''L’enfant voulait répondre. Mais sa gorge lui fit comprendre que ses mots ne seraient jamais à la hauteur du silence.''
               
Eto Hachiro
 
''La mort, c’est elle qui vous fait tenir debout. C’est elle qui dicte les actes. C’est elle qui peint le monde. Et elle vous emportera tous.''
               
Querel Sentencia
 
''Je ne ressens que soif et tristesse, la mort est futilité. Je la cherche, peut-être suis-je elle.''
               
Nagate Zetsubō
 
''Udyr, quand tu seras mort, on se souviendra de ton nom. Moi je n'en ai pas, car je ne mourrai pas aujourd'hui. Mais le tien restera gravé dans ma mémoire, et dans celle de tous ceux qui t'ont connu, comme celui d'un homme fort, et digne. Alors va, et éteins-toi avec grandeur, devant tous ces vautours.''
               
Darn Butcher
 
''La nature revivait là où les hommes mourraient, le cycle reprenait son cours normal grâce à l’albinos.''
               
Aikanaro Myrrhyn
 
''Ils ne se battaient pour rien qui n’en vaille la peine. Ils étaient incapables de distinguer ce qui avait de la valeur de ce qui n’en avait pas. Alors pourquoi tant de vigueur à la tâche ? Pourquoi risquer sa vie aussi vainement ?''
               
Alcofrybas Grincebrume
 
''Son regard, depuis toutes ces années, avait appris à parler.''
               
Etan Ystal
 
''Un monde de chaos, de destruction et de malheur, un monde impartial et magnifique, le seul en tout cas, où faire l’expérience de la vie prendrait un sens véritable.''
               
Edwin Gwendur
 
''L’enfer, ce doit être l’enfer : courir pour l’éternité dans un paysage sans fin, sans début. Sans possibilité de repos ou de mort.''
               
Tyrias Marchemonde
 
''Mais sans risque on n'obtient rien, voici ma devise mes amis. Il ne faut pas avoir peur de se salir les mains, il ne faut pas avoir peur de la mort…''
               
Dimitri Morteury
 
''Tomber... Ceci est si abstrait. L'on pourrait se relever plus grand que l'on était.''
               
Yozora Adragnis
 
''Il passa des semaines dans le cachot ayant décidé de s'y enfermer lui-même. Puis, au terme de trois semaines, vous êtes venu le voir et vous lui avez dit : «Les larmes ne sont qu'une faiblesse qu'il te faudra masquer... Si tu veux t'apitoyer, libre à toi, mais, si tu souhaites voir les choses changer, tu le peux toujours. Suis-moi... Mon ami.»''
               
Haar Wilder
 
''Le brin d'herbe ne se soucie guère de ce que font les feuilles des arbres. Mais à l'automne venu, les feuilles ne se suffisent plus entre elles. Elles s'assombrissent, se nourrissant des nuages noirs d'orage. Et alors, elles se laissent tomber sur nous.''
               
Le Peintre
 
''S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est immobile, allongée, rigide, puante à en faire vomir, en décomposition, transportant des milliers de maladies, la peau arrachée et les os jaunes. S'il y a bien quelque chose que l'on oublie, lorsqu'une personne est à six pieds sous terre, devenue la proie des corbeaux, et ses yeux mangés par des fourmis... C'est qu'elle a un jour été orgueilleuse et avide. C'est qu'elle a un jour voulu devenir riche et grande, ou bien qu'elle l'est devenue. Cela ne change rien.''
               
Le Violoniste
 
''La pensée est la liberté, la liberté... Alors, le corps est la prison, le corps est la prison... Il faut casser les barreaux.''
               
Sill
 
''Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.''
               
Setsuna Hendenmark
 
''Fais ce que tu veux avec ces villageois, sauf les laisser en vie.''
               
Kaull Hendenmark
 
''La fuite vers la religion peut être une réponse pour certains. Pour d'autres elle n'est que la simple évidence que l'homme est faible et instable.''
               
Astryl Panasdür
 
''La mort ne cherche pas à s’expliquer, elle ne fait qu’agir, monsieur. Les cadavres ne racontent pas grand-chose, mais vivant, un homme peut en avoir long à dire.''
               
Sanaki Hearthlight
 
''Alors, telle une marionnette cassée que l’on tente en vain d’animer, il se releva, restant digne malgré ses blessures.''
               
Dolven Melrak
 
''Quand le sang coule, il faut le boire. La mort ne frappera pas à votre porte mais s'invitera par vos fenêtres !''
               
Andreï Loknar
 
''Personne ne peut capturer une ombre, personne ne peut la dresser ni se l’approprier.''
               
Jazminsaa Alsan
 
''De la même façon, à l'idée qu'un abruti de scribe puisse teinter ses parchemins de calomnies religieuses, ou pire, me faire porter le titre de héros, je vais préférer m’occuper de l'écriture de ma propre histoire.''
               
Alexandre Ranald
 
''La mort... Si belle et terrible à la fois, elle l'appelait, et l'appelle toujours.''
               
Adam Moriharty
 
''Par nature, j’aime tout. Par conséquence, je me hais…''
               
Samaël Apelpisia
 
''C'est sordide et cruel, mais c'est hélas la réalité de ce monde.''
               
Liam Gil' Sayan
 
''Aujourd’hui sur les terres de Feleth les pensées ne sont plus les bienvenues. Le temps de la renaissance spirituelle est terminé. Le temps où les grands penseurs avaient aidé le monde est révolu.''
               
Héra Calliope
 
''La mort était séductrice ; elle ne montrait que ses bons côtés. La sérénité et le calme absolu : pour toujours et sans violence.''
               
Eurybie Pourrie
 
''J’ai atteint cette espèce de vanité qu’apporte l’ancienneté. Je ne crois plus qu’on puisse m’apprendre quelque chose, et si jamais quelqu’un essaye ou y arrive seulement, je me bloquerais et deviendrais hermétique à tout contact.''
               
Dante Waanig
 
''Je devrais t'attacher, tu deviens dangereux pour toi même !''
               
Jeyra Frozeñ
 
''La beauté des êtres n'était rien. La beauté des choses oui. Mais pas forcement celle que l'on voit avec une paire de rétines.''
               
Akira Satetsu
 
''Le noir. Une étendue sombre en perpétuel mouvement.''
               
Melpomène d'Ambre
 
''Il est des oreilles invisibles qui peuvent entendre jusqu'à nos moindres soupirs et des secrets aux allures anodines peuvent se révéler instruments de destruction et de tourments sans fin...''
               
Cassandre Ombrelune
 
''Le "rien" est tellement plus unique que la peur ou n'importe quel autre sentiment...''
               
Meryle Nightlander
 
''Ce n'est pas le nombre ni la force qui compte, c'est l'envie, la cause.''
               
Luyak Salamya
 
''L'innocence d'un enfant est la plus grande peur de l'homme.''
               
Clause Vaneslander
 
''Quand il lui manque une marionnette pour ses spectacles. Il verrait en vous la chose qu'il cherche.''
               
Jack D'enfer
 
''Il n'a pas de notion réelle du bien et du mal, personne ne lui ayant jamais défini ces mots.''
               
Jim Stocker
 
''Je n'ai vu aucune lumière, aucun goulet, pour sortir du boyau infini et obscur que nous empruntons tous, jusqu'à la promesse d'une nouvelle vie, de la transcendance et de la connaissance. Alors, mes yeux se sont adaptés aux ténèbres.''
               
Shaquîlah Dresdeïorth
 
''Le pouvoir ronge l'homme.''
               
Balthazar Bel
 
''Visiblement, la sérénité n'avait de valeur que si on connaissait également, en comparaison, des moments de troubles.''
               
Dranek Barth
 
''Le faible se faisait tuer, le fort vivait un jour de plus.''
               
Rodany Bleinzen
 
''Le soleil se couchait sur le monde du milieu. Les ténèbres se paraient de leurs plus somptueux apparats pour enfin faire leur entrée.''
               
Rin Mephisto
 
''Et alors il vit le chaos, la désolation, la souffrance le désespoir ambiant. Il rit.''
               
Elrog Aniec
 
''Perdu quelque part, marche vers nulle part.''
               
Kyle Wate
 
''La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir.''
               
Karin Yzomel
 
''- Je peux vous prédire le genre d'homme qui vous convient !
- Je connais déjà mon genre d'homme.
- Vraiment... Et quel est-il ?
- Les hommes morts.''
               
Naladrial Delindel
 
''Utilise tes pouvoirs seulement quand le noir deviendra invivable.''
               
Zedd McTwist
 
''Tes cauchemars m'ont déjà donné l'encre... À présent, ta peau me donnera les pages !''
               
Conrart Crowlore
 
''Bien des gens se font enfermer dans un cercueil une fois mort, mais rares sont ceux qui naissent dedans.''
               
Dassyldroth Arphoss
 
''Le corbeau frénétique qui vous nargue de sa voix perchée, agite ses ailes damnées, où le reflet d'un mort se penche sur votre âme.''
               
Lust Aseliwin
 
''La vie est un mensonge, la destruction une délivrance.
Passent les marées, soufflent les vents, en vain...''
               
Le Passant
 
''Fauche, tranche et avale, gouffre des âmes. Que se dresse devant toi mille fléaux, et que l’enfer se glace devant ta noirceur.''
               
Lloyd Vilehearth
 
''Des charognards pour la plupart, comme ces corbeaux à deux têtes, venant dévorer le valeureux mort.''
               
Meneldil Tristelune
 
''Nous sommes les bourreaux de la justice et de la paix. Même si ce rôle n'est pas agréable à endosser, nous nous devons de le faire, pour le bien du peuple.''
               
Ezekiel Le Sage
 
''Il me tarde de retourner au combat pour finir empalé sur une pique.''
               
Karl Von Morlag
 
''Montre-moi le chemin de la victoire. Ou guide-moi alors dans les tréfonds de la mort...''
               
Aznan Lauréano
 
''Comment peux-tu supporter ça ? C'est assourdissant ! Tue-le ! Qu'est-ce que ça te coûte ? Tu ne l'entendras plus. Tu seras en paix... Tue-le !''
               
Aïden Sochlane
 
''- Faites taire votre cabot !
- Je ne suis pas votre servante !
- Alors je le ferai taire moi-même !''
               
Rosaly Von Gregorius
 
''Le seul présent que la justice a à vous offrir, est votre mort.''
               
Mirage Morteury
 
''Laissez-moi vous conduire aux carnages.... Tant d'âmes ne demandent qu'à succomber.''
               
Idryss Leeverwen
 
''Le soleil est un bourreau. D'une simple caresse, sa langue enflammée peut calciner n'importe quel être.''
               
Seïren Nepthys
 
''C'est une nuit sans lune. Ou bien était-ce un jour sans soleil ?''
               
ShuiLong Zhang
 
''La vie est un rouage lent et grinçant. Il ne tourne que dans un sens. Celui où tu tombes.''
               
Camelle Elwhang
 
''Et un jour, sur vos lits de mort, bien des années auront passé et peut-être regretterez-vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Feleth pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis, car ils peuvent nous ôter la vie mais ils ne nous ôteront jamais notre liberté !''
               
Edouard Neuman
 
''Le temps est la gangrène de l'homme, elle apparait puis vous ronge à petit feu. Pour finir il ne vous reste plus que le présent pour vivre ; le passé s'évapore peu à peu et le futur ne vous intéresse guère.''
               
Asgeïr Aslak
 
''Cueillir la fleur de la déchéance et croquer dans la pomme de la faucheuse, nos vies se résument à cela car après tout, nous finissons à une moment où un autre, tous sous terre.''
               
Violette Dellylas
 
''Le pire n'est pas de mourir, mais de se faire oublier.''
               
Erwan Daermon Do'Layde
 
''Tenter d'oublier, même si c'était impossible. Il aurait aimé se jeter à la mer avec la preuve de son acte immonde. Laver tout ce sang qu'il sentait sur lui. Peut-être même s'y noyer, simplement. Sombrer dans les abysses et les ténèbres, pour toujours.''
               
Mio Raeth
 
''La lumière montre l'ombre et la vérité le mystère.''
               
Aeli Seoriria
 
''Si la vie n'a qu'un temps, le souvenir n'a qu'une mesure. Le reste est silence.''
               
Valt Horn
 
''Dans le noir le plus complet, l'aveugle est la meilleure personne à suivre. Dans un monde de folie, qui mieux qu'un fou pour nous guider ?''
               
Ledha Borolev
 
''Je ne crois pas en la force d'un absent. Celle qui ferait de vos dieux ce que vous pensez qu'ils sont.''
               
Gigantus Corne
 
''Une limite qui n'a été créée que pour être dépassée ? C'est simple, imaginez !''
               
Goudwin Didrago
 
''Voir grouiller tous ces gens, connaître leurs désirs et leurs rêves, voir comment évoluent les sociétés, leurs aspirations et leurs défauts. Comprendre que donc rien n'est éternel, et que tous ces rêves et toutes ces folies disparaîtront de la surface du monde. Se laisser aller, indolent, parce que tout cela ne servira à rien, et qu'au bout du compte le monde reste le monde, seule éternité immuable.''
               
Uridan Sangried
 
''L'Inquisition vous remettra sur le droit chemin. Même s'il faut vous briser les jambes pour ça.''
               
Leevo Shellhorn
 
''N'oublie pas d'avoir peur des morts. Ils sont toujours plus nombreux que les vivants, et un jour, tu les rejoindras.''
               
Moira Brawl
 
''J'avais l'habitude avec ce genre d'individus... Moins vous bougerez, moins vous leur parlerez... et moins ils vous cogneront dessus.''
               
Aoi Haandar
 
''Je souhaite voir votre sang se répandre mollement à la surface d'une eau rendue trouble par les masses de cadavres vidés de leur substance, marcher dans les champs de vos ossements éparpillés, me remémorant à chaque pas votre mort absurde et pathétique, que vos noms ne soient pas contés, que votre souvenir s'éteigne comme s'éteint votre vie fade et misérable, qu'à travers les années, seuls subsistent vos ossements tels de tristes traces blanchâtres dans un paysage noir de guerre, de sang et de folie.
Et que telles cette phrase, vos morts n'aient aucune importance, aucune signification pour quiconque.''
               
Nargheil Eoss
 
''Bénie soit la haine que tu porteras à ton prochain, lave l'Homme des péchés qu'il a commis.
Sois l'épée du jugement qui s'abattra sur cette race impure, souillée par la vengeance et la corruption.''
               
Meiro Fuuchiuse
 
''Notre futur exprime nos actes passés.''
               
Terence Ripper
 
''Rencontre les ténèbres et tu admireras la lumière, dit le voyant.
Contemple la lumière et tu provoqueras les ténèbres, dit l'aveugle.''
               
Tekian Varis
 
''Un général courageux et fier, est celui qui exécute en premier l'ordre qu'il donne à ses hommes.''
               
Danarius Kyrarion
 
''L'art est le sentiment obscur de l'appropriation de l'étrange.''
               
Leroi-Gourhan
 
''La mort nous sourit à tous, et tout ce que nous pouvons faire, c'est lui sourire en retour.''
               
Marc-Aurèle
 
''L'art est la mystérieuse présence en nous, de ce qui devrait appartenir à la mort.''
               
Malraux
 
''L'art est une profondeur creusée dans le visage du monde.''
               
Weischedel
 
''Le néant après la mort ? N'est-ce pas l'état auquel nous étions habitués avant la vie ?''
               
Schopenhauer
 
''Les avocats d'un malfaiteur sont rarement assez artistes pour tourner à l'avantage de leur client la belle horreur de son acte.''
               
Nietzsche
 
''Ôte-toi de mon soleil.''
               
Diogène le cynique
 
''Il y a pas d’œuvre d'art sans collaboration du démon.''
               
André Gide
 
''Ce n'est pas le lieu mais son cœur qu'on habite.''
               
John Milton
 
''Nous sommes les histoires que nous vivons.''
               
Auteur inconnu
 
''La mort est terrible pour n'importe qui. Bons ou mauvais, anges ou démons, c'est la même chose. La mort est impartiale. Il n'y a pas de mort particulièrement horrible. C'est pourquoi la mort est effrayante. Les actes, l'âge, la personnalité, la richesse, la beauté... Tout ça n'a aucun sens face à la mort.''
               
Fuyumi Ono
 
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 Une conscience.[Pv: Rodany]

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Tyrias Marchemonde



________________

Tyrias Marchemonde
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Race : Humain
Classe : Marchemonde
Métier : Aucun
Âge : 550

Messages : 132

Fiche de Personnage : La Fin


Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 23 Juil 2011 - 0:57

Tyrias se tenait debout sur la rive, les bottes trempant légèrement dans l’eau claire, le regard perdu au loin entre les montagnes.
Il avait les mains croisées dans son dos, par-dessus son long manteau qui trempait presque dans le lac.
Il avait laissé son chapeau à coté de lui, sur le sol, jeté là comme un petit cadavre.
Le soleil avait commencé à décliner, d’ici quelques heures il passerait de l’autre coté mais pour le moment il se contentait de peindre le ciel de magnifiques couleurs, de plus en plus enflammées a mesure que le temps passait. La température baissait au fur et à mesure, mais il faisait encore chaud, et de nombreux nuages d’insectes dansaient au dessus de l’onde, leur faible bourdonnement peinant à arriver jusqu'aux oreilles de Tyrias.

