relever. Il avait dû mal voir à quoi elle ressemblait pour pouvoir soulever un gros baril comme lui. En guise de réponse elle lui donna un violent coup de botte en pleine face puis en enchaina deux ou trois comme ça.


-"Tu as bien plus besoin de coups de pieds que de coups de mains, mon gros tas."-

Voyant par ailleurs le casque gisant à coté de lui elle l'envoya balader plus loin de la même manière. Sauf que le mercenaire tenta tout de même de se relever et roula sur le côté pour se relever. Mais commettant une énième erreur il se souleva par ses jambe et ses bras avant de se mettre debout. Ce qui signifiait que la position qu'il adoptait était propice à un bon coup là où il fallait … Et c'est ce qui arriva. Donnant le coup de toutes ses forces dans l'arrière du mercenaire ce dernier parti s'étaler encore plus loin. Il se permit même d'exprimer son mécontentement.

-"Non mais ça va pas là ?! Je croyais qu'on était dans le même camp vieille pouffiasse !"-

Se contentant de le provoquer en ne disant rien elle le regarda se relever et hurla comme un gorille une fois qu'il était debout. Décidément elle se demandait sincèrement comme pouvait-il être mercenaire avec une intelligence frôlant dangereuse le moins zéro. Elle se précipita donc vers lui et d'un coup sec mais précis appuya avec son pied sur l'endroit où s'était blessé Romulus. Ce dernier continua de hurler mais de douleur cette fois-ci. Étant sur une bonne lancée Eräzelith n'en démordait pas et profita pour lui asséner un coup encore plus douloureux, celui d'un bon coup de genoux dans le bas-ventre. En temps normal un géant comme lui aurai pu neutraliser physiquement la démone mais étant donné qu'il était déjà affaibli par lui-même fallait en profiter. Ce coup coupa la respiration du mercenaire, il exorbita les yeux puis finit par s’effondrer au sol tellement la douleur devait être intense.

-"À ce stade-là on a certainement dû te faire atrophier …"-

Cependant elle ne perdait pas de vue l'autre mercenaire ainsi que la jeune fille avec qui il était en train de débattre dans la fontaine. Ils avaient certainement du voir qu'elle avait la pierre et que donc elle était devenue la nouvelle cible. Ça s'annonçait d'or et déjà compliqué … Elle décida donc d'aller achever Romulus car elle vit qu'il portait un carquois de javelots sur son dos, étant donné qu'il était sur le ventre. Difficilement elle en saisit un puis retourna le gros avec peine. Elle s'était déjà bien essoufflée avec ces deux efforts mais voulait à présent tuer Romulus. Elle pointa donc le bout tout juste au dessus de l’œil du mercenaire et esquissa un sourire malsain, voir psychopathique ...
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Marcius L.Danuvius



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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 20:58

Romulus était à terre et la supposée complice de la voleuse n'était pas très coopérative. Elle cherchait à s'enfuir, chose avec laquelle Marcius n'était pas d'accord. Elle pouvait leur fournir un bon nombre d'informations, s'il parvenait bien sûr à la convaincre de parler. Le moins que l'on pouvait dire, c'est que pour une jeune fille, elle donnait pas mal de fil à retordre à l'hoplite et la retenir dans cette fontaine, quitte à lui faire boire la tasse, n'était pas une tâche aisée. C'est bizarre mais on aurait dit qu'elle avait une certaine influence sur Danuvius, ce qui le perturbait grandement dans ses gestes, mais aussi dans son esprit qui semblait s’embrumer peu à peu.

Et le plus grave n'était pas vraiment là. En effet, Romulus fut bientôt rejoins par Erazelith mais, cette dernière était accompagnée d'une personne dont le physique répondait étrangement à la description physique de la voleuse en question. Elle semblait l'accompagner. Un doute commençait à germer dans l'esprit de l'hoplite mais, il n'en croyait tout simplement pas ses yeux pour être convaincu et ce ne fut que lorsqu'elle récupéra la pierre et qu'elle s'attaqua à Romulus que Marcius comprit qu'elle n'était pas leur alliée.

- Traîtresse ! J'aurai dû m'en douter !

Dit-il avant de sortir précipitamment de la fontaine. Non, ce n'était pour aider Romulus ou du moins, pas immédiatement, mais pour se saisir de sa lance et de son bouclier qu'ils avaient volontairement jeté peu avant de s'être élancé. Sa complice en profita d'ailleurs pour prendre la poudre d'escampette mais, peu importait maintenant que la véritable coupable était là. Erazelith n'avait pas laissé la moindre chance à son acolyte et voilà que maintenant, elle s'était munie d'un de ses javelots. Elle voulait le tuer ?! Si ce n'était que pour la pierre, c'était totalement inutile ! Il fallait faire vite en tous cas.

Lance à la main, il visa la traîtresse et la lança d'aussi fort qu'il le pouvait. Certes, Danuvius n'avait pas la visée de Romulus mais, il avait tout de même appris à se servir d'une arme de jet. La lance fusa à toute vitesse, elle couvrit largement la distance qui les séparait mais, Siriel eut le bon réflexe de se dégager et aussi, l'esquiva-t-elle de peu. Elle observa ensuite l'hoplite avec un air de défi et un large sourire, un regard que n'aimait guère le mercenaire. Elle remuait un peu le javelot. C'était de la provocation à laquelle Marcius ne résista pas. Il attrapa sa glaive et, bouclier levé, il fonça vers elle à toute allure. Elle enfonça aussitôt la pointe dans la main de Romulus, sous les hurlements de ce dernier, puis, dégainant son épée à son tour, elle adopta une posture défensive, prêtre à réceptionner son adversaire.

Lucius n'y vit que du feu, bien évidemment, et alors qu'il s'apprêtait à lui asséner un coup de glaive latéral, elle s'esquiva une fois de plus au dernier moment, laissant alors l'hoplite lui exposer son dos. Elle ne se priva pour lui donner un coup d'épée pendant sa manœuvre d'esquive mais, son solide plastron absorba le coup. Pris par surprise, Marcius avait raté son coup et il se voyait en train de foncer vers la voleuse. Se rattrapant en moins d'une seconde, il leva son bouclier et la percuta de plein fouet, finissant alors sa course sur elle après quelques roulés. Saisissant la chance qui lui était offerte, il leva sa lame dans les airs et s'apprêtait à la transpercer.

Romulus quant à lui, et après quelques douleurs, avait réussi à retirer le javelot de sa main. Mais, Erazelith n'en avait surement pas finis avec lui.
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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyVen 16 Nov 2012 - 15:25

Sortir ne fut pas aussi difficile que ce que j'aurais cru, si j'avais su que c'était aussi facile de m'évader, je l'aurais fait dès mon réveil. Je me laissais complètement guider par Jenny, au moins mon esprit n'était pas dérangé par le choix du chemin à choisir, je pouvais mieux réfléchir à ce qu'il venait de se passer. En résumant la situation, je me retrouve à faire "équipe" avec une autre démone afin de tuer deux mercenaires. Ne pouvait-elle pas s'en débarrasser toute seule ? Est-ce si difficile pour une magicienne ? Non il y avait autre chose, elle me cache cette chose. C'est bien, elle sait déjà qu'on ne peut pas me faire confiance, elle apprend vite.

"On va rejoindre la place du marché là-bas y'a les deux mercenaires dont je t'ai parlé. Je propose qu'on aille directement les tuer comme ça on ne sera pas embêté. Tu vas voir il y en a un des deux que tu trouvera instantanément … Spécial."

Ces mots me sortirent de ma réflexion. Spécial disait-elle, ne fallait-il pas l'être pour traquer une magicienne en tant que mercenaire ? Avoir des connaissances en magie et surtout savoir comment la contrer, sans ça il serait stupide de vouloir poursuivre quelqu'un qui utilise la magie au quotidien. Peu d'humains cherchent à comprendre cette merveille qui les entoure, alors croire que ces deux mercenaires ne savaient rien de la magie n'était pas quelque chose de stupide à première vue. Mais je ne peux décemment penser que ce sera aussi facile, non je ne dois rien montrer de ma puissance, faire semblant d'être faible jusqu'à mieux connaître mes adversaires. J'ai de la chance de pouvoir me permettre ça, quelqu'un de faible ne peux faire semblant d'être puissant alors que l'inverse est possible.

"Ce sont eux tu vois … Quand je te disais qu'ils étaient spéciaux. Et moi j'ai bien envie de m'amuser avec eux !"

Encore une fois, les paroles de Jenny interrompirent mes pensées, levant les yeux ce que je vis failli me faire hurler de rire. J'avais l'impression de voir en face de moi deux grand gamins à la poursuite d'une jolie fille. D'ailleurs cette fille, c'était Maïra, face à cette nouvelle mon rire partit tout seul. C'était donc eux qui me traquait ? Ces deux humains en train de patauger dans une fontaine. Je n'arrivais plus à respirer à force de rire, je n'en croyais décidément pas mes yeux. Ça ? C'est ça dont Jenny avait peur ? Il fallait en avoir pour osé me demander de l'aide pour ça, je n'ai pas que ça à faire, je dois retrouver mon bien et pour ça la seule option c'était Maïra, mais au moment où elle passa à côté de moi, je vis dans ces yeux une peur qui me fait frissonner. Elle aurait pu me dire que la pierre n'était plus en sa possession que ça aurait été pareil. Sa main se posa sur mon épaule, je vis des larmes coulaient sur ces joues. Quelques secondes plus tard, elle tomba au sol, me penchant sur elle. Je vis que la vie avait quitté son corps, comment la mort pouvait-elle frapper comme ça ? Son corps n'avait aucune marque de magie et aucune blessure physique. Si, il y avait quelque chose, des rides ? Maïra ressemblait à une vieille grand-mère, elle qui était si jolie.

"La pierre !"

C'était donc ça son pouvoir ? Vous empêchez de mourir. Vous donnez du temps alors que vous n'en avez plus. C'est pour cela qu'elle ne voulait pas me la donner, sinon elle serait morte. J'aurais dû y penser, j'ai dépassé les deux siècles et demi d'existence et je ne me suis pas rendue compte que quelque chose n'allait pas, aucune humaine ne peut vivre autant, elle aurait dû mourir il y a bien longtemps. Mais dans ce cas, pourquoi parle t-on de vole seulement maintenant ? Cela fait des années qu'elle possède cet artéfact, alors pourquoi ?

Je n'eus guère le temps de chercher une réponse à cette question, je vis du coin de l'oeil qu'un homme d'une importante carrure était en train de foncer vers moi. Un bouclier devant lui, il me percuta violemment, j'ai réussi à placer mon bras droit avant l'impact, l'empêchant de me briser le crâne. À la place c'est mon bras qui fut réduit en lambeau, j'ai été stupide, vouloir comprendre ce qu'il se passe alors qu'à quelques mètres de vous un combat se déroule n'est pas très futé. L'impact me fit complètement perdre l'équilibre, d'ailleurs mes pieds avaient décollés du sol, la force de l'homme avait réussi à me faire voler. Retombant aussitôt sur le dos, je hurlais déjà de douleur à cause de mon bras, mais ce deuxième choc me fit affreusement souffrir. Rien qu'une attaque et me voilà déjà en mauvaise posture, la prochaine attaque va me tuer si je ne fais rien, c'est certain. Sans réfléchir aux conséquences, je fis apparaître mon aura noire à pleine puissance. Son apparition fut si brutale que mon corps s'envola encore une fois, mais cette fois il resta en lévitation. Elle est si dense que je ne vois plus ce qui se passe autour de moi, mais je sens que ma magie veut me dominer. Ma volonté est mise à mal, je hurle aussi fort que je peux, je ne dois pas la laisser prendre le contrôle. C'est trop puissant je ne peux pas la vaincre, pas seule, j'ai besoin d'aide. Profitant de cette masse de magie noire, je fis apparaître mon bâton directement sous sa vraie forme. Il vole au-dessus de moi, la pierre d'obsidienne qui le surplombe commence à absorber une partie de l'aura. La personne qui se cache derrière mon arme doit avoir faim, mais je ne dois pas non plus la laisser sortir. Cependant grâce à lui, je suis enfin en mesure de contrôler mon aura. Décidant de la révoquer, je pus voir ce qu'il se passait dehors. Jenny était toujours aux prises avec son ennemi, le mien me regardait avec de grands yeux ronds. Lentement, mes pieds s'approchèrent du sol. il est là, mon adversaire, il est devant moi, il me dépasse de deux têtes. Son arme dans une main, son bouclier dans l'autre, il commence à dessiner un arc de cercle avec son épée. Il vise mon seul bras valide, à croire qu'il veut en finir rapidement.