Son esprit vagabondait complètement, bien au-delà de ce monde, a coté d’un lac plus grand et plus sombre, la où avant il y avait eu son seul ami.
Cette pensée ne l’avait plus tourmenté depuis longtemps, mais elle ne l’avait jamais vraiment quitté, il savait que cela la hanterait durant toute sa vie, le jour où il avait du choisir entre une puissance énorme et le seul démon qu’il n’ai jamais apprécié.
Ca n’avait pas été l’acte en lui-même qui le rongeait depuis tant d’années, mais le fait que son ami ne lui en voulait pas, jamais il n’avait exprimé un seul mot de reproche envers Tyrias, et l’impression de profiter de quelqu’un qui vous aimes était ce que Tyrias connaissait de pire.

Des fois il se demandait s’il n’aurait pas pu faire autrement, s’il n’y avait que cette voie pour attendre la puissance qu’il recherchait.
Tyrias secouât la tête, ça n’était pas le moment pour penser a ça, il le libèrerait bientôt.
Il s’était dit ça de nombreuses fois, et n’avait jamais pu se résoudre à résilier son contrat, d’une parce que la puissance qu’il lui apportait était phénoménale, et de deux parce que Tyrias avait peur de sa réaction lorsqu’il serait libre, l’Homme au Chapeau ne pensait pas qu’on puisse rester ami avec son tortionnaire… Mais cet ami semblait si bon et si généreux, prêt a tout pardonner…

Tyrias s’assit par terre, les pieds trempant toujours dans l’eau, elle semblait délicieuse.
Il retirât ses gants, exposant les vieilles marque de brulure à l’air libre, et examinât ses mains.
Elles étaient larges, puissante, de nombreux produits malfaisants étaient passés par elles, de nombreuses armes, elles avaient détruits de nombreuses vies, asservis d’autres, elles avaient manipulées des énergies terribles.
Mais qu’avaient-elles fait de bon ?
Il se passât ces deux membres porteurs de mort sur le visage, sentant la légère barbe qui lui parsemant les joues crisser sous ses paumes.
Elles n’avaient jamais rien accomplit de bon, le bien ne lui avait jamais été étranger, mais aucunes bonnes actions n’avait jamais été présente sur son chemin vers la puissance.

Il pouvait toujours se bercer d’illusions, mais ôter son cœur à un homme qui souffre ne serait jamais le libérer de ses souffrances, et prendre l’âme d’un autre en échange de la guérison ne pourrait jamais soulager sa conscience.

Mais qu’est ce qui lui prenait ? Par tous les démons, il ne s’était jamais posé toutes ces questions ! Visiblement son « repos » forcé dans l’Entre-Monde et la perte de ses pouvoirs l’avait plus chamboulé qu’il ne voulait l’admettre, il avait mis a jour ce que jamais il n’aurait cru posséder : une conscience.
Il réfléchit un instant en fixant la surface de l’eau, il ne servait a rien de livrer bataille soit même, il avait besoin de toute sa tête, et se torturer pour ses regret le priverai de sa concentration. Il ne pouvait rien changer au passé, mais le future était toujours une page blanche, il pouvait changer son écriture, et rester en paix en lui-même : désormais il tenterait de faire ce qui lui semblerait être le bien… De temps en temps du moins.

Un léger sourire sur les lèvres il replongeât son regard dans le paysage, si absorbé par sa contemplation qu’il n’entendit pas la personne s’approcher de lui
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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Race : Haut Elfe-Élu ~
Classe : Rôdeur ~
Métier : Chasseur de prime ~
Messages : 63


Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 23 Juil 2011 - 2:40

Courir encore et encore jusqu’à n’en plus sentir ses muscles. Bleinzy n’avait fait que ça depuis que le soleil était à son zénith haut dans le ciel lapis-lazuli sans la trace du moindre nuage. Courir a en devenir le vent. Courir sans jamais se retourner. De toute façon à ce que rien d’autre n’avait la moindre importance. Courir et fouler la Terre de pas souples et léger. Courir et oublier. Oublier son humanité.

Cette étrange lubie avait pris possession de la jeune guerrière au petit matin lorsqu’elle avait ouvert ses deux grands yeux d’ambre sur le Monde. Encore dans le brouillard matinale, elle s’était laissé aller à travers les méandres de son réveil par le chant des oiseaux clair et harmonieux. Elle s’était positionnée en tailleur, le visage droit vers le soleil levant puis s’était lancé dans une profonde médiation.
Cela faisait plusieurs jours qu’elle vagabondait dans la nature sans but distinct. Juste un retour au source entre elle et la Nature. Elle s’était alors égarée vers les anciennes ruines de la terre du milieu et avait décidé sur un coup de tête de visiter les lieux. Autrefois son clan évitait ce coté de Feleth trop peu intéressant pour les troupeaux, pas assez de pâturages verdoyants.
Maintenant qu’elle avait du temps, vu qu’elle n’était pas prête de retrouver la trace de ce maudit Démon, elle s’était mise en tête d’explorer le coin. Mais ce matin là, lors de sa méditation matinale quotidienne, elle eut une sorte d’illumination… ou plutôt une pulsion. Une pulsion qui raisonna au plus profond de son être comme un appel lointain et oublié. Ce cri animal vibra en elle, tel le hurlement d’un loup pour la Dame Lune.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Bleinzy savait. Le rituel était des plus simple mais aussi des plus cruel.
La jeune femme se leva et regarda la courbe du soleil dans le ciel. Elle avait encore quelques heures devant elle.
Elle fouilla dans sa sacoche et en sortit des feuilles d’isatis séchées. Elle versa dans une petite écuelle en bois usée un peu d’eau de sa gourde et y plongea les feuilles. Elle jeta un bref regard autour d’elle et apperçu non loin d’une pierre ronde. C’était parfait. Elle le prit et commença à écraser ses feuilles afin d’en tirer une étrange mixture bleue.
Elle passa un long moment à presser son étrange mélange afin d’avoir un résultat parfait pâteux et d’une belle couleur bleu profond et intense. Bleinzy pu alors commencer le rituel sacré. Elle se peint le visage en d’étranges formes puis le corps avec des signes et arabesques spectaculaires.
Ainsi parée, elle détacha alors sa longue chevelure sauvage et s’accroupi au plus près du sol. Elle prit un poignée de poussière et se la lança par dessus l'épaule. Elle reprit le geste plusieurs fois à différent endroit du corps. Elle perdait son odeur pour ne faire plus qu’un avec celui-ci de la Terre.
Il fallait chasser à présent. Ce qui ne fut pas difficile en soit. Elle pista la trace d’une biche, la traqua et l’attrapa avec une facilité hors pair tel un prédateur affamé. Si simple. Elle avait fait et refait maintes et maintes fois le rite sacrée étant plus jeune en compagnie de ses frères adoptifs. Ils avaient été autrefois une meute soudée et fière.
Comme le voulait la coutume elle déchira sa carotide de la bête avec ses dents tel un animal enragé et arracha le cœur une fois l’animal mort. Elle mangea alors celui-ci encore chaud et ruisselant de sang le serrant avec force entre ses mains. Les bouchées étaient brutales, au fond elle cela répugnait son coté humain de faire cela mais le coté animal prenait le dessus à chaque bouchée avalées.
Le sang dégoulinait alors le long de ses avants bras, le long de ses lèvres. Elle s'adonnait pleinement à sa nouvelle personnalité: la louve au cheveux de braise.
Une fois le cœur engloutit après avoir retenu quelques hoquet qui lui soulevaient l’estomac, Bleinzy s’essuya la bouche d’un revers de main et souleva sa tête vers la nué dense du feuillage des arbres qui cachait le ciel.
Le rituel était enfin fini.
Barbare et sauvage il ramené au source même du Monde.
Le faible se faisait tué, le fort vivait un jour de plus.
Les Sidhes voyait les choses comme cela et Bleinzy avait été élever de la sorte. Une coutumes était une coutume et il fallait la respecter.

Alors un sentiment fort s'empara d'elle et lui dicta de courir. Partir loin. Oublier l’humain, être seulement et purement l’animal. Elle se mit alors à courir, sentant le vent fouettait son visage, ses long cheveux dansant en une valse majestueuse.
Entament un course folle sans point d’arrivée, un course qui lui montrerai la force du loup qui sommeillait en elle.
Combien de temps avait elle commençait son périple ? Elle n’en savait fichtre rien ! Elle sentait simplement ses muscles tressaillirent dans ses mollets. Elle sentait ses poumons se décollaient avec force. Elle sentait la douleur enfin parcourir son corps. La bête était épuisée.
Le soleil lui entamé déjà une longue descente rougeoyante vers l’horizon.

Elle aperçue alors un lac en face d’elle. Une étendu d'eau sombre et lisse. Intacte.
De l’eau.
Il lui fallait de l’eau immédiatement. Sa bouche asséché ordonna immédiatement à son cerveau d’aller recueillir un peu de liquide frais. Il fallait boire. La louve était assoiffée, tellement qu’elle n’aperçut l’homme qui se tenait à quelques mètre d’elle.
Les genoux tremblant elle s’était approchée avec agilité au bord de la berge, s’était accroupi à moitié dans l’eau et avait plongé son visage à même le lac.
L’eau glacé lui mordit la peau la secouant d’un frisson qui lui fit le plus grand bien. Son corps était ruisselant de sueur, une sueur bestiale du à sa course acharnée. Elle ressortit alors sa tête de l’eau d’un mouvement sec. De cette même eau qui s’était glissée dans son œsophage et qui l’avait rafraichit lui procurant un plaisir absolu. Magique. Mais ce plaisir fut alors gâché par cette sensation d’être épiée.
La jeune femme tourna alors la tête en direction de la désagréable sensation et aperçu l’Homme.
Grand.
Robuste.
Intimidant.
Elle recula immédiatement de quelques pas toujours en abordant de cette posture accroupi tel un animal.
L’eau du lac avait mélangé sur son visage le bleu de sa mixture et le sang séché qui ruisselaient en une étrange couleur sur son cou et sa poitrine. Déteignant sur ses quelques vêtements trempés de sueur.
Ses longs cheveux rouge tombait tel une cascade enflammée le long de se visage surpris légèrement apeuré. Elle ressemblait à un animal farouche, et elle était encore tellement dans sa transe bestiale qu’elle émit un grognement rauque à l’attention de l’inconnu. Un avertissement simple et direct.
Elle le dévisageait de ses yeux perçant une lueur sauvage luisant en leur centre.
Elle ne savait pas comment l’Homme allait réagir mais Bleinzy était sur ses gardes. Méfiante comme tout animal sauvage face à l'Homme. Elle savait qu’il fallait fuir l’Homme autant que possible car celui-ci avait oublié depuis trop longtemps le langage qui les lié autrefois, qu'un langage qu'elle avait mit en pratique toute l'après midi. Un langage qui jadis fut différent.
Mais pourtant, à cet instant précis alors que tout son être de Louve lui hurlait de partir, elle ne s’enfuit pas, elle se contenta d’observer cet Homme, curieuse et déboussolée à la fois.

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Tyrias Marchemonde



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Tyrias Marchemonde
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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 23 Juil 2011 - 16:59

Tyrias ne s’aperçut qu’il n’était plus seul que lorsqu’il vit la surface de l’eau se rider, il tournât la tête vers l’origine de ce trouble, et ce qu’il vit le surprit.
Il y avait une femme dans au bord du lac, couverte de ce qui semblait être des peintures tribales, ces même dessins avaient dégoulinés sur son corps a cause de la sueur qui recouvrait sa peau claire ; du sang maculait sa bouche et son cou, et ce n’était visiblement pas le sien, mais ce fut sa chevelure qui captivât Tyrias : il n’avait jamais vu des cheveux aussi longs, et lorsque la jeune femme pénétrât dans l’eau ses cheveux se mêlèrent aux reflets couleur incendie que le ciel faisait pleuvoir sur l’onde, et l’on ne pouvait plus les apercevoir que par les rides qu’ils occasionnaient sur la surface du lac.
Elle semblait assoiffée, elle plongeât visage dans le liquide frais et but a grande lampées, visiblement comblée par son breuvage elle ne le remarquât pas.

Tyrias continuait de la fixer, ça n’était pas une femme qu’il avait en face de lui, mais un animal sauvage, tous ses muscles vibraient d’une énergie bestiale et que l’on devinait indomptable, impression encore renforcée par l’éclat d’incendie de sa chevelure.
Son corps brillant de sueur était couturé de cicatrices plus ou moins grandes, mais une seule fit réellement froncer les sourcils de l’Homme au Chapeau : une grande balafre qui fendait son dos de l’épaule au centre des ses vertèbres. Tyrias n’avait que rarement gouté la morsure d’une lame, mais il pouvait deviner que cette plaie avait du être la source d’une douleur indescriptible.

Mais Tyrias dut s’arracher a sa contemplation car elle avait fini par le remarquer et elle tournât vers lui sa face maculée d’une boue de sang mêlé de peinture dans un mouvement vif.
C’était véritablement un animal que Tyrias avait en face de lui, se ramassant comme un chat sauvage prêt a bondir ou a fuir, elle fit quelques pas prudents sur la berge, le fixant de ses yeux brulants. Toujours dégoulinante de l’eau du lac elle émit un grondement menaçant, elle n’allait pas l’attaquer, mais si Tyrias se montrait menaçant elle n’hésiterait pas a se battre contre lui.

Au fond de lui-même, l’Homme au Chapeau trouvait la scène comique : d’habitude les gens ne se méfiaient pas assez de lui, ne se rendant compte qu’au dernier moment qu’il était mortellement puissant, et la seule fois où il pensait être détendu, calme et sans animosité, voila qu’on lui grognait au visage. Il retint un éclat de rire, mais ne put s’empêcher d’offrir un grand sourire amusé a la créature sauvage qu’il avait en face de lui. Elle voulait se montrer menaçante, mais Tyrias n’avait pas peur d’elle, ses armes était loin de lui et il aurait du mal à se défendre, mais même si l’Empereur des anges en personne était apparut en face de lui en ce moment, exigeant sa vie, il n’aurait pas eu peur, il avait tout sauf envie de se battre, et puis cette jeune femme était amusante.

Il ne se relevât pas, et tendit sa main droite vers elle, paume ouverte, comme il l’aurait fait avec un chat effarouché, et émit un bref jappement amical, d’après ce qu’il en connaissait, c’était comme cela que les chiens montraient leur bonne humeur, et pas que les chien d’ailleurs, pour les rats, les chats, et autres mammifères le schéma était simple : grognement bas : danger ; petit cri : tout va bien.

Mais malgré la bonne volonté de Tyrias, la jeune femme pourrait aussi décider de se jeter sur lui pour tenter de lui arracher la gorge, ça n’aurait pas une grande utilité mais est ce que les loups ont notion de l’utilité ?


Dernière édition par Tyrias Marchemonde le Sam 23 Juil 2011 - 19:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 23 Juil 2011 - 18:12

Elle ne l’avait pas lâcher une seule seconde du regard. Son cœur battait avec violence frappant brutalement à rythme saccadé sa poitrine. Ce même rythme qui lui bourdonnait au fond des oreilles en un vacarme lointain mais incessant, dérangeant. Il fallait qu’elle se calme sinon sous la fatigue et les émotions Bleinzy savait qu’elle ne ferait pas long feu.

Elle vit alors avec stupeur un large sourire se dessinait sur le visage de l’inconnu. Un sourire amusé et bienveillant à la fois. Mais sa surprise ne s’arrêta pas à ce sourire mais grandit quand elle perçut au fond de ses yeux ce calme paisible. Le regard ne mentait jamais et la vérité qui se dévoilait au yeux de la jeune femme était plus que clair : cette Homme n’avait pas peur d’elle, qui plus est ne lui voulait aucun mal.
Le geste qui en suivit était aussi explicite que ce message qu’elle avait perçut au fond de ses yeux. Il leva la main grande ouverte avec lenteur paume vers le ciel et elle n’en cru pas ces oreilles lorsqu’elle entendit le petit jappement que l’homme tenta d’imité. Elle était au comble de sa surprise mais cette dernière action l’avait amusé au plus haut point!
Ses yeux se posèrent sur la main tendu de celui-ci quelques seconde, puis à nouveau dans son regard. Son cœur s’était calmé et elle sentait ses muscles se détendre peu à peu. Même si la confiance n’était pas encore accorder elle stoppa net son attitude agressive. De toute façon elle n’avait plus le choix, elle était exténuée. Se battre ne lui aurait rien apporter, elle préféra donc opter pour une attitude plus passive.