"Désespère humain... Je ne suis déjà plus là."

Je disparus pendant une seconde pour réapparaître plusieurs mètres derrière. La pointe de l'arme me toucha malgré tout, mais c'était toujours mieux que de me faire découper en deux. Une coupure se dessina sur ma joue, je saigne, ça fait mal. Je me dois de faire quelque chose, je le vois déjà en train de me foncer dessus bouclier en avant. Que croit-il ? Qu'une deuxième charge peut fonctionner ? Ouvrant ma main gauche, mon bâton qui lévitait encore apparut dans ma main. Ce n'est pas évident de porter un tel poids avec un seul bras, mais c'est ma seule chance. Pointant la pierre d'obsidienne vers l'humain, une vague d'énergie noire en sortit. Elle le percuta de plein, ralentissant sa course, je ne peux pas savoir si je gagne du terrain ou si lui en gagne, mais je n'ai pas le temps de tergiverser. N'ayant pas le temps d'invoquer quelque chose de puissant, je commence à murmurer quelques mots, ma sacoche s'ouvrit toute seule, une sphère noire commença à en sortir, elle explosa en l'air. Un scarabée aussi grand que moi apparut, ce n'était pas une invocation très difficile à faire, par conséquent elle est d'une force pitoyable. Le seul objectif de cette bête, c'est de me faire gagner du temps. La magie que mon bâton à absorbé ne suffira pas à tenir la charge de l'humain. Je vois mon scarabée commençait sa charge vers l'humain, qu'il se dépêche !
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Eräzelith Siriel



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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyDim 18 Nov 2012 - 21:34

Le combat était donc bel et bien engagé seulement voilà la démone trouvait que celui-là n'était pas assez pimenté. Elle trouvait que son adversaire était trop lent, trop faible, bref qu'il ne faisait pas le poids devant elle. Certes l'envie de s'amuser était à la base de cette baston mais plus ça avançait plus a succube s'ennuyait. Il fallait trouver le moyen de mettre le mercenaire hors d'état de nuire ... D'autant plus que son camarade avait déjà commencé avec Earwen et cette dernière ne se priva pas d'utiliser sa magie dès le premier instant. D'un autre côté c'était radical ou du moins très efficace ... C'est pour cela que Eräzelith décida d'en faire autant et pendant que Romulus se relevait elle s'écarta de lui de quelques pas. Elle le laissait se saisir de son bouclier et de son carquois à javelots jusqu'à ce qu'il décide de passer à l'attaque. Foncer tête baissée sur quelqu'un qui vient de vous mettre à terre était certes stupide mais une opportunité pour la démone qui se jeta sur le côté au dernier moment. Elle voulait l'énerver le plus que possible avant de lui faire regretter d'être venu au monde et d'ailleurs il commença même à injurier la démone. C'est alors que sans plus attendre elle se concentra en créant une petite boule de feu dans sa main. Ce ne fût qu'à ce moment que le mercenaire comprit qu'il s'agissait d'une pyromancienne mais ne semblait pas vouloir en démordre pour autant. Tampis pour lui, la boule grossissait de seconde en seconde jusqu'à ce qu'elle atteigne une bonne proportion, environ la moitié de la démone. Elle plaça sa main devant elle puis relâcha la pression …

-"Voyons voir si tu résistes à cela …"-

En réalité ce n'était pas une boule de feu mais un véritable lance-flamme qui se déchargea dans la direction de son adversaire. Ce dernier eut mine de rien le bon réflexe de placer son bouclier devant lui et en une fraction de seconde il se retrouvait en train d'essayer de se protéger derrière contre un torrent de feu. C'était épuisant mais la succube voulait l'achever … On voyait bien que l'humain peinait comme un malade à se tenir debout avec son bouclier, qui ce dernier commença sérieusement à chauffer. Mais la démone arrêta le jet sous l’essoufflement malheureusement. C'était une grave erreur de sa part puisque Romulus chargea instantanément sur elle en lui assénant un violent coup de poing en pleine figure, la propulsant dans la fontaine.

-"C'est bon là tu as décider de ne plus la ramener, sale sorcière ?!"-

Il venait de commettre le geste de trop. La douleur était déchirante et la démone n'en avait pas vraiment retenu de lâcher un cri. Mis à part cela le combat devenait plus dangereux que prévu. Elle avait trop tendu la corde à Romulus et ce dernier en avait profité. Mais la succube n'avait pas dit son dernier mot car il ne fallait pas oublier qu'elle n'était pas sous sa vraie forme quand elle ressemblait à une humaine. Ses pouvoirs sous sa forme humaine étaient comme bridés et quand elle reprend son apparence normale à savoir celle de démone elle est capable d'utiliser tout son potentiel magique. Elle se fera un plaisir de mettre le mercenaire sous le feu jusqu'à ce qu'on sente l'odeur de la chair brûlée. Une spirale de feu entoura la jeune fille qui se relevait en même temps. Tous ses attributs disparurent ou laissèrent placent à des attributs spécifiques à des créatures du Vein, comme des cornes par exemple. Lançant un regard froid au mercenaire elle lui fit sentir que ce n'était plus le moment de plaisanter. Elle n'avait pas peur de montrer sa vraie forme au milieu de tout le monde car les quelques spectateurs de ce combat étaient sans doute horrifiés. La démone fit aussi apparaître son épée puis instantanément fonça vers la montagne de gras.

-"Tu ne perds rien à attendre toi !"-

Voulant asséner un premier coup le mercenaire se dégagea vers la droite mais elle était plus rapide à présent et ne lui laissait pas beaucoup de temps de réaction. Il avait lâché son bouclier quelques minutes auparavant car il était devenu brûlant, il ne lui restait plus que ses javelots et son épée. Mais vu la taille de cette dernière la lame de la succube était un peu inefficace, mais elle réussit tout de même à le blesser à la jambe, faisant couler son sang. C'était donc le moment à saisir ! Car le guerrier étant blessé donc affaibli la jeune mage recréa une autre boule de feu mais différente de la dernière. En effet elle ne comptait pas le brûler avec un lance-flamme mais elle comptait l'envoyer à l'autre bout de la place en faisait exploser la sphère. Cette dernière lévita devant elle puis d'un geste de la main elle l'expédia violemment en direction de l'homme. N'ayant plus son bouclier il se reçu le sortilège de plein fouet suivi de la petite déflagration qui l'envoya dans les air, en arrière. Elle avait fait exprès de se placer dans la direction de son acolyte pour qu'il atterrit sur lui mais elle avait mal visé et il passa à côté de lui.