Elle se redressa légèrement et s’assit en tailleur dans la boue le dos droit comme un piquet. Elle posa ses avant bras sur cuisses refermant ses mains sur ses genoux. Elle sentait les plaques de sang coagulées craquelait légèrement sur ses bars. Ses longs cheveux de braise coulaient sur son dos tel de longue trainée de lave finissant son parcours en amoncellement sur le sol.
Elle n’avait prononcé encore le moindre mot, elle se contentait comme à son habitude d’observer. Cet Homme était étrange, il ne ressemblait pas tout ceux de son espèce. Non pas de part son physique mais de l’« aura » qu’il dégageait.
La louve s’en était allé, laissant à nouveau à Rodany le contrôle de son propre corps. Elle reprenait peu à peu une certaine lucidité humaine. Elle sentait son corps frémir, ses muscles étaient engourdis mais elle avait retrouvé une certaine sérénité.
Puis elle s’imagina, que pouvait-il bien pensé ? Elle devait être une bien étrange créature à ses yeux. D’un instant à l’autre il avait pu voir deux entité à part entière dans un même corps. Il avait aperçu l’animal et se dévoilait maintenant une femme couverte de boue, de peinture et de sang.
Elle eu une longue inspiration puis elle murmura d’une voix clair mais dur comme l’acier brisant enfin le silence qui venait de s’installer :


" Azaraël "

Un petit sourire s’installa sur son visage, c’est vrai que peu connaissait le nom de la Louve car peu était encore vivant pour chanter leur rencontre et son nom. Mais il arrivait que parfois certain avait la chance de l’apercevoir sans qu’il n’en leur coute la vie, comme cela semblait l’être en cette fin de journée. La jeune femme toujours les yeux toisant l’homme ajouta :

" C’est ce que la Lune lui a répondu lorsqu’elle a hurlé son premier chant en son honneur. "

A nouveau le silence. La jeune femme lui avait confié l’un de ses noms c’était une marque de respect envers cet homme qui n’avait pas montrer le moindre signe d’agressivité lorsqu’il l’avait vu dans un si pitoyable état. Bleinzy n’ajouta cependant rien d’autre. Elle laissa l’inconnu faire bon ce qui lui semblait de ses mots. Elle lui laissait la liberté la plus total quand à la suite des événements, elle agirait en conséquence par la suite. La jeune femme lui avait montré qu'elle savait parlé, qu'elle n'était pas seulement un animal. Mais on sentait tout de même dans sa façon d'être un coté sauvage si propre à elle, elle était Fille de la Terre après tout...
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 23 Juil 2011 - 23:09

Pendant une instant Tyrias crut que, malgré les habits qu’elle portait, la jeune femme était entièrement sauvage, née et élevée dans la nature. Cela aurait été gênant pour le reste du dialogue si elle ne connaissait que le langage des animaux.
Mais il fut heureusement détrompé lorsqu’elle se redressât, son regard était redevenu humain bien que toujours sauvage, et luisait d’un éclat décidé, comme la lame d’une épée.
Leurs regards se rencontrèrent, l’ambre flamboyant et le bleu froid, deux contacts antithétiques, deux visions différentes.
Tyrias eut tout loisir de la détailler, une enfant de la nature, une carrure de chasseuse, des courbes gracieuses mais taillées pour la course et la traque, et surtout un air décidé, prêt à tout pour arriver au but qu’elle s’est fixée, quel but ? Il n’en savait rien et cela ne changerait sans doute jamais, et quelle importance cela aurait-il pu avoir ?
Peut être que…
Tyrias détournât le regard, celle là il ne la corrompra pas.
Elle était visiblement encore jeune, elle avait toute une vie devant elle, et il ne supporterait pas de la gâcher. Il restât a contempler le coucher de soleil sur le lac, il se serait cru face a une étendue de lave en fusion, le ciel dardait sur eux ses plus belles couleurs, l’horizon était en feu, les dernières lumières de la journée avait allumé un brasier titanesque, qui dévorait la moitié des cieux, emportant avec lui les ultimes heures de lumière.
La jeune femme lui donnât son nom, Azaraël.
Tyrias sursautât en entendant ce nom, tournant la tête vers la jeune femme il s’attendait a la voir changer d’un instant a l’autre, se transformer…
Mais il n’en fut rien, elle continuait de le fixer, avait elle seulement conscience de ce que représentait ce patronyme… ?
Non, visiblement elle ne se doutait pas une seconde de ce qu’impliquait ce nom, Tyrias soupirât intérieurement pendant qu’elle parlait en ces mots :

- " C’est ce que la Lune lui a répondu lorsqu’elle a hurlé son premier chant en son honneur. "

Elle devait probablement parler d’un rituel ayant un quelconque rapport avec l’apprentissage de son nom…
Tyrias désignât le coucher de soleil à la jeune femme.
Puis il y eu un instant de silence, un long moment durant lequel Tyrias savourât les dernières lueurs du jour, il attendrait que le soleil ai quitté le domaine visible pour parler, cela permettrait a la jeune femme de se reposer, et il aurait le temps de réfléchir a ce qu’il allait dire.
Après que le soleil ait disparut, abandonnant un ciel chauffé au rouge a des teintes plus mauves et sombres, lorsque les étoiles commencèrent a poindre dans le ciel Tyrias se levât, et, fixant toujours le point où le soleil avait disparut, prit la parole :

-Je me nomme Tyrias, ce n’est ni le soleil ni la lune qui m’a appelé comme cela.

Il ne savait pas vraiment comment continuer sa phrase, cela faisait plus de trois siècles qu’il n’avait plus parlé à un humain et les mots lui manquaient. Il tournât le dos au lac et a la jeune femme dont la fine silhouette était maintenant perdue dans l’obscurité, mais malgré cela, il pouvait encore la sentir : les ténèbres avaient toujours été ses alliés.
Il ramassât son chapeau et son sac et se mit a marcher dans la nuit,

-Si vous avez faim, il me reste un lapin que j’ai fait cuire avant de venir ici, je ne vous garantis pas un gout mémorable, mais ça sera nourrissant.

Il se retournât vers elle, même s’il était peu probable qu’elle voit son geste il lui indiqua un petit tas de cendre entouré de pierres quelques dizaines de mètres plus loins.

-vous m’accompagnez ?
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyDim 24 Juil 2011 - 5:48

L’inconnu lui désigna d’un vague signe de tête le ciel rougeoyant. A partir de cette instant il se laissa totalement porter dans la contemplation de celui-ci, totalement silencieux. C’était vrai que la voute céleste était d’une beauté particulière ce soir. Magnifique tableau, que Bleinzy, se contenta de regardait elle aussi en n’émettant pas le moindre petit son. De la même façon qu’elle étendit son corps sur le sol, afin de ne faire plus qu’un avec la Terre.

Elle n’eut besoin que du temps que les étoiles mirent pour venir tacheté le ciel qui s’était assombri. De même que les étoiles scintillèrent dans la nuit nouvelle, l’inconnu reprit parole lui annonçant à son tour son nom. Tyrias. La jeune femme le stocka alors en mémoire. Cette homme était impressionnant et au fur et à mesure que le temps passer Bleinzy ressentait comme une sorte de respect grandissant lentement en elle. Un respect bâtit de sentiment brut et concret.
Ses muscles s’étaient totalement relâchés et son corps entier avait alors profitait de la boue bienfaitrice de la berge. Fraîche et humide elle avait fait un lit de choix pour la jeune femme. L’ébauche d’un nouveau sourire se dessina sur ses lèvre lorsqu’il lui avoua que ce n’était ni la lune ni le soleil qui l’avait nommé ainsi. Le fameux Tyrias s’était levé et maintenant elle le voyait indirectement, plutôt elle le sentait, ramasser des choses trainant sur le sol.
Il proposa, avec toute la galanterie qu’il avait déjà fait preuve jusqu’à présent, d’aller se repaître du reste d’un lapin. Il avait surement du discerner, les grondements mécontents que l’estomac de la jeune fille laissait entendre. Elle passa d’ailleurs l’une de ses mains sur son ventre, car quand celui-ci entendit le mot lapin et nourrissant dans la même phrase, il fut pris de nouveau gargouillis insoutenables.
Il sembla ensuite que Tyrias essaya de lui montrer un lieux à quelques mètres de là mais la jeune femme n’y prêta pas attention.
Elle se leva à son tour, dos à l’homme qui lui adressait la parole.
Contre toute attente, elle dégrafa sa tunique qui tomba à ses pied. Il lui fallait prendre un bain avant toute chose. Il fallait qu’elle purge de corps souillé par le sang, la guède, la sueur et la boue. Bleinzy ignorait toute pudeur, pourquoi avoir honte de son corps ? Non cela ne perturbait nullement la jeune femme de se trouver nue face un inconnu.

Bleinzen plongea son attention sur l’eau miroitante du lac et d’un pas lent, ses vêtements sous le bras, s’avança vers celui-ci. Elle était prête, il était temps. Ses longs cheveux de braise se balançait le long de son dos tel une cascade de feu.
Lorsque son orteil entra dans l’eau glacé un frisson électrique lui parcouru le corps, pourtant malgré la sensation elle n’hésita pas. Un pied puis l’autre. Pas après pas elle s’enfonçait dans les abîmes du lac. Sa froideur lui mordait la peau lui procurant un plaisir particulier. Elle se sentait vivante. Un bien être particulier qu’elle avait que peu souvent l’occasion d’approcher. Elle allait enfin laver son corps, laisser dans l’eau sa peau bestial et revêtir cette carapace si blanche et pâle couvertes de cicatrices. L’une d’elle en particulier se dévoila dans son dos. Boursouflée, gigantesque. Souvenir d'un lointain passé, marque indélébile d'une promesse. La seule promesse que la jeune louve eut faite de toute sa vie.
Bleinzy frotta son corps avec des geste durs mais efficace puis elle s’attaqua à sa longue chevelure qui s’éparpillait dans le lac. Ses longs cheveux qui semblait être les racine d'un étrange arbre sur le bord du lac.
Elle frictionna ensuite ses vêtements à leur tour. Un corps saint dans des vêtements propres, c’était mieux ainsi. Un règle d'hygiène simple qui permettait à la jeune femme de se sentir bien.

Lorsque la guerrière eut finit sa tâche une dizaine de minutes plus tard, la jeune femme sortit du lac.
Elle froissa ses vêtements afin de les essorer, en fit de même avec sa toison de feu puis elle se rhabilla. Comme si de rien n'était. Ses vêtements lui collés à la peau, et la nuit s’annonçait à ne pas être des plus chaude. Bleinzy fut soudainement parcourut d’un frisson. Il fallait du feu et vite. L’étrange homme s’était quelque peu éloigné, mais elle sentait son regard sur elle. Elle savait qu’il ne l’avait pas quitter du regard durant tout ce temps. C’était un mâle après tout, la Louve ne lui en voulait pas.
Elle ramassa son immense épée qu'elle accrocha dans l'emplacement spécifique qui lui était destiné dans sa ceinture de cuir, c'est à dire entre deux sangles fermement fixé. Elle n'avait plus peur de se couper et c'était devenu une habitude de sentir la froideur l'acier contre son corps à chacun de ses pas.
Elle s’avança ainsi parée vers le dénommé Tyrias encore ruisselante et lança dans une murmure :


"Un feu serait le bienvenue, le lapin fera une suite dès plus délectable."

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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 25 Juil 2011 - 0:28

La jeune femme ne répondit pas a Tyrias, il n’y prêtât pas attention, se dirigeant vers le semblant de bivouac que lui offrait le feu éteint et le tapis de natte qui lui servait de couche.
Il allait devoir allumer un feu, non pour lui mais pour la femme qui allait partager son repas, lui il préférait les ténèbres.
Contrairement aux vampires ou autres créatures plus ou moins recommandable, il n’entendait pas mieux dans le noir, il son regard ne pouvait pas percer la nuit et il n’était pas un bon chasseur ; non, s’il aimait les endroits sombre c’est parce qu’il percevait les ténèbres comme son propre corps, sentant chaque pierres autour de lui, chaque être vivant comme s’il l’avait sous sa main, et il sentit derrière lui la jeune femme se dévêtir, et s’enfoncer prudemment dans l’eau glacée, il sentit l’eau remuer a son contact.

Inconsciemment il s’était arrêté dans son mouvement et avait tourné la tête vers la jeune louve. Il ne voyait que le reflet des étoiles sur la surface du lac, une forme vaguement humaine troublant délicatement le repos de l’onde en lavant son corps délicat.
En temps normal, rien ne pouvait troubler son esprit, mais en cet instant il se sentait vide de toute animosité, tous ces plans s’étalant sur des années, ils les avaient oubliés, il était fasciné par cette femme dans l’eau, il n’éprouvait aucun désir charnel, il était comme hypnotisé.

Il était l’eau qui ruisselait sur son corps, le vent frais qui passait sur sa peau. Il la regardait sans la voir, la sentait sans la toucher…
Il parvint difficilement à s’arracher a sa transe, il ne savait pas ce qu’il faisait mais ça n’était pas digne de lui de profiter du bain de cette jeune femme pour savourer son corps.
Il continuât de la regarder, même si un contact visuel restait bien fade en comparaison de l’expérience précédente, et lorsqu’elle sortit il ne fit que voir la chair de poule qui la recouvrait, intérieurement cela le fit grimacer : aurait vraiment besoin d’un feu.
Après avoir sommairement essoré ses vêtements et ses cheveux, elle rattachât la grande épée qu’elle avait laissée sur la berge à sa taille, si la lame paraissait grande a Tyrias, elle devait être gigantesque pour cette femme, malgré cela il ne pensait qu’elle est ne serait ce qu’un peu de mal à la manier.

La jeune femme s’approchât de lui, elle ne semblait pas vexée de l’attention qu’il lui avait porté Tyrias. Elle lui dit simplement :



"Un feu serait le bienvenue, le lapin fera une suite dès plus délectable."



Sa voix n’était pas plus forte qu’une brise d’été, douce comme ce vent d’automne qui fait tourbillonner les feuilles morte auprès des arbres…
Tyrias se blindât intérieurement, ça n’était pas le moment de fondre devant la première jeunette venue, il n’était plus un adolescent, il eu son quota de relations, et il pensait bien qu’aucune femme ne pourrait plus l’intéresser… Pourtant celle la était différente…
Tyrias tournât son esprit vers des choses plus concrètes, déjà, allumer le feu, et nourrir cette jeune femme si troublante.

Il remit ses gants en s’approchant de la dépouille du feu, et y plongeât ses mains, cherchant de vieilles braises encore capables de faire renaitre un âtre qui réchaufferait la jeune femme avant qu’elle n’attrape une quelconque maladie…
Qu’est ce qui lui prenait par tous les démons ?! Pourquoi prenait-il tellement à cœur la santé de cette donzelle ? Jamais personne n’avait compté, et voila qu’une parfaite inconnue lui retournait l’esprit, sans le vouloir il s’installât en face de sa place habituelle, sur le sol dur, laissant sa natte a la jeune femme.
Apres quelques instants de fouilles, il finit par dénicher les précieuses gemmes incandescentes, sentant leur chaleur qui passait au travers du cuir ignifugé.
Il en assemblât en un petit tas rougeoyant, puis arrachât quelques herbes sèches qu’il trouvât autour de lui et les disposât sur les braises. Tyrias plissât les paupières lorsque la fumée blanche se transformât en flammèches qui percèrent la nuit en agressant ses yeux, puis il ajoutât des branches de plus en plus grosses, jusqu'à obtenir un beau brasier dispensant une agréable chaleur a plusieurs pieds à la ronde.
Lorsque les flammes furent assez hautes, il sortit le lapin de son sac, l’examinant à la lumière des flammes pour voir s’il avait été souillé par la boue de ses livres, malgré le fait qu’ils soient enfermés dans un compartiment scellé.

Satisfait par son inspection, il empalât le petit mammifère sur un pic prévu a cet effet, et posât le lapin au dessus des flammes, lorsque la graisse se mit à couler il jetât sur la viande ses propres épices et herbes, un délicieux fumet se met a envahir le campement de fortune.
Lorsqu’il fut satisfait de la cuisson, il tendit le lapin a la jeune femme rousse lui tendant le bout de bois.
Et ne sachant pas quoi dire d’autre il accompagnat son geste de ces paroles :


-Tenez, Faites attention, c’est chaud.


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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 25 Juil 2011 - 3:21

Bleinzy n’avait pas bougé d’un poil lorsque l’homme s’affaira à créer un feu. Non, toujours aussi silencieuse, elle l’observa avec attention. Elle se tenait avec une certaine droiture qui démontrait une certaine fierté. Son visage ne laissait apparaitre aucun ressentiment, juste ce regard perçant qui ne manquait aucun gestes, aucun mouvements de cet inconnu.
Elle essayait de comprendre à travers dans son comportement quel genre d’homme pouvait bien être Tyrias.

La jeune femme savait que l’on pouvait apprendre bien plus sur quelqu’un en analysant sa manière de se déplacer, ses mimiques et son physique qu’en échangeant de simples mots lors d’une conversation.
Les mots n’était qu’un supplément qui prenait une importance au seul instant ou son interlocuteur parler avec sincérité. Oooh oui elle savait très bien qu’autrement les mots pouvait être souvent que simple paroles en l’air, alors que le langage corporel lui, ne mentait que rarement sur la personne.
Ainsi, la guerrière remarqua plus d’un détail !

Tout d’abord ces mains ne passèrent pas inaperçues malgré qu’elle ne les ai observer l’espace que de quelques seconde avant qu’il n’enfile ses gants.
Des mains couvertes de ce qui semblait être de très vieilles brulures. Elle avait aperçu le changement de couleur de sa peau serti de ses nombreux plis et légères boursouflures. Des brulures si marquées, que la jeune femme essaya d’imaginer un seul instant la douleur qu’il avait du ressentir. Elle plaça d’ailleurs, d’un geste inconscient, sa main droite sur celle de gauche qu’elle les serra doucement.
Elle réalisait alors à ce même instant la force de caractère dont l’homme faisait preuve.
Même s’il portait des gants de cuir, qui avait-elle encore remarquer avait du subir une quelconque forme de magie car il ne s’abimèrent nullement au contact des braises, Tyrias n’avait pas hésiter une seul seconde à plonger ses mains dans le foyer encore légèrement rougeoyant sous la cendre.
Non, elle n’avait sentit aucune hésitation lors de son geste malgré le probable passé qu’il avait eut du feu et de ses mains.
Peut être se trompait-elle mais, Bleinzy, ressentait un force colossale vibrer à l’intérieur de cet homme, une force masquer par cet attitude paisible et calme qu’abordait sereinement celui-ci.