-"Il t'en faudra plus pour m'atteindre vieille merde !"-

Elle avait parlé à voix haute pour être sure qu'il l'entendrait même à cette distance. Ne sait-on jamais si cette belle parole avait été dite dans l'air …
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Marcius L.Danuvius



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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyMar 20 Nov 2012 - 22:12

Abrité derrière son bouclier, glaive en main, Marcius ne progressait que lentement. Sa lourde protection en bronze semblait faire barrage à la magie noire de cette sorcière mais, il savait que cela n'allait pas durer éternellement non plus. Un seul moyen pour se sortir de cette situation, tuer cette jeteuse de sorts avant qu'elle n'arrive à l'atteindre. Mais sa magie était si forte ! Même en mobilisant toute sa force, il avait du mal à avancer. Il avait bien pensé à se dégager mais, s'il sautait d'un côté ou d'un autre, il baisserait forcément sa garde et elle pourrait aussitôt l'atteindre. Oui, ce n'était pas une certitude mais, il n'était pas question de la sous-estimer, ce serait une grave erreur ! Sa magie était fourbe et malfaisante, il n'avait pas besoin de la pratiquer pour le savoir.

Préférant donc forcer l'obstacle plutôt que de l'éviter, il essayait de dissimuler toutes les parties de son corps non protégées derrière son bouclier. Le bas de sa tête, ses cuisses et ses avant-bras. Une posture très serrée et qui ne lui permettait que bien peu de mouvements mais, qui dévoilerait toute son utilité lorsqu'il serait à portée. Dans le feu de l'action, il entendit la sorcière murmurer quelque chose puis, jetant un regard par-dessus sa protection, il vit une boule noire sortir de sa sacoche et s'élever dans les airs. La suivant du regard, tout en se demandant ce qu'elle pouvait bien lui préparer, il la vit exploser et un scarabée gigantesque apparut aussitôt.

Écarquillant les yeux et sentant son pouls s'emballer, il s'arrêta d'avancer et observa la créature. Il s'agissait d'un scarabée rhinocéros, massif, noir et cuirassé ! L'insecte s'agita un peu, comme pour se dégourdir, puis il observa l'hoplite quelques instants avant de lui foncer dessus, la corne baissée. N'en croyant pas ses yeux, il se figea sur place et se prit la charge de plein fouet ! Le scarabée le souleva et le projeta quelques mètres plus loin. Il réceptionna très mal et roula sur le sol, perdant au passage son casque et son bouclier.

Son plastron lui avait épargné une affreuse blessure mais, il avait senti quelque chose se fissurer dans ses côtes. Gémissant tout en essayent de se relever, le scarabée ne lui laissa pas de répit et à la manière d'un taureau enragé, il s'acharnait sur lui alors qu'il était encore au sol. Marcius était secoué dans tous les sens et il n'arrivait à se reprendre. Bien qu'il tenait encore sa glaive, porter un coup à ce monstre lui était impossible. À chaque frappe, à chaque chute, il sentait ses muscles se raidir et ses os se fragiliser. C'était violent et l'animosité du scarabée n'arrangeait rien.

Il eut cependant un moment où l'insecte géant lui laissa un court répits. L'ayant projeté près de la lance qu'il avait précédemment lancé en direction de Erazelith, Marcius et bien que confus l'empoigna et se releva presque aussitôt. Rengainant sa glaive, il pointa le bout de son arme d'estoc vers la gueule du monstre et il attendit que ce dernier charge pour le transpercer. Malheureusement, c'était sans compter sa cuirasse et sa solidité. La pointe se bloqua et la hampe se casse. Prit au dépourvu, il ne put empêcher l'insecte de l'atteindre. Ce dernier releva sa corne longue et fine au dernier moment et transperça la cuisse de l'hoplite avec, alors que Danuvius cherchait à s'esquiver.

Vulgairement accroché, le scarabée l'emmena faire un petit tour, non sans agiter son imposante tête dans tous les sens qui lui était permis et avec force. C'était très douloureux et Lucius ne manquait pas d'exprimer sa souffrance. À un moment, il entendit une déflagration et vit Romulus passer juste devant lui, enflammé. Visiblement, son combat avec l'autre sorcière n'était pas facile. Plus par réflexe que par curiosité, il jeta à un œil à Erazelith et vit que son apparence avait beaucoup changé. Elle n'avait plus rien d'humain ! Une sorcière était-elle capable de modifier son apparence à ce point ? Apparemment oui.

Mais il retourna bien vite à ses affaires. Alors qu'il se redressait en s'accrochant à la corne, le scarabée entreprit de l'écraser contre un mur. La situation était urgente ! Il n'avait que quelques secondes pour agir et c'est ce fut presque naturellement qu'il reprit sa glaive et donna un magnifique coup sur le pique de l'insecte. Ce dernier avait beau être solide, il était fin et long. Il se sectionna sans résistance et Marcius tomba à la reverse. Piétiné par le géant, son corps tout entier se couvrit d'hématomes. Son dos en particulier avait ramassé des coups et sa côte fissurée s'était cassée. Mais, voyons le bon coté des choses, le scarabée s'était mangé le mur et le voilà maintenant qu'il s'était coincé dedans. Se relevant péniblement, il observait le gros derrière de l'insecte. Ce dernier s'agitait beaucoup et il finit d'ailleurs par s'extirper de là. Se retournant maladroitement vers l'hoplite, Danuvius comprit à cet instant que ce truc n'était pas plus intelligent que Romulus et une idée germa aussitôt dans sa tête.

L'armure de cet insecte avait une faille au niveau du cou, s'il en avait bien sûr. Mais, c'était pour expliquer que sa carapace était constituée de deux blocs, l'un qui couvrait son dos et l'autre sa tête. Entre les deux, il y avait un interstice et il était justement assez large pour y passer une lame. Comme il l'avait prévu, le géant fonça vers lui. C'était à croire qu'il savait faire que ça. Marcius attendait, sans bouger, puis, lorsqu'il fut à portée, il s'élança au-dessus de la bête et enfonça sa glaive en profondeur dans la faille. Un geste rapide et précis qui valut la mort du scarabée.