Sans qu’elle su l’expliquer non plus, elle nota dans son attitude, un étrange sentiment d’habitude lasse. Elle voyait en cet homme une sorte de contradiction derroutante. Elle n’arrivait pas à trouver de sens logique à son impression.
D’un point de vue extérieur tout à fait banal Tyrias était un homme qui avait atteint l’âge mur, enfin tout laisser à y penser. C’était un homme de grande stature, légèrement svelte, un visage assez carré au trait pourtant fins mais charismatique encadrait par une chevelure châtain au reflet sombre légèrement ondulante lui tombant sur les épaules. Mais il y avait aussi cette barbe naissante courant sur ses joues légèrement creusées par le temps. Le temps. Oui, le problème qui s’opposait farouchement dans l’esprit de la jeune femme à cet force qui vibrer en lui était cette fâcheuse notion de temps.
Quand elle l’observait d’un peu plus près, il semblait être bien plus vieux qu’il ne le laissait paraitre.
Elle avait réellement sentit naitre cette confusion en elle quand elle avait croisé son regard. Ses yeux étaient d’un bleu acier si froid et terne à la fois. Ils vous laissent en vous cette étrange sensation d’avoir observer tant de choses qu’ils en étaient à présent abîmés, éreintés. On pouvait lire en eux qu’ils ne ressentaient aucune surprise face au monde comme s’ils en avaient que trop vu jusqu'à présent.
Un sentiment de tristesse se mêla alors au trouble de la jeune femme. Elle était peiné de voir en ses yeux le pale reflet du pétillement désabusé d’une force de vie qui semblait s’être envolé. Mais c’était ce regard qui donnait cette impression de vieillesse ancestrale à l’homme qui se trouvait devant elle.

A présent les flammes dansaient avec grâces léchant avec appétit la chair suintante du pauvre lapin exposé en son sein. L’homme lui avait alors agréablement proposer sa natte mais d’un hochement négatif de la tête Bleinzy était partit d’asseoir à une certaine distance de l’homme à même le sol s’appuyant sur ses tibias ses fesses reposant sur ses talons. Elle ne pouvait étouffer cette attitude toujours méfiante, c’était de sa nature d’agir ainsi. Elle détacha alors l’Ecarlate et la plaça à coté d’elle sans lui porter plus d’attention, puis d’un geste simple elle ramena son impressionnante chevelure de feu par-dessus son épaule les laissant alors choir sur sa poitrine jusqu’en bas de ses cuisses. Elle appréciait la chaleur douce et apaisante du feu et le crépitement successif des buches s’effritant en son cœur. Mais malgré cette sensation de bien être qui envahissait peu à peu son corps glacé, la jeune femme ne pu faire fondre le trouble qui l’a titillé au sujet de cet homme.
Alors qu’à présent il vaquait à faire jeter sur le morceau de viande quelques herbes aromatique, Bleinzy jugea bon de ne pas faire par de ses impressions. Elle verrait bien par la suite.
Mais ce fût l’odeur enivrante qui s’échappait à présent du feu de fortune, enivrant l’air avec douceur, qui fit un instant oublié à la guerrière son mal aise. Son estomac grogna impatient de pouvoir être apaisé.
Tyrias lui tendit alors la broche qui détenait ce qui semblait être le succulent repas, alors qu’elle le prenait avec une avidité sans mesure il crut bon de lui conseiller d’une voix légèrement amusée :


" Tenez, faite attention c’est chaud. "

Mais la jeune femme affamée n’eu que faire du conseil et mordit à pleine dent la chair brulante de son si précieux repas. Son visage se décomposa la seconde qui suivit en une mimique douloureuse regrettant son acte si précipité. Elle du faire un effort sans précédent pour ne pas recracher aussi sec le morceau de viande brulant entre ses lèvres.
Elle se mit alors à mâcher avec une rapidité ahurissante inspirant de grande bouchée d’air frais pour atténuer le foyer ardent qui s’était déclarer dans bouche.
Elle finit enfin par déglutir non sans difficulté sa terrible bouchée et aussi regrettable en fut il, Bleinzy ne savoura nullement le goût savoureux du lapin. Elle était plus préoccupé par sa langue endolorie. Son estomac n’eu pourtant aucune pitié et tonna à nouveau ordonnant avec force la suite des festivités !

Quelle capricieux celui-là, ne put s’empêcher de penser la jeune femme.

Puis, sans vraiment lui résister elle lui obéit pleinement. Tant pis, elle subirait les conséquences de sa gourmandise et de sa famine lorsqu’elle aurait fini son méfait !
Alors qu’elle eut engloutit un peu plus de la moitié du pauvre animal, elle parut reprendre conscience et elle sentit le regard plus qu’amusé de l’homme l’observant.
Une légère couleur rosâtre se dépeignit alors sur ses pommettes. Lors de ce royal festin, elle en avait complètement oublié la présence de celui-ci. Un petit sentiment de honte se faufila alors dans son esprit.
Elle s’était encore comportée comme un animal, oubliant totalement qu’elle était en compagnie de quelqu’un. Elle eut alors un petit gloussement qui lui secoua légèrement les épaules. Un petit rire crispé qui semblait vouloir masquer ce sentiment honteux qui l’avait accaparé. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait plus été en présence de quelqu’un et il semblait qu’elle oubliait un peu trop souvent les bonnes manières.

Quand elle y repensant rapidement, elle s’était comporté assez vulgairement avec cet homme.
Elle ne lui avait pas vraiment révéler sa véritable identité, mais comme tout pensa t-elle, cela viendrait à point nommé. Elle n’avait pas non plus montré beaucoup d’égard en vers celui-ci en restant silencieuse comme une tombe et en se jetant comme une mal propre sur la nourriture qu’il lui avait galamment proposé. Cela ne faisait qu’accentuer son coté sauvage mais ne reflétait en rien sa véritable éducation. Non, une véritable Sidhe ne se comportait pas de la sorte, c’était déshonoré la mémoire de son clan que d’agir de la sorte. Même si son peuple avait toujours eu une méfiance et l’animosité envers les gens des cités il avait toujours eu un respect pour les clans nomades et vagabonds qu’ils rencontraient dans la Nature, sur leurs routes. Et à cet instant précis Rodany n’agissait pas en tant que tel.
Il était vrai que Tyrias l’avait suprise en tant qu’Azaraël mais elle avait lavé son corps et laissait la Louve se dissoudre à nouveau dans son âme. Elle était redevenu Rodany Bleinzen fille de la Terre.
Elle se baissa alors la tête et tendit le bras raide vers l’homme le reste du morceau de viande puis s’exclama :


« Veuillez pardonner mon impolitesse. Demain je chasserais pour vous. Une bête pour une bête. Un repas pour un repas.»

C’était le moins qu’elle puisse faire. Elle était si confuse. Cet homme étrange, Azaraël qui semblait avoir laissé en elle un coté beaucoup trop sauvage et les souvenirs de son clan. Beaucoup trop de sentiment bouillonnait en elle, mais pour l’instant elle n’attendait qu’une simple réaction de l’insolite bienfaiteur.
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 25 Juil 2011 - 19:57

Tyrias manquât d’éclater de rire en voyant la jeune femme se retenir de recracher le morceau de lapin, et souffler comme un bœuf pour tenter d’apaiser les brulures qui devaient ravager sa bouche en ce moment. Il l’avait prévenu, c’était vraiment chaud, mais quand le ventre appelle, la bouche obéit, peu importe les conséquences, et Azarael, si tel était son nom, (Tyrias avait du mal à imaginer une humaine dotée de pareil patronyme) du engloutir la moitié de son repas encore brulant avant de pouvoir reprendre ses esprits.
Bien qu’elle semblait humaine, Tyrias ressentait toujours la créature sauvage qu’il avait vu sur le bord du lac, elle était tapie en cette femme, quelque part en elle, comme un rythme fougueux sous une belle mélodie.
Elle tournât alors les yeux vers lui, comme si elle sortait d’un rêve sur lequel elle n’aurait eu aucune emprise, et parut gênée de l’enthousiasme avec lequel elle avait engloutit le lapin, ses joues rosirent très légèrement, et elle eut un petit rire crispé, comme pour masquer son embarrassement, qui fit courir une petite vague rouge le long de ses cheveux flamboyants. Puis, comme pour s’excuser, elle lui tendit la moitié restante du lapin en baissant quelque peu la tête :


« Veuillez pardonner mon impolitesse. Demain je chasserais pour vous. Une bête pour une bête. Un repas pour un repas.»


Il la regardât, surprit pour deux raisons, la première était que la jeune femme venait d’énoncer sa propre devise, presque mot pour mot : « une vie pour une vie, un cœur pour un cœur », le ton en et les mots était moins tragique, mais l’idée restait la même.
Regardât pendant quelques instants le lapin, il avait l’air délicieux, mais il n’éveillait aucune faim pour Tyrias. Il sourit à la jeune femme et remuât la tête en signe de dénégation :


-« Non, mangez, vous en avez plus besoin que moi, et puis j’ai déjà mangé un premier lapin avant d’aller au bord du lac. Pour ce qui est de chasser pour moi, ne vous donnez pas cette peine, je me débrouillerai bien pour attraper quelque chose. »


C’était un mensonge, Tyrias n’était pas un bon chasseur, loin de là, il avait sué sang et eau pour parvenir à capturer cet unique animal, et au dernier moment il s’était rendu compte qu’il n’avait toujours pas faim. Cela faisait bientôt six jours qu’il ne s’était pas nourrit, et pourtant il avait toujours l’impression de sortir de table, parfois même une nausée le prenait et il devait se forcer pour ne pas vomir. Il se demandait bien ce qui pourrait sortir de son estomac de toute manière, vu que la seule chose qu’il avait ingurgitée depuis sa sortie du Vein était le contenu de sa gourde.
Mais malgré la légère faiblesse qui commençait a se faire sentir dans ses membres, il réfléchissait mieux, son esprit s’éclaircissait au fur et a mesure des jours passés sans se nourrir, il lui était bien plus simple de penser maintenant, de peser ses actes avec recul.
Avant, la course effrénée qu’il menait avec sa soif de puissance l’empêchait totalement de s’arrêter pour faire le point, le moindre instant de faiblesse aurait été mis a profit par ses serviteurs désireux de retrouver leur liberté, mais maintenant il n’était plus oppressé par tout ce pouvoir, tout ces plans…
Après être sorti du Vein, il s’était mis à marcher au hasard dans les plaines, sans savoir où il allait, laissant ses pieds le guider.
Puis il était arrivé a ce grand lac, qui avait immédiatement ramener a la surface ses souvenirs… De vieux souvenirs qu’il préférait la plupart laissé de coté…
Mais pour une fois il n’avait pas fui, et s’était confronté à ses actes, depuis six jours il faisait le point, et depuis six jours il n’avait pas progressé dans son introspection.

Mais maintenant que la drôle de jeune femme s’était mêlée de ses pérégrinations intérieures, autant abandonner, il faudrait reprendre depuis le début et cela ne le mènerait a rien il le savait, ses questions de demandaient pas de réponse, seulement des actes, et ce n’était pas en restant ici qu’il parviendrait a vaincre ses « démon ».
Il devrait retourner dans le Vein, tôt ou tard.
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyMar 26 Juil 2011 - 2:11

Tyrias lui proposa gentiment de finir son repas et ajouta qu’il serait très bien capable de se débrouiller seul pour trouver de quoi subsister le lendemain.
La jeune femme secoua alors la tête négativement tout en reposant les derniers morceaux de viande sur ses genoux. Ses lèvres s’étirèrent en un léger sourire à peine visible emprunt d’une certaine tristesse. Les mots étaient de ridicule paroles en l’air qui sonnaient faux dans la bouche de cet homme. Tyrias était un piètre menteur, tout du moins son propre corps le trahissait. Il était loin d’avoir l’allure d’un chasseur hors pair et malgré sa chemise bouffante elle avait deviné une certaine maigreur chez son interlocuteur.
Non, le corps lui ne mentait pas et Bleinzy était loin d’être dupe.
Elle releva son visage et planta son regard dans ses grands yeux d’acier. Un frisson lui parcouru alors l’échine, ce regard était si insipide. Elle n’hésita pourtant pas à faire sa remarque :


« Je chasserai demain. Vous n’avez pas l’ombre d’un moindre traqueur en vous. »

Ces paroles avait été direct tel une flèche lancé à pleine vitesse fendant une pomme en deux moitié parfaite avant de se planter d’un bruit mat dans le tronc d’un arbre. Elle n’attendit d’ailleurs pas que l’homme lui réponde pour ajouter toujours d’une voix aussi plate mais tranchante :

« Il me semble aussi que vous devriez essayer d’avaler quelque chose. Si on laisse une bête jeuné trop longtemps elle finit par mourir, il en va de même pour tout être vivant. »

A la suite de ses propos elle plongea alors son regard dans le brasier qui leur octroyait une chaleur des plus agréable. Elle chassa d’un seul revers simple la honte ressentit précédemment. Elle n’avait pas l’habitude de s’attarder sur de tel sentiment si futile. Son visage semblât alors complètement se renfermé sur des pensées beaucoup plus intimes, beaucoup moins superficielles aussi.
Elle avait eut comme une illumination à propos de cet homme. Une illumination dont elle se serait volontiers passé. Elle avait soudain réalisé que tout comme elle, même si leur corps se délectaient de la douceur de la chaleur que le feu offrait, leurs âmes ,elles, restaient aussi froides qu’un bloc de glace. Elle ressentait à travers ces yeux gris comme un affreux miroir qui lui renvoyait son propre reflet.
Mais il n’y avait pas que ça et elle le savait pertinemment. Et comme une mauvaise habitude qu’il était difficile de chassé elle se mentait encore à elle-même. En effet elle fuyait cette drôle de sensation qu’avait fait naître Tyrias au plus profond d’elle-même lorsqu’il avait croisé pour la toute première fois son regard à travers de celui de la Louve.
Quelques secondes s’étaient écoulés depuis son rapide face à face intérieur, une rencontre avec elle-même qui semblait l’avoir à nouveau changer. Elle eût alors un discret rictus moqueur. Que pouvait bien s’imaginer cet homme ? Une déboulement de personnalité ? Un léger attrait à la schizophrénie ? Elle semblait affiché plusieurs personnalités, il était normal de s’y perdre ! Mais il était si rare qu’un seul être puisse voir en elle aussi rapidement plus de la moitié de ses facettes qui dans un fond obscure ne formait qu’une seule et même personne pourtant. Cela gênait la jeune femme avec un certain attrait malsain. Comme si elle avait été mise à nue et avait été présentée en offrande au premier Démon venu. A cette pensée, Bleinzy souffla alors avec une pointe d’ironie :


« Je dois vous paraitre être une bien drôle créature… »

La guerrière avait reprit une assurance troublante et pourtant elle ne put s’empêcher de pensée à la stupidité de sa phrase. Bien sûr qu’elle devait lui paraître tel un animal de foire qu’on dévisageait sur l’estrade en des murmures infâmes.
Elle semblât alors tout à coup se voiler d’une brume mystérieuse et invisible. Peu de temps s’était écoulé depuis sa rencontre avec l’homme aux mains brulées et pourtant dans de choses avaient alors défilé dans ses pensées tel un déluge dévastateur. Elle avait tant de question à lui poser et en même temps elle n’osait pas s’exprimer. Elle avait peur des réponses. Elle était effrayé à l’idée de le connaitre plus. Et pourtant elle ne pouvait réprimer cette curiosité ardente qui la pousser à savoir plus qu’il n’en fallait surement. Elle ressentait se besoin inexplicable de comprendre. Le comprendre et comprendre pourquoi il la perturbait ainsi. Ce fut pousser par cette envie qu’elle demanda :

« Tyrias, dites moi si je me trompes, mais vous semblez venir de loin, très loin même. »

Elle tourna à nouveau son visage vers celui-ci alors qu’elle insista volontairement sur ses derniers mots avant d’ajouter :

« Voyagez-vous souvent ? »

Une bûche craqua dans le foyer soulevant dans sa chute une volute de cendre. La chasseresse, n’avait plus toucher au reste du lapin toujours poser sur ses genoux. Elle voulait se lever, cette position était assez désagréable à long terme. Elle vous engourdissait les jambes les rendant aussi lourde que du plomb. La jeune femme ne bougea pas cependant, le fixait l’homme se plongeant dans ses pupilles aussi obscure que les ténèbres.




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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyMar 26 Juil 2011 - 18:14

La jeune femme ne l’avait pas cru, comment pouvait-il en être autrement ? Il n’avait même pas prit la peine de vraiment mentir, se doutant que ça ne servirait a rien, les habitants des plaines sont très doués quand il s’agit de débusquer la vérité.
Il était... Las, épuisé, toute la fatigue qu’il avait accumulée pendant des années venait de lui retomber sur les épaules, l’écrasant complètement. Et pourtant il refusât de se laisser faire et se redressât tant bien que mal, faisant craquer ses vertèbres, il semblait aussi qu’une sensation de faim commençait a naitre dans ses entrailles.


« Je chasserai demain. Vous n’avez pas l’ombre d’un moindre traqueur en vous. »



Tyrias fut surprit, décontenancé même, il fixât la jeune femme pendant quelques instants, la bouche légèrement entrouverte, puis éclatât d’un rire franc qui résonnât dans la nuit : non, il n’avait jamais été un traqueur, ni même un chasseur, il peinait a différencier un lapin d’un lièvre, et ne savait pas reconnaitre un cerf quand il en voyait un.
Il rit pendant plusieurs secondes, levant la tête au ciel, comme si c’était la chose la plus drôle qu’il n’a jamais entendu, ce spasme secouait ses entrailles, il lui changeait les idées, et le détendait, il sentait des larmes de rire bruler ses yeux.
Il se reprit pour écouter la jeune femme lui continuer d’une voix sans émotion :


« Il me semble aussi que vous devriez essayer d’avaler quelque chose. Si on laisse une bête jeuné trop longtemps elle finit par mourir, il en va de même pour tout être vivant. »



Oui, maintenant que son fou rire l’avait libéré de ses tourments, il sentait la faim tordre son ventre, mais il se sentait aussi beaucoup mieux, comme libéré, ses vieux tourments s’étaient pour l’instant éloignés.
Il posât un regard nouveau sur la jeune femme avec qui il partageait le feu, elle s’était refermée sur elle-même, les yeux perdus dans l’âtre bienfaisant qui les illuminait et les réchauffait. Elle semblait faite d’acier, autant mentalement que physiquement : des muscles discrets mais bien présents, de nombreuses cicatrices… Trop nombreuses même pour une personne semblant aussi jeune… Peut être qu’il n’était pas le seul à être bien conservé malgré les années.
Elle semblait si jeune, pourtant, ses yeux, comme les siens, portaient sur eux la marque de nombreuses batailles, elle avait dut vivre des choses terribles. Elle semblait porter sur le monde un regard empli de douleur et de regret, cachés derrière un regard d’acier et une détermination sans faille.
Tyrias continuât de la regarder, il commencer a ressentir plus que de l’intérêt poli pour cette femme, elle était déstabilisante par sa force de caractère, mais même temps si belle et si fragile, il éprouvait de la compassion pour cette créature qui en avait vu plus qu’elle ne voulait le montrer.


« Je dois vous paraitre être une bien drôle créature… »


Sa demande ne le surpris pas cette fois, elle semblait gênée depuis qu’elle lui avait montré sa personnalité sauvage, bien plus que lorsqu’elle s’était déshabiller et qu’elle s’était rendu compte de l’attention qu’il lui avait porté.

-« Oui, vous êtes étrange, mais en ce monde qui ne l’est pas ? De plus, les personnes les plus étranges sont souvent les plus intéressantes »

Il dit cela en arborant un beau sourire bienveillant, étrange. Il n’avait jamais prit un sourire de manière naturelle, pourtant c’était simple, c’était même agréable. Il trouvait cette jeune femme intrigante, il avait envie d'en apprendre plus sur elle, mais elle bouillonnait, elle était pleine de questions mais ne savait visiblement pas par où commencer, elle parût hésiter un instant puis prit la parole :


« Tyrias, dites moi si je me trompes, mais vous semblez venir de loin, très loin même. »


Dommage, la bonne humeur de Tyrias s’envolât, soufflée par une question si anodine, c’était donc si simple de changer les sentiments d’une personne, qu’une simple phrase vous fait passer d’un état de félicité à une sourde honte ?
Mais elle n’était pas stupide cette jeune femme, et elle ne semblait pas avoir envie de lui nuire de quelque manières, c’était donc qu’il y avait un objectif derrière cette phrase.
Peut être cherchait-elle un compagnon de voyage, un guide… Ou alors quelqu’un capable de l’emmener a un endroit inaccessible.
Tyrias croisât ses mains, et, posant son menton dessus, perdit son regard dans les flammes.


« Voyagez-vous souvent ? »


C’était le moins qu’on puisse dire, il avait énormément voyagé, et sur une immense période. Mais elle ne parlait probablement pas de voyage touristique dans le but d’admirer une espèce de fleur particulièrement rare.
Non, elle cherchait quelque chose de particulier, que l’on ne trouverait pas sur ce monde.
Toujours perdu dans la contemplation des flammes, Tyrias cherchait une réponse qui satisferait la jeune femme sans trop en dire sur lui.


-« J’ai effectivement beaucoup de pays, beaucoup plus qu’un homme normal.

Il tournât son visage vers la jeune femme, elle semblait tendue dans l’attente d’une réponse, mais elle avait l’air toujours aussi décidée, ses yeux étaient l’incarnation même de la détermination.

-Mais mes voyages m'ont toujours mené dans des endroits où aucune personne saine d’esprit ne voudrait mettre les pieds. Et oui, je voyage souvent. En quoi cela pourrait-il intéresser une habitante des plaines comme vous ? »


Il ne voulait pas brusquer la jeune femme, mais ses mots étaient sortis sans qu'il ne puisse les retenir, le Vein était un endroit dangereux, même pour une guerrière entraînée, et bizarrement, il n'avait pas envie qu'il arrive quelque chose a cette jeune, et il fallait le reconnaître, jolie femme
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyMer 27 Juil 2011 - 14:55

Tyrias la trouvait étrange et il ne le cachait pas. Elle appréciât sa franchise mais fut étonnée, non sans bien, qu’il éprouvait un quelconque intérêt pour sa personne. Cet homme était fascinant et ces mots touchèrent son petit cœur enfoui si profondement dans les ténèbres de son être. Oui, ces mots avaient été l’espace d’un bref instant comme de pâles rayons de lumière dévoilant… trop tard. L’obscurité avait déjà englouti la faible luminosité dévorant cette douce émotion de gêne qu’il avait insinué dans la jeune femme.

Son attention fût alors dévié immédiatement suite aux nouvelle révélations de l’homme.
Un large sourire s’afficha alors sur le visage de la jeune femme. Tyrias était un voyageur dans l’âme. Il ne semblait pas non plus s’arrêter aux terre de Feleth. C’était parfait !
Sans trop encore s’en rendre compte Bleinzy s’était trouvé une personne de choix qui pourrait surement l’aider en passé de l’autre coté. Une occasion comme celle là ne se présentait pas tout les jours !


"Mais mes voyages m'ont toujours mené dans des endroits où aucune personne saine d’esprit ne voudrait mettre les pieds. Et oui, je voyage souvent. En quoi cela pourrait-il intéresser une habitante des plaines comme vous ?", avait t-il dit simplement.

Son jolie sourire perdit alors de son éclat aux souvenirs de son réel but, de se qui la poussait à vagabonder à travers le terres du milieux et à vouloir trouver absolument un passage, un faille vers la bas. Elle planta la broche qui soutenait les restes du lapin dans le sol et elle se leva un boule noueuse s’était formée tel un plomb dans son estomac.
Ses souvenirs étaient si amers que son visage égara tous sentiments de bienveillance. La haine remontait à la surface, bouillonnante et vive, comme à chaque fois que ses pensées allait vers Lui et l’horreur qu’il avait fait ce jour là. Ses mains se crispèrent enfonçant ses ongles dans sa chair de ses paumes, ignorant la douleur, elle serrait toujours plus fort.
Lorsqu’elle s’exprima sa voix vibrait d’une rage inattendu mais tellement féroce :


"Je cherche une chose depuis longtemps maintenant et à chaque fois que je suis sur le point de l’approcher Il disparait lâchement au fond des entrailles de la Terre."

La jeune femme s’était complètement rembrunie, sa voix avait été bien plus tranchante que lorsqu’elle avait reprit l’homme sur son petit mensonge. Elle ne regardait plus le feu mais l’immensité sombre et ténébreuse qu’offrait le ciel nocturne se tournant et ainsi ne proposant que la forme longiligne de son dos. Sa cicatrice, dernier vestige visible de ce jours là et qui avait sceller son serment à jamais, était dissimulée sous le fin tissu qu’elle portait. Son haut ne couvrait d’ailleurs seulement cette épaule laissant l’autre à nue exposant sa peau blanche et laiteuse. Ses cheveux, qu’elle avait à présent rattaché, se balançait d’un coté de la jeune femme sous la légère brise qui la caressait. D’un certain coté, elle était heureuse qu’il ne voit pas son visage à présent. Pourquoi, elle l’ignorait. Elle se sentait si étrange en sa présence qu’elle préférait fuir ses sentiments nouveaux en se plongeant entièrement dans sa rage.

"Sachez que lorsque qu’un Sidhe fait une promesse, il ne la rompt jamais. Alors saine d’esprit ou non, j’irai là où il faudra pour lui offrir son dû."

Elle avait ajouté cette phrase avec une telle détermination que la jeune femme en devenait légèrement effrayante. Mais cela était si vrai, si encrée profondement en elle, qu’elle n’abandonnerait jamais que la Terre soit avec elle ou non. C’était le destin qu’elle avait choisit, elle, et elle en assumerait pleinement les conséquences.
Elle repensa alors à son frère qui s’était, lui, terré dans les montagnes. Lui avait préféré le salut à la vengeance. Mais si elle ne vengeait pas son clan qui le ferait ?! Ce n’était pas en devenant un Hermite lâche qu’elle pourrait sauver l’honneur de la tribu ! Oui, voila, son pauvre frère n’était qu’un lâche, un pouilleux sans la moindre once de courage ! Elle cracha de colère au sol, fasse à ses funestes pensées. Elle cracha sa haine et son désespoir, sa tristesse et sa mélancolie. Elle avait encore si mal à la pensée de tout ses souvenirs…


Son regard s’était plongé dans l’horizon là où la Terre et le Ciel ne faisait plus qu’un. Une masse sombre cachait au loin les chemins des étoiles. Ce bloc nuageux était signe d’un futur orage, Bleinzy n’avait aucun doute là-dessus. Peut être éclaterait-il en fin de matinée, elle ne s’en souciait guère pour le moment. Ce n’était pas sa préoccupation première mais elle gardait tout de même un œil vigilant sur son avancé lente et menaçante.
Une larme voulu s’échapper de son œil mais ses yeux s’étaient asséchés depuis si longtemps qu’il n’en fut rien. Elle relâcha doucement ses poings, laissant apparaître de rudes traces blanches auréolées d’un cercle rouge fermement marqué à l’intérieur de ses mains. La douleur n’était rien comparé à son âme qui semblait être transpercée de toute part, saignée à blanc. Elle baissa sa tête vers le sol légèrement incliné sur le coté et d’une voix lasse elle demanda :

« Mais vous faites de bien d’étranges voyages pour visiter des endroits si malsains, je me demande quelles peuvent bien être vos motivations ? »

Question si simple innocente qui permettrait peut être à la jeune femme d’en savoir un peu plus sur cet homme. Elle avait besoin de le connaitre, elle voulait savoir s’il était bien de taille à l’accompagner même si au fond d’elle, elle n’en doutait pas. Oui, cette question était bien idiote, s’il savait voyager dans les Enfers il était forcément de taille à être un éventuel futur compagnon de route.
Elle n’avait jamais vraiment penser à être accompagner pendant sa quête, elle avait toujours cheminé seule. Mais la solitude n’était-elle pas pesante à la longue ? Peut-être qu’un peu de compagnie ne serait pas si désagréable après tout…




The Legend Spreads - James Horner
[Soundtrack of Braveheart]
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyJeu 28 Juil 2011 - 3:30

Ses motivations.
Il y en avait eu beaucoup, peut être était-ce l’envie de pouvoir influer sur un monde qui lui avait parut trop grand ? Ca avait du être son but premier, mais il ne pouvait pas se voiler la face, il avait continué ses voyages uniquement pour le pouvoir et la connaissance qu’ils lui apportaient. Puis il avait ensuite découvert qu’outre la puissance que ses pérégrinations lui accordaient, il s’était rendu compte qu’il ne vieillissait plus, et lorsqu’il « questionnât » ses serviteurs ils lui apprirent une bien étrange chose : lorsqu’il absorbait une âme, il gagnait une espérance de vie égale a l’âge de son repas.
Au premier abord il avait trouvé ça malsain, mais c’était vite devenu une simple routine, les créatures mortelles se nourrissait de chair, lui il se nourrissait d’âmes.

Il trouvait ça naturel, d’autres se nourrissaient d’animaux, certains trouvaient cela horrible et ne mangeaient que des végétaux, mais dans tout les cas il s’agissait de prendre la vie d’un autre être, et Tyrias n’était pas très loin de cela.
Pour survivre il faut que le fort prenne au faible.

Mais autant éviter de l’avouer a cette jeune femme, peu de gens serait jamais capables de comprendre qu’un humain puisse se nourrir de cette manière.
Il passât donc par un chemin détourné, sa voix ne trahissant plus aucune émotions, tranchante comme un couteau de boucher :


« J’y allai pour survivre, car en ces lieux je trouve les seules proies dont la chair me permette de survivre. »


Ca n’était pas totalement faux, souvent cette faim le reprenait, si terrible qu’elle occultait toute ses pensées, l’empêchant d’agir correctement, et dans ces moments il ne pouvait que chercher une « proie » , humaine le plus souvent, prête a donner son bien le plus précieux pour de l’argent ou même moins parfois…
Il reprit la voix, mais elle n’avait plus rien à voir, ce n’était plus qu’un murmure étouffé, se parlant a lui-même :

« Vieux chasseur traquant des proies éternelles sur un autre monde… »

Le visage toujours appuyé sur ses mains, il perdit son regard dans la contemplation des flammes. Durant plusieurs instant il restât interdit, perdu dans une réflexion intense.
Et encore une fois il perçât les ténèbres de ses paroles, sa voix était devenue puissante, autoritaire presque :

« Ecoutez moi, toute ma vie j'ai jouer a cacher, dans des discours alambiqués, mes buts réels, aujourd'hui je n'en ai plus aucun et j'ai perdu le gout des paroles futiles. Alors cessons de tourner autour du pot car je suis las, oui j'ai grandement voyagé, je suis allé bien plus loin qu'aucun homme avant moi. Cela vous dit déjà beaucoup sur moi, a votre tour maintenant, que cherchez vous que je puisse vous apporter ? Il fit une pause durant laquelle son regard se durcit légèrement, il en voulait un peu a cette femme de ce qu'elle avait provoquer en lui,
Vous ne m'avez même dit votre vrai nom, Azaraël... Ce n'est pas le nom d'une femme, c'est le nom de... La Louve, mais vous n'êtes pas elle. Qui êtes vous alors ?

Presque immédiatement il regrettât ses paroles, il aurait aimé adopter un ton plus doux, mais il ne savait tout simplement pas comment faire. Sa vie n’avait pas faite d’amour et de paix, il n’avait connut la joie que dans sa plus jeune enfance mais c’était il y a tellement longtemps.
Un fait le frappât comme un coup de poing : il ne souvenait plus du visage de sa mère, il se souvenait encore de l’odeur de sa chambre mais… c’était tout.
Il ne se souvenait de rien d’autre, comment s’appelait son père ? Son frère ? Mais avait-il eut un frère ?
Il avait occulter ce vieux passé, au profit de ce qu'il jugeait "utile" : des parades a l'épée, des enchantements, des lieux... Pas d'émotions.
Soudain il se sentit si vieux, sorti d’un autre temps, que faisait-il encore en ce monde lui qui aurait du depuis longtemps passer de l’autre coté…

Les Humains ne sont pas faits pour vivre aussi vieux, ses épaules, larges en apparence peinaient a supporter ce poids des ans.
Tout ça a cause de ce foutu lac, il n’aurait jamais du s’y rendre, il n’aurait jamais du se laisser avoir par un voleur, il n’aurait jamais du pénétrer dans la bibliothèque…
Tellement de choses qu’il n’aurait jamais du faire
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyVen 29 Juil 2011 - 18:36

Ces paroles avaient claqué dans l’esprit de la jeune femme tel un fouet sur le dos d’un esclave. De bien rudes paroles que cet homme prononçait à présent. Des mots cette fois ci vibrant d’une vérité douloureuse, l’homme avait cessé de mentir et se montrer en partir sous un nouvel angle beaucoup plus sincère. Bleinzy comprit alors que le temps avait laissé de bien profondes blessures dans l’âme de cet homme.
Elle ne put d’ailleurs réprimer un frisson à cette pensée, comment un homme pouvait porter la marque du temps aussi longtemps ? Tyrias était effrayant tout autant que surprenant.

La jeune femme tourna alors lentement autour du feu, d’un pas léger comme si des ailes la portait et qu’ainsi elle flottait presque au dessus du sol. Elle était silencieuse, et regardait le visage de l’homme à travers les flammes vacillantes. Oui, elle avait appris énormément en l’espace d’une simple phrase et elle avait appris assez pour juger bon d’être aussi franche dans ses propos. Mais les mots avaient tant de mal à sortir de sa gorge qui était complètement sèche à nouveau. Il avait laissé un courte pause durant lequel Bleinzy essayait avec beaucoup de difficulté de trouver les bon mots, les mots justes.
Ses sourcils se soulevèrent d’un mouvement surpris en entendant la nouvelle question de celui-ci. Cet homme était perspicace ! Il avait deviner sans le moindre mal que la Louve et elle était différente et similaire à la fois. Il avait compris qu’Azaraël n’était pas sa véritable identité en tant que personne mais celle de l’animal.
Alors que son visage n’avait été plus que la pale esquisse d’une tombe enfermé six pied sous terre, ses traits s’adoucirent à nouveau satisfaite de la vivacité d’esprit de son interlocuteur.
De plus elle pourrait aborder son problème différemment et c’est ainsi qu’elle répondit alors d’une voix calme :


« Je suis le vent qui court dans les plaines, je suis le ruisseau qui murmure dans la forêt et je suis la lave qui rougit au cœur des montagnes de feu. Je suis la fille de la Terre et mon clan m’a nomé Rodany Bleinzen mais appeler moi Bleinzy. »

La jeune femme laisse un courte pause pour que l’homme analyse ses paroles, comprennent ce qu’elle était et représentait. Elle reprit alors afin de combler enfin la curiosité de l’homme mais cette fois sa voix était plus grave :

« Vous représentez beaucoup pour moi car vous pourriez être pour un passage. Vous pourriez être la faille que je cherche depuis tant d’année. Et comme je vous l’ai dit plus tôt ce que je convoite ne se trouve pas en ce monde mais dans celui du dessous.
Il y a bien longtemps de cela j’ai fait un serment et seul sa mort m’en délivrera.»