Se réceptionnant de l'autre côté, sa côte cassée le rappela à l'ordre. Une douleur foudroyante qui lui coupa le souffle. Mais pas le temps de se reposer, bien que péniblement, il s'en alla ramasser son bouclier. Seulement, à peine l'eut-il reprit que son regard accrocha quelque chose qui lui était familier. C'était la sorcière ! Il l'avait complètement oublié ! En même temps, avec les idées brumeuses, ce n'était pas bien étonnant.

Seulement, elle ne l'avait pas oublié et ce fut presque aussitôt qu'un rayon noir vint le transpercer. Il avait bougé au dernier moment et alors que cette magie noire devait atteindre son coeur, elle ne transperça que son épaule. C'était un concours de circonstance, son bouclier placé maladroitement avait amortis le choc et le plastron lui avait évité à l'épaule de se sectionner. Malheureusement, la blessure était très grave et ce fut dans une effusion de sang et de chair déchiquetée qu'il s'effondra au sol, en hurlant. Face contre terre, il perdit rapidement connaissance.

Romulus quant à lui était arrivé au même résultat mais d'une toute autre façon. Après s'être jeté dans l'eau de la fontaine pour éteindre le feu, que Erazelith avait fait bouillir entre temps, il en était rapidement ressorti était s'était cogné le petit doigt contre le rebord ... Le même petit doigt. La douleur étant si forte qu'il en était venu à pleurer, il s'était mis un coup de poing dans la figure pour s'assommer et ne plus souffrir ... Quel con.
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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyMer 5 Déc 2012 - 5:00

Une blague ? C'était tout ce qui me venait à l'esprit en voyant cet humain perdre contre la plus faible de mes créatures. C'était donc ça qui me pourchassait ? Deux humains, sans aucune capacité magique et ne parlons pas des capacités physiques... Certes il avait tué mon scarabée, mais il faut voir dans quel état il était maintenant. Il me faisait pitié, mon attaque aurait dû le tuer, cela aurait mieux valu pour lui. Il va lui falloir beaucoup de temps pour que son épaule soit de nouveau utilisable, après tout, ce n'est qu'un juste retour des choses quand je pense à l'état de mon bras. En y pensant, à deux contre un, ils auraient sans doute réussi à m'avoir, je devrais peut-être remercier ma "soeur". Ou simplement la tuer pour s'être complètement moqué de moi, oui c'est une meilleure solution. Mais il reste aussi le mystère de la pierre, car il y en a une autre, je le sais. Maïra ne serait pas morte aussi facilement si elle avait en sa possession le véritable artéfact, la question, c'est où est-il ?

J'avance vers le corps inerte de mon adversaire, pour un humain, il s'est bien battu, c'est le moins que je puisse dire. Je peux au moins lui accorder une mort rapide. Arrivée près de lui, je me baisse vers son corps meurtri par le combat qu'il venait de mener. Je pose ma main sur sa poitrine, son coeur bat encore, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il s'arrête définitivement. Alors que je me concentrais pour percer le coeur de cet humain, quelque chose siffla dans mes oreilles, une deuxième chose passa devant mes yeux, à quelques centimètres à peine. J'eus un bref sursaut qui me fit tomber, heureusement pour moi, car un espèce de trait marron passa au-dessus de moi. Sa vitesse était telle que mes cheveux se sont envolés quelques secondes, bientôt mes oreilles n'entendirent plus que des sifflements, je n'avais même pas le temps de savoir avec quoi on m'attaquait. Je pris le risque de tourner la tête, telle ne fut pas surprise quand je vis à quelques centimètres de mes yeux une chose pointue. Une épée, mon regard glissa sur la lame, atteignit la main tenant l'arme jusqu'à enfin croiser celui du propriétaire de l'épée.
Il tenait quelque chose dans son autre main, je n'ai pas eu le temps de voir cet objet, je me suis rendu compte de ce que c'était quand il l'utilisa contre moi. Me couper la tête aurait été infiniment plus simple, mais peut-être voulait-il simplement me punir par la magie. C'était réussi, à peine cette chose avait-elle brillé qu'un siphon de magie pénétra dans mon corps, le faisant s'envoler. Je connais cette sensation, on draine ma puissance, on me vole ce que j'ai mis des années à rassembler, c'était donc ça le véritable artéfact volé ? Une pierre draineuse de magie ? Même ma magie, celle du Vein, est absorbée, mais qui a pu crée une telle chose et surtout comment ce simple humain à-t-il fait pour le récupérer ? Ce qu'on me fait subir est l'une des pire chose que l'on peut me faire, j'ai l'impression que toute ma vie n'aura été qu'une désillusion et qu'il suffit d'une chose pour que je n'ai plus aucune raison d'exister. Si je ne possède plus la moindre parcelle de magie, à quoi pourrais-je bien servir ? Je n'aurais plus aucun but, je ne serais plus qu'une coquille vide attendant que quelqu'un mette fin à cette torture.

Elle prit très vite fin, mais une autre commença. Mon corps retomba violemment au sol, me faisant arracher un cri de douleur. Je ne sens plus rien en moi, hormis le vide, je suis incapable d'utiliser ma magie, j'ai beau essayé de faire appel à elle, elle ne vient pas. À l'extérieur, mon dos est en miettes, je ne sais même pas si je peux me relever, mon bras droit n'est pas en meilleur état. Je ne sens rien d'autre et ce fut de courte durée, un coup de pied puissant s'abattit sur mon ventre me faisant cracher du sang, sang qui retomba en plein sur mon visage. J'ai mal, pourquoi je ressens autant de douleur ? Qu'ai-je fait pour mériter un tel sort ? Comme si ça ne suffisait pas, un autre coup me frappa dans les côtes, j'entendais un craquement, mes os se brisent, la douleur est insupportable, quand ceci va-t-il finir ? J'approche ma main gauche de mon ventre, je veux atténuer la douleur, j'ai trop mal. Je sens des doigts se refermaient sur ma main, ils la posentviolemment au sol, quelques secondes après une arme la transperça afin de la clouer au sol. Jusqu'où mon corps peut-il résister comme ça ? Pourquoi ne me suis-je pas encore évanouie ? Que quelqu'un m'aide... Par pitié...
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Eräzelith Siriel