Elle avait jouer franc jeu, elle avait été direct. Elle se s’était pas arrêté de tourner autour du brasier et maintenant elle se retrouvait à nouveau face à lui. Elle l’observait droit dans les yeux, et on pouvait lire dans les siens que la grande faucheuse ne le lui faisait pas peur. La haine et la douleur l’avait forgé à toute épreuve. Elle serait la lame qui hotterait la vie de ce vil Démon et rien ne l’en dissuadera.
La rage labourait encore son être mais la jeune femme la contenait fermement dans son esprit, jamais cette haine ne s’était terni durant toutes ses années. Jamais elle n’avait eut l’idée d’abandonner ne serait ce qu’une fois. Non, Bleinzy respirait une détermination sans faille.


La jeune femme s’accroupit à quelques mètres de Tyrias, observant silencieusement son visage. Il semblait si mélancolique d’une époque qui semblait si loin à présent. Ses grands yeux gris s’étaient perdus dans de vieux souvenirs, Rodany le voyait bien. Tyrias semblait si usé par une vie beaucoup trop longue pour son pauvre corps.
Elle éprouva alors une nouvelle fois de la peine pour cet homme, c’était perturbant pour la chasseresse de ressentir autant de sentiments pour une seule et même personne. Il l’a déstabilisé en tout point. Il semblait si proche et loin à la fois.
Elle eut soudain une envie folle ! Elle voulait à présent.. le toucher. Il semblait si irréel. Elle était telle une bête trop curieuse face à un animal inanimé sur le sol. Il était si perdu dans ses pensées qu’il ne semblait plus la voir. Elle leva donc lentement son bras vers ce son visage qui était à porter de main. Elle était si proche, si près du but. Ses doigts effleurèrent furtivement sa joue légèrement piquante sous une barbe naissante, une peau à la fois glaciale et brulante…
Soudain elle sursauta lorsqu’elle sentit son regard sur elle. L’espace d’une seule seconde il était revenu de son voyage intérieur. Gênée par son acte elle recula brusquement en arrière et trébucha. S’appuyant sur ses deux mains derrière elle, elle scrutait le visage de l’homme honteuse. Elle attendait une remarque de celui-ci, le cœur battant à tout rompre.





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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 30 Juil 2011 - 0:51

Et bien voila qui simplifiait un peu le désordre mental dans lequel la jeune femme l’avait plongé : elle avait un nom, Rodany Bleinzen. Bleinzy.
C’était, comment dire… Joli. Oui, c’était joli.
Tyrias sourit pour lui-même, il se doutait bien qu’Azaraël n’était pas son vrai nom.
Et puis toutes ces métaphores, le vent des plaines, le ruisseau en la forêt…

Inconsciemment, Tyrias associât cette jeune femme aux forces imprévisibles de la nature, cette nature sauvage qu’il n’avait jamais sut maitriser, qu’il n’avait que peu de fois approcher, et qu’intérieurement il avait toujours craint car il ne pouvait la comprendre.
Désormais, cette nature avait un visage aux traits fins, un visage fier et indomptable, un visage magnifique, baigné de flammes.

Elle l’arrachât a ses pensées en lui donnant la raison de son intérêt pour lui, ainsi il n’était qu’une porte, un moyen de transport, quelque chose d’utile dont on ne se sert qu’une fois.
Il plongeât son regard dans le feu, il sentait monter en lui une boule d’amertume, comme si on lui avait volé la plus belle chose qu’il possédait.
Il ne voulait pas se l’avouer, mais il était déçu, profondément blessé. Il aurait dû s’y attendre, mais cette jeune femme ne s’intéressait à lui que pour sa capacité a changer de monde.
Il serrât les poings, quel crétin il était de penser que l’on pouvait lui prêter attention pour autre chose que pour sa puissance…


Il fut arraché a son voyage intérieur par un doux contact sur sa joue rugueuse, il mit quelques instants à réaliser d’où venait cette sensation, et lorsqu’il tournât la tête il vit la jeune femme qui retirait vivement ses doigts, tombant presque a la renverse.
Elle était penchée en arrière, visiblement aussi gênée que lui.
Elle lui avait touché la joue.
Il était comme paralysé, jamais de sa vie il ne se serait attendu a cela de la part de qui que ce soit, impensable, pourquoi avait elle fait cela ?
Il ne savait pas quoi dire, il ne pouvait décrocher son regard de ce visage : les flammes projetaient sur les traits fins de la jeune femme une lueur hésitante qui ne cachait qu’à moitié la gêne qui lui couvrait le visage. Sous les reflets d’incendie, ses yeux semblaient bruler d’un brasier qui leur était propre, ils avaient une beauté hypnotique, comme celle d’un loup hurlant a la lune, une étincelle sauvage qui pourrait embraser le monde s’il venait à se mettre sur le chemin de cette femme.
Une rougeur lui montât aux joues, le sang se remit à circuler dans des canaux qu’il n’avait plus emprunté depuis plus d’un demi millénaire, il se sentait affreusement mal a l’aise, stupide, il ne savait pas quoi faire.
Son cœur se mit a battre plus fort dans sa poitrine, il pouvait entendre son pouls a ses oreilles, il passât une main hésitante sur sa joue a l’endroit où la jeune femme l’avait effleuré :

-« M… Mais … Pourquoi as-tu fais ça ? »

C’était dit sans agressivité, juste de la pure surprise, un ton hésitant qui le replongeât dans son enfance.
Il manquât de tomber, se retenant au dernier de son bras gauche, la main droite toujours posée sur sa joue, un air ahuri sur le visage, il se retrouvait dans la même position que la jeune femme responsable de son trouble…

-« Je… Je suis désolé… »

Immédiatement il se collât une baffe mentale, pourquoi cette phrase stupide, ce n’était pas a lui d’être désolé, c’était a elle ! Enfin non, ça n’avait pas été désagréable, c’avait été très agréable même mais comment dire…

Il était perdu dans ces délibérations mentales sans queue ni tête, et il pouvait y rester longtemps…
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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptySam 30 Juil 2011 - 14:39

Pourquoi avait-elle fait ça ? Bonne question encore une fois. Elle ne savait pas vraiment et à cet instant elle se noyait dans sa confusion. Cela faisait si longtemps qu’elle avait pas eut de contact physique avec quelqu’un en dehors de quelques combats par-ci par-là. Oui, cela faisait très longtemps qu’elle n’avait plus toucher quelqu’un par simple envie, par… plaisir. A cette pensée Bleinzy s’empourpra de plus belle.
Les ombres mouvantes sur son visage étonné et gêné, ses longs cheveux de braise ondoyant dans son dos donnait un air endiablé à la jeune femme alors que son cœur s’était soudain accéléré en une course folle. Mais que lui arrivait tudieu ?!
Tyrias se retrouva tout comme elle, en fâcheuse posture sur le sol une main sur sa joue la où ses doigts avaient effectué une légère caresse. Les traits de son visage trahissait une surprise nouvelle, ses yeux vendaient sans remords son trouble et il s’excusa simplement.

La jeune femme le trouva soudain alors encore plus.. attirant. Fichtre ! Elle ne savait pas du tout ce qui lui passait par la tête ! Oh non, elle ignorait totalement ce que pouvait être se drôle de sentiment que cet homme imposait en elle.
Affolée, elle essayait par tout les moyens de le fuir, de creuser un trou si profond dans son être pour l’enfouir et ne plus le ressentir. Mais malgré tout ses efforts, il revenait à la charge toujours plus puissant, toujours plus présent et surtout toujours plus net.
Et puis pourquoi s’excusait il ?! Il n’avait rien fait, elle était seule responsable de ce mal aise qui vibrait dans l’air. Quelle sotte ! Pourquoi avait elle donc fait ça ?! Dans le fond elle se savait très bien, outre sa curiosité elle avait eu ce besoin de l’approcher si fort si intense qu’elle n’avait pu retenir son geste.
Brusquement une vérité la frappa tel la foudre s’abattant sur le plaine. Alors que son rytme cardiaque commençait à peine à redescendre, elle détourna légèrement le visage vers le brasier et question légèrement hésitante en son commencement :


« He bien… je… je n’ai aucune raison à vous fournir concrètement, mais… je sais que cela peu vous paraître osé de ma part, je ne vous en voudrez en aucun cas si vous refusiez, alors je me demandais… si vous voudriez devenir mon compagnon, partenaire, enfin… voyez le comme vous voulez, camarade de voyage. »

Ses mots étaient sortis avec tant de difficulté des profondeur de sa gorge qu’elle n’en revenait même pas encore de les avoir prononçait. Mais on pouvez voir dans son attitude un soulagement profond. Elle l’avait dit. Elle l’avait fait. Elle n’osait plus tourner son visage vers celui de cet homme qui l’attirait irrésistiblement.
Elle eut soudain comme un besoin de se justifier car elle n’acceptait toujours pas ces sentiments singuliers et d’un voix un peu plus prenante vibrante d’un renouveau elle s’empressa de dire :


« Vous savez, j’ai voyager si longtemps seule qu’un peu de compagnie, en y pensant, ne me ferait pas le moindre mal. La solitude vous ronge de l’intérieur, elle anile peu à peu la raison qui habite chacun de nous et vous fait à long terme sombrer dans la folie. Non pas que j’ai la moindre appréhension de plonger dans ses ténèbres mais je dois avouer que… j’aimerai vous connaître un peu plus. »

Elle ne continua pas, s’arrêtant silencieusement. Son trouble avait durant tout ce temps perturbait son attention constante qu’elle portait sur tout ce qui se passait aux alentours. Elle ne connaissait pas l’endroit et se méfiait. La Nature par sa beauté illuminait par les rayons du soleil la journée était soudain beaucoup plus effrayante sous les rayons de la lune. Beaucoup moins belle, beaucoup moins tendre.
Bleinzy sous le chocs des émotions avait alors baissé sa garde et ne l’avait pas sentit approcher. Mais maintenant, relevant la tête brusquement elle tourna son visage d’un mouvement vif et observa d’un regard perçant la pénombre derrière l’homme.
La légère brise avait du masquer son odeur mais maintenant qu’elle s’était calmée, la chasseresse l’avait sentit. Elle le savait là, tapi dans l’ombre près à bondir. Elle renifla à nouveau cette odeur qui puait le prédateur affamé.
Tyrias eut à peine de le temps de comprendre se qui se passait que Bleinzy sauta sur son épée qui était resté sagement sur le sol à quelques mètres d’eux. Deux yeux jaunes et brillant illuminèrent la nuit. Empoignant le manche elle effectua un majestueux saut rotatif dans les airs, soulevant derrière elle une nuée de poussière ainsi que l’Ecarlate. Sa lame siffla et finit sa course puissante dans la gorge de l’animal qui tenaillé par la faim, s’était élancé lui aussi dans les airs dans une attaque désespérée sur l’homme encore affalé sur le sol.
Fatal erreur, la Louve avait été beaucoup plus rapide. L’instinct de survie avait était si prompt qu’elle avait agit avec une rapidité peu commune.
Le sang gicla puis il eut un bruit sourd s’affalant mollement sur le sol.
La jeune femme grogna, cinq entailles profondes laissaient échapper son sang chaud le long de son bras. Elle avait finit son saut légèrement accroupi en douceur à quelques pas de l’animal qu’elle toisait à présent du regard. Un lynx. La pauvre bête avait perdue sa tête qui avait roulé un peu plus loin. La lame d’acier ensanglantée s’était plantée avec force dans le sol. Elle se releva lentement, le liquide chaud ruisselait à présent jusqu’au bout de ses doigts gouttant sur la poussière en de belles taches brunes. Elle s’avança près de la bête à la fourrure tacheté et s’inclina sans dire un mot. Une marre de sang s’était formé au niveau de sa tête. C’était mauvais signe.
Les proies devaient être vraiment rare pour que l’animal ai eut le courage de les attaquer ainsi malgré le feu. Elle devait vraiment être tourmentée par la faim pour s’attaquer à des Hommes mais si elle avait agi ainsi les autres prédateurs du coin devaient être tout aussi dangereux.

Elle rebroussa chemin, récupéra sa mortelle épée et retourna s’asseoir près de Tyrias sans piper mot. Elle était à nouveau tacher de se liquide visqueux rougeâtre, décidément elle n’était pas une hôte des plus clame. Ignorant la douleur de son bras blessé et à l’aide d’un morceau de tissus de son vêtement elle nettoya machinalement l’acier de sa lame, puis elle murmura :


« Soyons prudent, nous ne savons pas quelle bête l’odeur du sang pourra bien attirer cette nuit. »

Elle avait chassé tout sentiment de confusion, cette attaque subite lui avait permit de fuir le sujet de conversation si gênant qu’il avait eut quelques minutes au paravent. Elle avait repris son sang froid et son assurance. L’adrénaline du combat lui avait fait reprendre ses esprits, permit d’oublier un instant tous ses sentiments si gênant. Mais elle savait que tôt ou tard, il la troublerait encore d’une façon ou d’une autre.





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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyDim 31 Juil 2011 - 13:23

Tyrias était complètement tétanisé, cette jeune femme lui proposait de faire route avec lui.
Il n’avait jamais voyagé autrement que seul, il y avait eut ses serviteurs, mais jamais de véritable compagnon, quelqu’un avec qui discuter autour d’un feu comme ils le faisaient maintenant.
Il en coutait visiblement a la jeune femme de lui demander de la suivre, sa voix était étouffée et hésitante.
Séduisante par son doute.
Ca ne se voyait sans doute pas a cause de l’obscurité, mais il était dans un état bien « pire » : il ne pouvait même pas répondre a sa proposition, ses mots restants bloqués dans sa gorge, les yeux rivés sur ceux de la jeune femme en face de lui.
Il tentait vainement de trouver quelque chose à dire lorsque… Bleinzy prit la parole de nouveau, cette fois elle parlait avec plus de facilité, une voix plus posée, mais légèrement gênée.
Elle aussi était seule, elle aussi avait besoin de quelqu’un a qui parler pour chasser ce mal de solitude qui pèse plus lourd en même temps que les jours passent, écrasant l’âme et l’esprit sous un poids que seuls les autres peuvent soulever.
Puis elle voulait le connaitre.
Une vision fit alors une apparition intempestive dans l’esprit de Tyrias, il se voyait lui-même face au lac qui était enflammé par les couleurs du soleil couchant, a coté de lui se tenait Bleinzy, elle aussi admirait l’incendie de la fin du jour, leurs mains se tenaient serrées en une étreinte qui n’avait rien à voir avec l’amitié que peuvent ressentir deux… « Partenaires ».

Mais il ne chassât pas cette vision, car elle était particulièrement agréable, et puis qui sait, peut être qu’un jour, leur voyage les amènerait jusqu'à ce lac du couchant.

Etonnant comme une personne peut vous faire changer, quelques mois plus tôt il aurait était prêt a massacrer toute une famille par pur plaisir, et maintenant le voila qui rêvait d’amourette avec une belle guerrière des plaines.
Après tout, il n’avait jamais essayé, le temps lui dirait bien s’il aurait cette chance.

Mais le discours de la jeune femme se stoppât trop vite, un silence pesant tombât sur le camp.
Il se rendit compte du danger alors que … Bleinzy (décidemment il avait beaucoup de mal a l’appeler comme ça) était déjà en l’air, ses réflexes étaient incroyables, digne d’un elfe, et avant qu’il est put esquisser un geste, le lynx qui avait fait mine de l’attaquer gisait déjà sans sa tête.
Cela eut pour effet de lui faire reprendre conscience, il secouât la tête pour chasser la brume hésitante qui empêtrait ses esprits.
La jeune femme avait été blessée durant l’assaut, de grosses plaies au bras, si l’on ne faisait rien ça s’infecterait sans aucun doute.
Elle revint s’assoir près de lui, Tyrias ne lâchât pas la blessure des yeux, et après qu’elle l’eut mis en garde contre les autres prédateurs qui pourraient être attirés par le sang, il prit immédiatement la parole, sa voix n’était plus hésitante du tout, elle était presque… Chaleureuse :


-« Vous m’avez sauvé la vie, je vous en remercie, personne n’avait jamais prit ce risque pour moi. Laissez moi vous offrir une ne nuit tranquille, aucune créature ne s’approchera plus de nous. »

Il n’attendait aucune réponse, après avoir fini de parler son regard se perdit dans le vague, comme s’il pensait a quelque chose qui occupait toutes ses pensées, les tendons de son cou se contractèrent plusieurs fois, mais a part cela il restât immobile pendant une dizaine de minutes.
Il appelait ses « amis » pour qu’ils montent la garde, et ils finirent par arriver.

Une petite forme noir se découpât dans la nuit, de la taille d’un lapin, deux petites billes apparurent a l’opposé du feu de camps, renvoyant les lueurs des flammes vacillantes, puis deux autres apparurent, et encore deux autres a une distance respectueuse de Bleinzy, bientôt leur campement de fortune fut entouré par ces formes étranges qui ne s’approchaient pas du feu.
Des centaines de petits yeux les fixaient dans l’obscurité, quelques minutes passèrent encore, puis Tyrias se détendit, il regardât autour de lui hochât la tête d’un air satisfait.

Finalement, l’une des créatures s’avançât dans le cercle de lumière qu’offraient les flammes, de la taille d’un petit chien elle arborait un beau pelage noir jais lustré, ses petits yeux intelligents étaient enfoncés dans un museau long, un nez rose humait l’air au fur et a mesure qu’elle approchait de Tyrias, c’était un gros rat.
La bestiole fixât l’homme le dos vouté, puis il fit un bref mouvement de tête vers le cadavre du Lynx.
Aussitôt le rat se précipitât vers la dépouille, et, plantant ses petits crocs acérés dans le cuir de l’animal, tentât d le tirer vers la nuit, d’autre rats vinrent l’aider, le plus petit était a peine différenciable d’une souris, alors que le plus gros aurez pus tuer un chien.
Bientôt, sous l’effort conjugué de toutes ces mâchoires, la dépouille du prédateur finit par bouger, puis elle disparut, emportée dans les ténèbres.
Tyrias tournât lentement la tête vers celle qui était désormais sa camarade de voyage, il venait de se souvenir qu’en bien des occasions, les femmes détestaient les rats.

-« Je suis désolé si ces créature de la nuit vous on dégoutée, mais maintenant qu’ils veillent sur nous aucun prédateur n’osera nous approcher, même les béhémoth craignent les marées de rats affamés. »

Puis son regard se posât sur le bras de la jeune femme, la peau s’enflait déjà et avait pris une belle couleur rosée sous le sang qui la recouvrait, les première marques d’une infection s’était manifestées.

-« Vous êtes blessée, si vous ne faites rien ça va s’infecter. »

Sans attendre de réponse de sa part il sortit une petite fiole de son sac, elle était remplie d’un liquide sombre, comme du sang.
Il tendit sa main vers elle,

-« Donnez moi vôtre bras, cela vous fera cicatriser en quelques secondes. »









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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyDim 31 Juil 2011 - 21:29

Tyrias avait fixé sa plaie la dévisageant quelque peu, mais il s’attarda pas trop longtemps non plus et regarda la jeune femme à nouveau. D’une voix chaude et bienveillante il la remercia et lui proposa de lui fournir sécurité pour le reste de la nuit. Il lui apprit aussi qu’elle était bien la première personne à s’être donnée la peine de lui sauvé la vie. La chasseresse étouffa un nouvelle vague de gêne avant que celle-ci ne s’affiche en une belle couleur de feu sur ses joues.

Pour dire vrai il n’était pas dans les habitudes de Bleinzy de sauver la vie d’un inconnu, ni même de sauver la vie de quiconque. Non, elle était si marginale et elle avait ses anciennes coutumes qui dirigeaient sa vie de solitude.
Si un homme ou une bête venait à mourir c’est que la Terre l’avait décidée. Qu’ils avaient été trop faible pour son adversaire, trop faible pour voir un jour nouveau.
La vie était plus que rude au sein de la Nature pour prendre en charge la survit des autres, seul un clan bien soudé pouvait s’octroyer se droit.
Et un clan elle n’en avait plus depuis si longtemps. Seuls des souvenirs qu’elle ne voulait jamais oubliées, seuls des souvenirs ardents qui gardait un œil constamment ouvert sur sa lubie de vengeance. Elle était seule à présent et elle semblait avoir perdu cette notion de protection envers qui que ce soit. Ce fût avec surprise qu’il avait ressurgit en elle pour sauver cet homme.
Mais avec Tyrias tout semblait si… différent. Comme si tous ses nouveaux principes depuis ce jour là n’avait jamais pris part dans son quotidien. La jeune femme se tue sur les pensées qui tiraillait à nouveaux son esprit.
Lui ne la regardait plus à présent, il avait plongé son regard dans les ténèbres et semblait être proie à de nombreuses tensions. Une étrange aura semblait alors grandir autour de celui-ci alors que les secondes s’écoulaient lentement. Les traits de son visage s’étaient durcis lui offrant des airs sévères et déterminés. Ses cheveux bruns tombait sur ses épaules en de belles ondulations qui miroitaient sous les lueurs du feu, ces mêmes ombres qui accentuait la rigidité de ses expressions.
Bleinzy tourna avec vivacité son regard à l’opposé du sien cachant ainsi l’embarras causait par sa nouvelle pensée. Pensée cependant des plus simple et des plus sincère. Elle le trouvait incroyablement… beau dans son intégrité. Lui et sa générosité, lui et sa voix réconfortante, lui et ses yeux d’acier.

Ils restèrent ainsi une bonne dizaine de minutes, silencieux. La jeune femme avait terminé de nettoyer l’Ecarlate et l’avait soigneusement reposé près d’elle quand elle aperçut deux petites billes rougeôyante les fixer dans l’obscurité. D’un geste vif elle replaça sa main sur le pommeau de son épée. Elle se méfiait, la chose était anormal. Elle ne l’avait même pas senti s’approché. Elle la mesurait d’un regard suspicieux lorsqu’elle s’avança. De son pelage noir et luisant Bleinzy reconnu la bête, c’était un rat. Un lueur étrange vacillait au fond de ses deux yeux minuscules. Elle ne bougea pas mais n’enleva tout de même pas sa main de son arme. Alors que la petite créature les observait, une deuxième apparut. Puis une troisième, elles arrivaient silencieusement et bientôt l’aura lumineuse du brasier laissa apercevoir sous les yeux ébahit de la guerrière un bien étrange spectacle. Des centaines de rongeurs s’étaient attroupés autour du camps. La jeune femme n’avait jamais vu ça de toute son existence et il fallait l’avoué que c’était assez curieux ! Ces milliers d’yeux brillant d’une étrange intelligence les fixant ainsi.
Un frisson parcourut alors involontairement l’échine de la jeune femme hérissant quelques petits poils sur sa nuque. Elle n’aimait pas du tout cette singulière situation mais elle ne fit rien de précipité et se contenta d’observer. Elle sentait ses muscles frémirent sous sa peau, elle était tendue.
Soudain l’une d’elles, celle qui semblait être la plus grosse et plus puissante de toutes, s’avança en trottinant vers Tyrias. La jeune femme ne la lâcha pas du regard une expression ahurie sur le visage. Toujours aussi ébahit par cet insolite spectacle elle le vit faire un mouvement de tête à l’intention du rat vers le cadavre du lynx. Celui-ci ne se fit pas prier et se rua vers la dépouille. Tous les autres suivirent sans attendre et dans un travail organisé ils firent disparaitre l’animal mort dans les ténèbres sans le moindre bruit.

Tyrias avait alors reporté son attention sur elle, mais elle, continuait de regarder la flaque de sang ou avait gît quelques secondes plutôt sa proie. Elle était silencieuse et on discernait sans le moindre mal son étonnement. Ce fût sa voix qui la tira alors de son observation, il s’excusait encore. Elle secoua la tête négativement tout en tourna son visage vers le sien de façon à pouvoir à nouveau se plonger dans son regard puis répondit simplement:


« Ceux sont des fis de la Terre, tout comme vous ou moi. Je ne vois pas en quoi cela me répugnerais… Je suis simplement plus qu’étonnée. Ils semblaient tous avoir répondu à un appel silencieux, et le plus gros d’entre eux semblait suivre vos ordres. C’est bien la première fois que vois un pareil spectacle. »

Elle avait fait part sur la fin de sa phrase de ses pensées qui lui traversait l’esprit. Peut être avait elle parler un peu trop vite mais Tyrias n’en nota rien pour l’instant il scrutait à nouveau sa plaie. La jeune femme posa aussi son regard sur celle-ci, elle avait totalement oublié la douleur qu’elle irradiait dans son bras. Une légère moue maussade se dessina sur ces lèvres. L’infection avait commencé, ce n’était pas bon signe du tout il fallait s’en occupé le plus rapidement possible.
Et comme si l’homme avait lu dans ses pensées il en fit la remarque à voix haute au même instant. Il ajouta ensuite en tendant son bras vers elle, après avoir préalablement farfouiller dans sa besace et en avoir sortit une petite fiole à l’étrange contenu, de lui montrer de plus près sa blessure lui conjurant qu’elle serait guérie aussitôt le remède appliqué.

Bleinzy scruta quelques secondes le petit flacon mais elle n’offrit pas son bras à l’homme. Elle ne pouvait pas accepter non pas qu’elle ne lui faisait pas confiance mais aussi idiot que cela puisse paraître elle craignait un nouveau contact avec lui.
Un léger sourire se dessina alors sur lèvres, ses joues rosir légèrement, qu’elle pouvait être stupide !
Mais elle était têtue, alors, ramenant son avant bras contre son abdomen, elle se leva et prit sa sacoche de cuir qu’elle avait laissé un peu plus loin et l’ouvrit.
Elle en sortit quelques feuilles et écorces qu’elle cala dans sa bouche tandis que son autre main choppa une gourde en peau. Elle revint s’asseoir en tailleur près de son.. compagnon de route, autant dire les choses tels qu’elles étaient, et elle posa dans un premier temps la gourde à coté d’elle puis les végétaux sur ses jambes. Elle n’avait plus porté un seul regard à l’intention de Tyrias mais elle sentait son regard qui observait chacun de ses gestes. Elle lui adressa alors quelques mots avant de commencer son processus
:

« Non pas que je ne vous fasse pas confiance, mais je préfère… mes méthodes dirons nous. »

Elle choppa alors la gourde et agrippa le bouchon à l’aide de ses dents avant de le tirer d’un coup sec et de le recracher un peu plus loin. Elle inspira, elle savait que trop bien ce qu’il allait se produire mais elle ne le craignait pas elle l’avait déjà fait temps de fois. Alors ce fut d’un geste assuré qu’elle versa le contenu sur sa blessure. Le contact du liquide transparent semblable à de l’eau lui arracha toutefois une grimace de douleur. L’alcool nettoya la plaie même si pour cela des picotements brulants irradiait de toute part son bras, elle serra d’ailleurs son poings sous la douleur. Puis sans perdre son sang froid elle prit les feuilles, les mit en bouche et les mâcha avec hargne.
Lorsqu’elle sentit l’amertume de la plante envahir totalement son palet elle recracha la mixture dans le creux de sa main avant de l’étaler sur sa plaie.
Malheureusement ceci ne suffit pas à la couvrir entièrement. La jeune femme émit alors un léger grognement. Elle n’avait donc pas le choix, elle ne pouvait fuir la proposition de cet homme. Elle termina tout de même le processus qu’elle avait commencé sur une partie de la plaie et recouvrit les endroits qui étaient badigeonnés de la pâte saliveuse par les morceaux d’écorces. Il ne fallait plus qu’attendre que la mixture sèche et demain matin tout serait cicatrisé en partie mais il y avait encore le reste de la blessure qui avait recommencé à saigner.
Bleinzy porta à nouveau la gourde à ses lèvres, fit tournait le liquide dans sa bouche et cracha le tout derrière elle avant de plongeait son regard à nouveau dans ceux de Tyrias. Elle essuya ses lèvres d’un revers de main puis tendit hésitante son bras vers celui-ci en murmurant :


« Je crains que mes techniques ne suffise entièrement. Montrez moi donc vos talents. »

Elle sentit son cœur battre à tout rompre, une fois encore. Battements intempestifs accrus par la douleur et l’angoisse nouvelle de sentir à nouveau ce contact entre elle et lui.
Pourtant elle en mourrait d’envie de le toucher à nouveau mais elle fuyait si intensément ce qu’elle désirait qu’elle en était venu à avoir peur de ce contact.
Ses doigts étaient à présent à quelques centimètre de sa chair. Son cœur s’accéléra brusquement. Il était vraiment curieux de voir à quel point Tyrias la troubler en de si simples gestes. A cet instant s’en voulu énormément d’être aussi faible face à lui, s’en voulu de devenir un peu plus elle-même face à lui.
Son souffle se retint, le contact était imminent.





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MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 4:41

Tyrias fut presque soulagé lorsque la jeune femme refusat ses soins, une simple caresse sur sa joue l’avait mis dans un état incroyable, et il appréhendait vraiment d’avoir cette peau si douce sous ses mains pendant plusieurs minutes.
Mais il n’était que presque soulagé, en vérité il regrettait de ne pouvoir sentir la chaleur de ces bras minces. Cette peau qui lui faisait tourner la tête, la toucher, la caresser…

Il essayât de se concentrer sur les rats, il les sentait qui montaient la garde autour du camp, ils s’agitaient silencieusement dans la nuit, parfois un couinement, lorsqu’un rat était dévoré, suivit d’un long râle de douleur lorsque le prédateur se heurtait a la masse des coureurs d’égouts.
Il sentait tout cela a travers tout ses rats, ils étaient une extension de sa propre conscience, comme des muscles qu’il contrôlait a son envie.
Mais non, il ne parvenait pas a écarter cette femme de son esprit, il la revoyait en train de sauter, sa lame fendant l’air avant de se planter dans la nuque du Lynx, il voyait encore et encore ses membres parfait se mouvoir dans une chorégraphie de mort splendide, ses muscles fin tendant la peau sous leur traction, cet air décidé, ces lèvres réduites a une fine bande rouge sur un visage de tueuse illuminé par la clarté vacillante d’un feu mourant.
Les cheveux volant dans l’air tardif elle s’était abattue avec la précision d’un carreau d’arbalète sur la menace qui s’était présentée derrière lui…
Il n’en revenait toujours pas, elle avait pris des risques pour lui…
Il se grattât inconsciemment la joue droite, le cuir sur la jeune barbe offrit un crissement des plus irritants.

Il fit finalement tourner ses yeux vers la jeune femme qui avait décidé de remédier elle-même a ses blessures, appliquant une mixture a base de plante sur ses plaie, il ne savait de quelle espèce végétale il s’agissait mais elle devait s’y connaitre…
N’empêche s’était quand même légèrement barbare. Efficace peut être, mais barbare tout de même.

Finalement il n’y eut pas assez de feuilles, juste de quoi couvrir la moitié de la zone désormais infectée, lorsqu’il la vit boire une grande lampée de son alcool (qui soit dit en passant, avait l’air passablement agressif) il crut qu’elle allait se saouler pour échapper a la douleur.
Mais elle n’en fit rien et recrachât le puissant liquide derrière elle, Tyrias sentit un rat sursauter sous la pluie qui l’arrosât.

Mais avant qu’il n’ai eut le temps de rire, Bleinzy plantât de nouveaux son regard dans le sien, s’essuyant ses lèvres pulpeuses d’un revers du bras, elle tendit son membre blessé dans sa direction, visiblement gênée, sa voix réduite a souffle :


« Je crains que mes techniques ne suffise entièrement. Montrez moi donc vos talents. »


Le tremblement le pris dans le bas du dos, remontant comme un flèches jusqu'à ses épaules, dispersant un frisson dans sa nuque et sur son torse.
La chair de poule lui couvrit la gorge, et il sentit ses cheveux se hérisser légèrement.
Une boule se formât dans son estomac, maintenant, il allait vraiment devoir sentir sa peau contre la sienne.
Il ne quittait pas le fin poignet de la jeune femme des yeux, la paume de la jeune femme était marquée par cinq cals, un a la naissance de chaque doigt, rien d’étrange pour une épéiste.
Sous la peau claire se découpaient les lignes plus sombres de ses veines remontant jusqu'à la masse foncée que la jeune femme s’était appliquer en emplâtre, on devinait tout de même la rougeur de l’infection qui se propageait a grande vitesse.
Ca allait devenir grave, l’urgence se fit sentir, déloquant les bras paralysés de Tyrias, il enlevât sans honte ses gants et les posât a coté de lui, il saisit le poignet de celle qui était désormais sa patiente.
Le contact de la peau douce comme du satin sur sa paume manquât de le faire sursauter, c’était comme une décharge électrique, chacun des frottements accentuait les tremblements de son bras.
Après un immense effort de volonté, il parvint à fixer son attention sur la blessure, sans demander l’avais de la jeune guerrière, il dégageât sans ménagement le baume de plantes que la femme s’était appliqué.
Aucun doute possible : tetanos.
En l’espace de quelque dizaines de minutes, la plaie s’était déjà bien envenimée, et l’on pouvait retracer l’avancée de l’infection en suivant des yeux les veines qui s’étaient enflées et qui avaient rougit.
Pour l’instant elle restait cantonnée a cinq centimètre autour des plaies (merci au baume !) mais si on y faisait rien, demain matin l’infection aurait gagné l’épaule et d’ici une semaine…


Il réfléchit quelques instants… En temps normal il aurait brulé la plaie pour détruire le foyer de l’infection avant de verser sa mixture sur les plaies.
Mais voila, il n’avait pas envie d’abimer ce bras si…
Il se collât une baffe mentale, il ne voulait pas blesser cette femme, donc il se contenterai de refermer la plaie, a partir de là, une simple décoction a base d’écorce de saule viendrait a bout des quelques restants de maladie qui tenterait évidemment de survivre.
Et puis… Comme ça il aurait un prétexte pour toucher de nouveau sa peau…
Tenant toujours le bras d’une main, il fouillât dans son sac a la recherche de sa fiole, il poussât un petit « Aha ! » de triomphe lorsqu’il sentit le verre froid sous ses doigts.