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Eräzelith Siriel
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Fiche de Personnage : Le résumé d'une succube



Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyVen 7 Déc 2012 - 16:05

Le combat semblait s'être légèrement freiné. En effet, bien que le pus gros des deux guerriers était à terre le second qui se battait contre la démone était dans de bien mauvaises postures. Eräzelith était restée en spectatrice durant l'affrontement et cela ne dura que très peu de temps. Le mercenaire qui s'était débattu contre une créature invoquée par Earwen avait finit par la tuer, mais lui-même en avait bien bavé. En même temps son compagnon était en flamme après le coup final de la succube, et décida même d'aller se jeter dans la fontaine. Manque de chance pour lui la jeune mage avait grâce à sa magie fait réchauffer puis bouillir l'eau afin qu'il se brûle encore plus. S'en suivit d'un déchainement de stupidité de sa part, en voulant sortir de l'eau brûlante il se cogna au rebord. Ceci eut l'effet de lui causer une énorme douleur et au final, il s'assomma lui-même avec un coup de poing. Décidément c'était la journée ... Mais alors que la jeune démone s'occupait de regarder la crétinerie du mercenaire dans toute sa mocheté elle n'avait pas fait attention à sa compagne derrière elle. Cette dernière avait effectivement achevé son adversaire mais quelque chose d'imprévu se produisit dans le dos de la pyromancienne. En fait outre qu'elle était occupée à vérifier que Romulus était bel et bien hors d'état de nuire elle s'était aperçue que la garde allait débarquer d'une minute à l'autre, et s'ils les trouvaient ça signifiait soit de devoir tous les tués, ce qui n'était pas à la portée des deux démones, soit se faire emprisonner.

Il fallait absolument quitter la place avant leur arriver, Eräzelith savait pertinemment que Earwen se rendrait compte qu'elle avait subtilisé la pierre mais elles régleraient leur compte après, sauf si la mage noire voulait faire ça dans les geôles. Elle s'était légèrement écartée ne faisant pas attention à sa 'sœur' pensant que le combat était fini. Un cri lui venu à ses oreilles et reconnaissant la voix de la mage elle se précipita vers elle. La scène qui lui sauta aux yeux la stupéfia, un homme était en train … De la tabasser. Se frottant les yeux pour en être sûre elle remarqua que la démone était tout simplement pas en état de se défendre étant juste étalée par terre comme un sac. Avant d'intervenir mieux valait savoir observer : L'homme en question tenait une épée dans une main et un étrange objet dans l'autre. Avec une rapide réflexion Eräzelith songea un premier instant que cette personne était un mage vu qu'il semblait ne pas craindre la magie noire, du moins celle de Earwen. Profitant qu'il était trop occupé à achever la démone elle créa une boule de feu dans sa main puis l'envoya furtivement sur lui. N'attendant pas de réaction elle fonça vers l'homme avec sa lame prête à lui trancher la gorge. Le feu s'écrasa bien sur l'individu lui causant de s'embraser mais il eut le reflex de se dégager afin que la succube finie sa course contre un banc. Se jetant dans la fontaine qui contenait de l'eau brûlante il s'était éteint. On dirait bien que le tuer allait être pas si facile que cela mais la pyromancienne n'en démordait pas. C'est alors qu'elle eût l'idée d'utiliser une autre de ses facultés, celle des illusions. L'homme en regardant la jeune fille s'aperçût qu'elle disparaissait, en effet elle venait de lui faire croire à son invisibilité … Si ce type a aussitôt cru à l'illusion c'était qu'il devait être très, très faible d'esprit. La succube avait plusieurs fois tenté de créer des illusions mais à chaque fois le 'sujet de test' s'en apercevait instantanément, ou du moins quasiment.

Profitant donc qu'il ne la voyait pas elle se déplaça derrière lui puis sans un bruit, tout en finesse, ressortie son épée du fourreau mais au moment où elle s'apprêtait à le tuer dans son dos, l'homme se retourna puis attrapa la lame de ses propres mains. Oui, son petit tour de mage n'était pas parfait après tout … C'était donc un duel de force qui commença où la démone tentait tant bien que mal d'enfoncer l'épée dans la chair de mystérieux homme tandis que celui-ci retenait la lame.


-"Mais tu vas crever OUI ?!"-

S'il avait réussi quelque chose dans sa vie ce fût celle d'avoir énervé Eräzelith aussi vite. Cette dernière voyant que ses forces quittaient ses bras petit à petit décida d'y aller encore par la surprise. Elle donna un violent coup de pied en plein sur le bras qui eut pour effet de le faire pousser un cri. Déstabilisé il lâcha l'épée mais roula sur le coté pour éviter d'être embroché. Seulement voilà la tueuse n'était pas dupe et lorsque sa lame toucha le sol elle lui fit faire un mouvement brusque sur la droite. L'anonyme se retrouva alors décapité tandis qu'il pensait qu'il allait pouvoir s'en sortir, que c'était triste. Essoufflée la succube le fixa un moment puis remarqua que l'objet qu'il tenait était tombé plus loin devant, à côté de Earwen. Elle rejoignit cette dernière puis saisit immédiatement la pierre, l'observant sous tous les angles. Souriant à la vue de ce petit bijou elle se rappela que la garde allait être sur les lieux d'ici deux minutes au grand maximum ... Et là un choix s'imposa. Les deux mercenaires étaient inconscients, un homme était sans tête au beau milieu de la fontaine et une démone était sur le point d'y passer. Soit elle part avec la pierre en les laissant se débrouiller tout seul comme des grands, à savoir en prison, soit elle les sauve. Mais Eräzelith n'avait que faire de leur vie et encore moins de celle des deux humains. Son regard se porta donc vers la seconde démone à coté d'elle puis se penchant au-dessus de son visage vit qu'elle n'était pas encore morte. Mais, contre toutes ses attentes, un étrange sentiment l'envahie à ce moment précis. En voyant la fille et s'imaginant la garde, une sombre et étrange idée lui était parvenue à l'esprit. Pourquoi irait-elle 'sauver' cette mage noire alors qu'elle savait pertinemment qu'elle était loin d'être son amie ... La question se posait.

-"... Je pourrai te laisser là et te livrer à la garde, tu passerai de très beaux jours derrière des barreaux, avec les deux autres …"-

La jeune mage se releva puis se plaça au dessus de la tête de sa semblable puis se pencha pour passer se bras en dessous des siens. Elle la souleva par cette endroit pour faire décoller légèrement son dos du sol puis commença à la tirer. La démone de feu fût surprise par le poids mais elle se dit que cela devait être à cause de ses vêtements … Mais tout compte fait elle ne préférai pas savoir. Non sans effort elle la déplaça progressivement de la grande place puis la quitta complètement jusqu'à un embrochement avec une petite et étroite impasse sans issue. Certes elle n'avait pas bonne mine, mais elle n'était pas si délabrée que cela, mais elle était déserte de toute présence, au moins elle ne risquait rien ici. La succube voulut adosser la démone contre le mur mais en voyant l'état de dernier ce n'était peut-être pas une si bonne idée. Elle se contenta alors de la déposer au fond de l'impasse en faisant attention à son dos puis se releva … Le sien commençait déjà à la faire souffrir elle n'avait pas l'habitude de transporter des charges aussi légères ou lourdes qu'elles soient. La pierre étant en sa possession elle fixa Earwen puis décida de lui expliquer les raisons de son 'geste' ...

-"Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais tu peux d'ores et déjà t'estimer sauvée … Au moins tu ne finira pas en prison. Peut-être est-ce parce que je suis bien trop indulgente. Et surtout que tu sois une démone et … Nous sommes pareils au final, sœurette."- Dit-elle avec un sourire provocateur.

Elle lança la pierre en l'air et la rattrapa. La pyromancienne prit le chemin inverse sans demander son reste, ayant l'habitude de toujours partir ainsi.
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Marcius L.Danuvius



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Marcius L.Danuvius
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Fiche de Personnage : Ma fiche


Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptySam 8 Déc 2012 - 23:51

Lorsque la succube disparue en compagnie de la démone, la place redevint un moment calme et silencieuse. À vrai dire, les passants et les témoins étaient dans un état de choque. Si on repassait le film depuis le début, on n'y comprenait rien. Qui étaient ces deux mercenaires, qui étaient ces démones et surtout, pourquoi s'être affronté au beau milieu de Madorass ? Il y avait beaucoup d'action et surtout autour de la fontaine, c'était un fait, mais pourquoi ? Pour une pierre, oui, mais qu'avait-elle de si particuliers ? Ca, ni les témoins ni Romulus et ni Marcius n'étaient en mesure d'y répondre. Ils étaient tous les deux inconscients et sérieusement blessés. Quelle humiliation que de perdre face à la magie ... Et face à deux filles, surtout pour Romulus qui ne cessait de clamer sa supériorité de mâle du matin au soir.

Bientôt la garde arriva mais, trop tard comme à son habitude. Tout était déjà finis et ils avaient bien pu le constater. Cela dit, ils ne pouvaient pas se permettre de perdre la face devant le publique et aussi s'en prirent-ils aux mercenaires, les sommant de se relever et leur passant les fers aux poignets avant de les tirer jusqu'au geôles, bien qu'ils eurent beaucoup de mal avec Romulus. Après un bref appel à témoin, un certain marchand qui s'était fait bousculé puis agressé par ces derniers était venu se plaindre, chose qui n'allait pas en arrangeant leurs affaires. Ils ne se réveillèrent que plusieurs après leur incarcération. Bien évidemment, on avait pris la précaution de leur apporter des soins rudimentaires mais, cela ne serait guère suffisant pour s'en remettre complètement, ils devraient se soigner par eux-même ... Ou faire appel à un médecin une fois libre.

- Mais ... On est où là ?

Dit Marcius à Romulus alors qu'il avait encore la tête dans les nuages.

- En prison.

Répondit ce dernier.

- Et qu'est-ce qu'on fiche ici ? Il s'est passé quoi ?
- Je ne sais pas.

Un garde se présenta alors devant les barreaux en compagnie de marchand agressé.

- C'est eux ?
- Ah oui c'est eux monsieur l'agent ! C'est eux qui m'ont agressé ! Le mec fringué comme une pédale c'est celui qui m'a bousculé et l'autre gros con moche c'est celui qui m'a pété la gueule !
- Vous êtes sûr ?

- Mais puisque je vous le dis ! Faut les faire pendre ! Ça ne se fait pas d'agresser les gens comme ça !
- Oh mais qu'est-ce qu'il raconte comme connerie lui encore ?!

Dit Romulus en se levant et se rapprochant des barreaux.

- Je dis que t'es qu'un pendard ! Je vais te niquer jusqu'à l'Os moi ! Tu vas voir !
- Et toi ? Tu crois que ça se fait de parler aux gens comme ça ?! Non mais oh !

Hurla Brutus en passa sa main au travers des barreaux et en attrapant le col du marchand. Ceci fait, il le cogna contre les barres de fer jusqu'à ce que le garde se sente obliger d'intervenir. Cela dit, Romulus lui glissa tout de même une baffe avant de lâcher.

- Voilà ! Maintenant t'as une raison de te plaindre !
- On en restera pas là !

Dit-il en prenant la direction de la sortie. Le garde le regarda partir puis interrogea les prisonniers.

- Avec tout le bordel que vous avez mis, vous pouvez prendre jusqu'à trois ans ferme sauf si bien sûr, vous nous livrez vos complices.
- Elles n'étaient pas nos complices ! Elles sont des magiciennes noires et des voleuses de surcroît ! Notre mission était de les arrêter et de récupérer la pierre qu'elles avaient volés à Béolan !
- C'est quoi ces conneries encore ?
- La vérité ! T'as vu notre état un peu ? Tu crois qu'on se serait pété la gueule avec eux si elles étaient nos complices ? Il faut les arrêter avant qu'elles ne quittent la ville !
- Pouvez-vous me les décrire ?
- Oui, il y en a une qui blanche comme un zombie, des yeux noirs, les lèvres violettes, pas très grade et les cheveux bleus ! L'autre, elle était châtain, yeux rouges, peau blanche, grande taille avec un air de coureuse éméchée. Elle a une tenue vestimentaire assez bizarre d'ailleurs, très est.
- D'accord d'accord ... Si ces informations sont validées par les témoins, vous pourrez espérer quelques mois seulement.

- Mais de rien !

Dit Marcius en retournant au fond de la cellule. Romulus resta silencieux un moment puis, il lui posa la question fatidique.

- Et pour la mission ?
- On a échoué.
- C'est Johann qui ne va pas être content.
- Si tu crois que j'en ai quelque chose à carrer ...
- ...

- ... Bah tu crois vrai.

Romulus retourna s'asseoir.

- C'est repartis pour trois mois, comme au bon vieux temps ...
- Ta gueule.
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Eräzelith Siriel



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Eräzelith Siriel
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Fiche de Personnage : Le résumé d'une succube



Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] EmptyLun 17 Déc 2012 - 20:47

Avoir la pierre c'était bien, mais sortir de Madorass c'était mieux ! Mais autant dire que la tâche n'allait pas être simple car avec tout le grabuges qu'ils avaient provoqué sortir d'ici était plus que compliqué. Si Eräzelith se faisait attraper par les gardes elle était morte, tout simplement. En plus qu'elle était sous sa forme démoniaque, donc très facilement remarquable ... Elle se demandait comment faire. S'avançant prudemment dans les ruelles la démone scrutait le moindre mouvement pour éviter de se faire repérer. À cause de ces conneries elle s'était éloignée des portes de la ville mais petit à petit elle était en train de les rejoindre. Passer la barrière sera tout une épreuve à ce niveau-là. Les minutes passèrent jusqu'à ce que la succube aperçoit une patrouille de garde à quelques encablures des grandes portes. Ils surveillaient, et pour la jeune mage c'était pas forcément le mieux pour elle. Peut-être y avait-il un autre chemin ? C'est ce qu'elle se mit en tête de trouver. À plusieurs reprises elle manqua de se retrouver nez-à-nez avec des gardes mais la discrétion ça l'a connaissait.

-"Bon bon bon … Réfléchissons."-


Quelques minutes pour se remettre la carte de la ville en tête pour qu'elle se rappelle d'un passage annexe situé au niveau des égouts. C'était certes répugnant mais si elle voulait sauver sa peau mieux valait renoncer à ce genre de gênes. C'est alors qu'Eräzelith prit le chemin mais au moment de sortir de sa cachette elle ne tarda pas à se faire repérer. La petite patrouille de garde se lança à sa poursuite tandis que la démone prenait ses jambes à son cou pour arriver jusqu'aux égouts. La poursuite ne dura pas longtemps vu que la succube atteignit au bout de quelques minutes de course effréné une bouche d'entrée. Sans hésiter elle pénétra les réseaux nauséabonds du sous-sol en pensant que les gardes ne la poursuivrait pas ici. Quelle erreur ! S'engouffrant toujours plus profondément elle tentait tant bien que mal de s'orienter car en réalité elle n'était jamais venue ici. Le fait qu'elle savait qu'une issue était au bout des égouts ne tenait que de la théorie car elle avait déjà entendu cela auparavant. Bref, les minutes passèrent en voyant rats et autres bestioles immondes transiter de part et d'autres des rives en pierre. L'eau croupie ruisselait au centre mais même si Eräzelith n'allait pas dedans l'odeur était tout bonnement insupportable !

-"Mais par où est cette fichue sortie ?!"-


Au bout de quelques instants elle trouva la réponse à sa question, sauf que ce ne fût pas vraiment ce à quoi elle s'attendait. L'issue était censé être une grille menant vers un ruisseau à l'extérieur de la ville, sauf que la grille avait été remplacé par … Un mur de pierre. La sortie d'eau avait sans doute été reconstruite ailleurs. On pouvait dire que la situation virait au drame surtout lorsqu'elle entendit le bruit métalliques des pas de garde. Elle était à présent coincée dans une impasse sans issue, si elle tentait de rebrousser chemin elle tomberai face à face avec les gardes, quoique ça ne changerai pas beaucoup de ce qui était sur le point d'arriver. 5 hommes en armures débarquèrent devant elle armés de lance et d'épées. Elle aurait pu les carboniser mais elle était à plat niveau magie. C'était exactement cette situation que voulait éviter Eräzelith : Se faire coincée. La pierre qu'elle possédait ne lui était d'aucun secours car elle ne savait pas comment l'activer, déjà. La succube tenta alors le tout pour le tout en essayant de créer le sort de feu le plus intense qu'elle pouvait à ce moment.

-"Vous n'aurez pas ma vie aussi facilement bande d'écervelés !"-

Une boule de feu se créa dans ses mains qu'elle fit rejoindre pour tenter de provoquer une sorte de crache-feu à grande échelle. La démone voulait carboniser les hommes qu'elle avait en face d'elle ... Mais sa belle tentative était un peu trop osée en vu de son état pour que cela fonctionne comme prévu. La sphère enflammée prit de l'envergure, ce qui fit paniquer les gardes mais au moment où Eräzelith s'apprêtait à relâcher la pression elle sentit qu'elle perdait le contrôle sur son propre sortilège, elle n'avait pas assez rechargé son énergie pour maitriser ce sort comme elle le souhaitait. L'énorme boule de feu éclata littéralement balayant dans un torrent de flamme les quelques hommes ... Mais aussi la démone elle-même. Le feu s'attaqua directement à elle la brûlant comme elle avait fait avec le mercenaire plus tôt. La douleur était intense, insupportable mais la succube dans l'incompréhension de la situation se laissa calciner à vif sans pousser de cri. En réalité, bien qu'elle était en train de mourir et qu'elle allait rendre l'âme dans quelques secondes, quelque chose en elle la blâma pour avoir sauvé l'autre démone. Et si elle n'avait pas fait ce geste ? Aurait-elle éviter ce désastre ? Aurait-elle évité de perdre sa vie inutilement ... Mais quelque part, n'était-ce pas prévu qu'elle donne sa propre vie pour permettre à celle d'une autre de ses semblable de perdurer ? Non, il n'y avait aucun sentiment chez les démons et ce fût avec amertume qu'elle finit par passer de l'autre côté, ravagée par les flammes de sa propre création.

-"Je vous haie tous …Soyez maudit, jusqu'au DERNIER !"-

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Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] _
MessageSujet: Re: Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius]   Un méfait ? Où ça un méfait ? [PV : Eräzelith, Marcius] Empty

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