Il ouvrit le récipient de verre avec les dents, gardant le bouchon entre ses mâchoires.
Il versât très doucement le liquide épais et sombre sur les déchirures dans la chair de la jeune femme… Qui se refermèrent sur l’instant, les muscles réapparaissaient, puis la peau les recouvraient progressivement, et en l’espace de quinze secondes, il ne subsistait aucune trace de blessure, simplement une petite rougeur que la décoction éliminerai en l’espace de quelques jours.

Tyrias se redressât, fier de lui. Il ne put retenir un :

-« Magnifique ! Cette peau est aussi parfaite qu’il y a quelques heures ! »









Wait for answer - Blind Guardian.

Help me -Johnny Cash.

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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 1 Aoû 2011 - 17:07

Son cœur explosa en mille pulsations effrénés lorsque le contact se fit ressentir. Electrique et apaisant à la fois. L’homme avait retiré ses gants, laissant une nouvelle fois apercevoir à la jeune femme ses mains si abimées, puis tout aussi hésitant qu’elle il avait fini par lui saisir d’un geste délicat mais ferme son poigné. Le contact eut alors l’effet d’un bombardement qui la fit légèrement tressaillir. C’était à la fois lave en fusion du cœur des montagnes de feu et tempête de neige glacé des hauts sommets. C’était doux et rugueux. C’était sa peau contre la sienne.
Un nouveau frisson traversa son corps, un léger malaise c’était tendrement lové au fond de son estomac.
C’est ainsi troublée qu’elle ne dévisagea pas la peau brûlée et se contenta de scruter avec bravoure les yeux d’acier de son médecin autoproclamé. Celui-ci ne retint pas plus longtemps le regard qu’elle lui lançait, et comme s’il avait dû se démener de toute part pour échapper à ses prunelles hypnotiques, il plongea avec difficulté son attention sur la plaie.

La blessure avait gonflé à vu d’œil laissant rien présager de bon, elle s’était auréolée de plaques rougeâtres signe de mauvaise augure. L’infection était là, la jeune femme la sentait tout comme ses bouffées de chaleur qui s’emparaient en vague constante de son corps.
Il fallait agir rapidement sinon elle ne voyait qu’une seule solution applicable. L’amputation. A cette affreuse pensée Bleinzy eut une mout dégoutée. Cette idée ne la réjouissait pas vraiment et pour cause elle serait des plus vulnérable au milieu de mère Nature ainsi handicapé.
Soudain la boule invisible au creux de son estomac doubla de volume. Mutilée de la sorte cet Homme ne voudrait surement plus d’elle et rien que cette idée l’effraya bien plus que celle de mourir sous le courroux de la si imprévisible Dame Nature. Elle se mit alors à espérer avec force que Tyrias eut en sa possession un remède assez puissant.

Elle le vit froncé les sourcils, il était concentré et il lui sembla alors, que la réflexion dans lequel le dresseur de rats était plongé paru des plus complexes.
Malgré sa voix douce et chaleureuse, ses gestes emprunt d’une précaution particulière à son égard, la jeune femme ne pouvait que savourer d’autant plus les traits durs et sincères qui se dessinaient sur son visage. Ces même traits qui quelques secondes plus tard se détendirent totalement effaçant tel une vague quelques dessin sur le sable toute trace de rigueur et d'austérité.

Il fouilla alors de sa main libre son sac à la recherche de la petite fiole qu’il avait sortit quelques instant plutôt. Lorsqu’il l’eut entre ses doigts, il laissa échapper une onomatopée satisfaite qui fit eut pour effet de faire sourire naturellement Bleinzy.
Une lueur de génie brillait au fond de ses yeux et après avoir préalablement retirer l’étrange mixture de son bras il déboucha la fiole et versa lentement son contenu sur la plaie.
Comme par magie celle-ci se referma sans le moindre mal ne causant qu’un léger picotement alors qu’elle laissait qu’un vague souvenir sur la peau blafarde de la jeune femme. Se redressant, la tête haute, il murmura alors :


« Magnifique ! Cette peau est aussi parfaite qu’il y a quelques heures ! »

Décidément elle avait choisi un partenaire des plus surprenant ! Dame Nature n’avait pas fait les choses à moitié en croisant leurs destins et entremêlant ainsi leurs chemins. Bleinzy avait trouvé un compagnon aux atouts forts sympathiques ce qui se révèlerai peut être très utiles par la suite.
Elle ne doutait plus du tout à présent des miracles qu’il pouvait faire apparaître. Elle n’en n'avait jamais vraiment douter du tout d’ailleurs.
Mais ce que la jeune femme ne réalisa pas pleinement fût bien que Tyrias, dès le premier regard, avait su la dompter et avait su grâce à ses sublimes yeux gris lui faire perdre de vue des objectifs qui dictaient sa vie depuis bien longtemps déjà.
Ceci dit, il fallait bien avouer que cet Homme n’était pas pareil à ses sembles et qu’à présent il était devenu plus qu’unique aux yeux de la guerrière.
Et puis il venait de lui sauver la vie en retour. Elle lui en était plus que reconnaissante.

Ses joues s’empourprèrent légèrement, elle avait chaud. La fièvre ne s’était pas vraiment calmée et lui faisait tourner vaguement l’esprit en une ronde folle. Quelques goutes de sueur avaient perlé sur son front, mais puisant au plus profond d’elle-même elle extirpa tout le courage qu’elle put trouver.
Alors que le contact entre leur corps n’avait toujours pas été rompu elle tourna son poignet dans la main de Tyrias et lui attrapa l’avant bras d’un geste souple et délicat.
Etait ce la fièvre qui lui avait monté à la tête pour lui offrir un tel élan de hardiesse ?
Elle n’aurait sut le dire mais tout ce qu’elle comprit à cet instant c’est qu’elle le ferait quelque en fussent les conséquences pas la suite !

Elle se releva avec légèreté tout en prenant appuie sur le lien de leurs bras enlacés et se retrouva alors accroupit devant lui.
Si près, qu’elle hésita l’espace d’une demi seconde encore une fois... mais trop tard elle ne sut stopper son action.
Elle ne lui laissa pas le temps de réagir et tel un papillon se déposant sur sa fleur elle posa son front bouillant contre le sien fermant les yeux doucement.
Le bout de leur nez se frôlèrent, elle pouvait respirer son souffle chaud et puissant…
Elle leva son bras miraculeusement guérit, prit la main du Marchemonde et la posa sur sa poitrine, là où, le petit morceau de chair fébrile enfermé sous son sein entonnait une symphonie à la cadence endiablé.
Elle posa sa main à son tour à plat sur le torse de l’Homme à l’emplacement de son cœur. Un cœur battement à tout rompre comme le sien. Deux cœurs sous la mélodie d'un seul et même sentiment.
Pourtant ce n'était pas ce sentiment qu'elle voulait lui faire comprendre, non c'était encore bien plus que cela.

Elle le remercier de la plus belle façon qu’il soit, tout du moins de la plus belle des façons qu’il fût pour elle est ses traditions.
Dans cette position elle s’offrait à lui et lui faisait écouter un chant où les mots étaient bien silencieux mais dénués de toutes traces de mensonges. C’était dans la coutume des Sidhes la façon la plus distinguée de montrer ses respects.
La façon la plus sincère de dévoiler ses sentiments les plus sincères.
Le langage corporelle était beaucoup plus puissant que les mots, enfin... c'était bien la l'avis de notre jeune chasseresse.
Elle sentit alors un vertige. Elle plissa ses yeux afin de se concentrer de plus belle. Elle aurait voulu que cette instant ne s’arrête jamais, brave les limites du temps.
Mais son corps était si épuisée qu’elle ne pouvait que ressentir impuissante son esprit partir vers un autre univers.
Elle réussi toutefois à laisser échapper un bref murmure :


« Je… Merci… »

Un battement frémit sous ses doigts, la chaleur de son halène contre son visage, une envie de… Puis ce fut le néant.
Le noir complet.
La jeune femme ne ressentait plus rien, ni odeur, ni sons, ni même la moindre image, pas même la caresse de l’air sur sa peau. Tout était stérile. Incolore, inodore. Était ce la Mort? Non, elle savait qu’elle n’était pas encore partie là bas. Non ce n'était pas ça car elle le reconnu immédiatement. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentit cette sensation.
Depuis ce jour où à la lame gelée avait ouvert son dos d’une part à l’autre de son dos et que la douleur l’avait plongée dans un sommeil des plus étrange semblable que celui-là. Oui elle dormait en quelques sorte.

Son corps s’était mollement affalé sur Tyrias alors que son esprit était parti ailleurs, loin, là où passé, présent et futur se mélange sans la moindre honte pour ne formait qu’un seul univers hors du temps.
Là ou apparaissent les visions qui traduisent le jugement de l’avenir.
Là ou Bleinzy comprit enfin qui était à présent cet Homme pour elle.



~ * ~

Je ne rêves pas, je voyage.
Je le sais comme une évidence intelligible.
Où suis-je ? Où vais-je ?
Je l’ignore.
Il fait encore si noir que je marche en tâtonnant sans rien sentir pour autant sous mes phalanges.
Juste le vide.
Pourtant je n’ai pas peur, je ne tombe pas.
C’est étrange mais je ne me pause aucune question je dois avancer sans m'arrêter.
La pénombre s’éclaircit faiblement. La haut une lune apparait.
Comment différencier le haut du bas dans cet étrange univers?
Aucune idée mais il me semble pourtant que la lune est haute au dessus de moi.
Soudain apparaît face moi un grand bloc tel un géant de pierre.
La lune projetant son ombre et la nuit propageant un silence singulier dans l'atmosphère.
Oui maintenant je ressens la nuit, c’est surement pour cela qu'il fait si sombre.
Il n’y a que la lune,
la nuit,
le rocher
et moi.
Ni étoiles, ni souffle de vent, ni bruissement du feuillages.
Tout est étrangement plat et silencieux.
Je pose ma main sur la surface grise et lisse.
Il n’y a que ça à faire après l’avoir longuement observé.
J’ai un hoquet de surprise et retire ma main aussi sec.
La pierre est chaude et vivante.

Quelle univers étrange…

Je recule vivement et jette un regard à la lune inquiète.
Peut être est ce elle qui… impossible.
La lune est si livide et la pierre, elle, devient rouge.
Je recule encore.
Un souvenir me frappe fouettant mon esprit,
les rocs ne prennent nullement cette couleur là-bas…
Oui là-bas dans l’autre monde, dans mon monde.
J’ai peur.
Des formes apparaissent dans la pierre, flous.
La peur se dissipe laissant place à l’intrigue.
Ce sont les formes d’un homme, les traits se précisant petit à petit comme s’il approchait lentement laissant se dessiner
un corps,
un visage,
un regard...
Mon corps ne réponds plus, je reste immobile.
Je ne le reconnais pas encore.
Il est si troublant, si magnifique dans la lueur de braise que la pierre forme autour de lui.
Oui, je le trouve beau et bien plus encore.
Mais quel regard si perçant qu’il pose sur moi.
Il me met à nue à travers ses grands yeux gris.
Je tressaillis.
Des frissons hérissent chaque poil de mon corps.
Pourtant il ne fait ni chaud, ni froid ici.
Ceux sont ses grands yeux d’acier qui éveille le souvenir comme une goute d’eau ridant la surface lisse de ma mémoire.


Tu es Tyrias.


Aucun mots ne sort de ma bouche et pourtant l’homme acquiesce un sourire sur les lèvres.
Un sourire si parfait.
Il ouvre alors les bras et s’approche de moi.
Il prend mes mains dans les siennes et les embrasse tendrement.
Je sais à présent.
Je comprend enfin.
Il n’y a désormais que des regards et des souffles.
Nos corps s’unissent, je le sens même si je ne le vois pas réellement.
Plaisir.
Passion.
Quelles sensation si agréable...
La nuit si sombre, seule témoin discret de nos ébats.
Je souris.
Je me sens bien, apaisée.

Oui je sais à présent qui tu es.



Aujourd'hui je te laisse t'echaper de ta cage,
Vole ne t'arrête pas et conquiert l'horrizon.

Je t'aimerai à jamais.


~ * ~







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Tyrias Marchemonde



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Tyrias Marchemonde
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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 15 Aoû 2011 - 17:50

La douce peau qu’il tenait entre ses doigts était brulante, le corps de Bleinzy tentait de se défendre contre son agresseur microbien en augmentant sa température, faisant littéralement cuire les organismes microscopiques.
Mais le problème c’est que la fièvre risquait de la tuer aussi, mais Tyrias ne se faisait pas trop de souci, c’était une guerrière, et une banale coupure au bras ne pourrait pas l’envoyer de l’autre coté.

Néanmoins la maladie commençait à l’affaiblir sérieusement, la jeune femme était en nage, écarlate, Tyrias la sentait faiblir de secondes en secondes, il fallait qu’elle se repose, ça irait sans doute mieux demain…
Tyrias eût juste le temps de prendre une inspiration pour parler avant qu’elle ne lui prenne le poignet.
Sa peau se couvrit de chair de poule, les poils de son bras se hérissèrent.
Là encore elle prenait les devant sans qu’il ne puisse réagir, s’appuyant sur leurs bras elle approchât son visage de celui de Tyrias, lequel eût l’espace d’un instant l’envie de reculer, mais il se retînt.
Il était hypnotisé par les yeux marron ambrés de la jeune femme, prisonnier de ces deux sphères, happé par le reflet dansant des flammes dans la pupille.

La jeune femme s’approchât encore, jusqu'à coller son front brulant a celui de l’Homme au Chapeau.
Il déglutît avec peine, serrant la mâchoire pour maitriser le tremblement qui commençait à se répandre dans ses muscles, son regard toujours plongé dans celui de la Louve.

Trop de pensées se bousculaient en lui :
Il se sentait bizarre, son cœur battait trop vite, ses sens était au aguets et malgré la fraicheur de la nuit il avait chaud, une boule étrange s’était formée dans sa gorge.
Il lui semblait avoir un poids énorme sur les poumons qui l’obligeait à prendre de grandes respirations. Il voyait les goutes de sueurs sur les joues de la jeune femme plus nettement que jamais.

La tête lui tournait, il ne savait pas comment réagir.
Il voulait la serrer contre lui mais en même il aurait aimé qu’elle s’éloigne car la manière dont elle s’emparait de son esprits le mettait mal a l’aise, comme s’il ne s’appartenait plus…

Une fois encore ce fût elle qui bougeât, posant la main de Tyrias sur son cœur. Il frémit en sentant cet organe si symbolique sous sa peau, il retînt sa respiration, il oubliât où il se trouvait, il oubliât les rats qui se sacrifiaient pour leur offrir une nuit paisible, il oubliât ses pensées, il ne vivait plus que par ce cœur qui s’emballait, tout était réduit a ce contact contre sa peau. Chaque pulsation de l’organe de vie lui semblait immense, comme s’il devait nourrir le monde entier de sa vigueur.
Puis elle posât sa main contre le torse de l’Homme au Chapeau, faisant disparaitre toutes ses angoisses, plus de boule dans l’estomac ou dans la gorge, son souffle redevint normal et il fermât les yeux, la bouche légèrement entrouverte.

« Je… Merci… »

« Merci pour quoi ? » Eût-il envie de dire, il n’avait rien fait qu’elle ne lui eût rendu au centuple.
Il la sentît défaillir, elle se dérobât sous sa main, s’affalant contre, il s’y attendait, la fièvre était forte.
Il passât une main derrière ses épaules pour l’empêcher de tomber, de l’autre lui attrapât la main.
Il tînt la chasseresse entre ses bras pendant quelques instants, sa tête avait basculé en arrière, ses paupières s’étaient fermées et sa bouche légèrement ouverte laissait passer un souffle faible.
Elle n’était pas humaine, impossible qu’une créature mortelle puisse le mettre dans un état pareil, elle était si belle, si…

Il se levât, la jeune femme dans ses bras, comme si elle ne pesait rien, et l’amenât jusqu'à sa natte.
Il déposât très doucement la jeune femme sur le lit de fortune, on aurait dit un orfèvre manipulant le plus beau et le plus fragile des cristaux, et la recouvrît de son long manteau.

Il restât longtemps a la contempler ainsi allongée près du feu, ses cheveux incendie répandus autour d’elle, sa peau claire parsemée de cicatrices blafardes…
Il soupirât, pas la peine de se mentir a soi même… Il était amoureux.
Rien que de le penser c’était ridicule, il avait passé plusieurs siècles a créer les enchantements les plus sombre de Feleth, a massacrer des innocents, a voler et la voila amoureux d’une femme même pas humaine.
Il aurait voulût se mettre une grande claque dans le visage, mais ça n’aurait servi a rien…
Trois rats apparurent dans le cercle de lumière, ils portaient des branches de couleur blanche.
C’était du saule, son écorce aiderait Rodany a surmonter sa fièvre.
Ils déposèrent leur chargement près de Tyrias et se retirèrent dans la nuit.
Il dénudât les morceaux de bois, mettant le précieux curatif en tas a coté de lui et plantant les plus grandes tiges autour du feu de manière a ce qu’elles se croisent au dessus de l’âtre en une structure de triangle.
Il liât les rameaux entre eux avec les branches les plus fines qui étaient aussi les plus souples.
Une fois satisfait de sa petite construction il sortit un récipient de métal de son sac et le suspendit au croisement des tiges, de manière a ce qu’il se trouve juste au dessus des braises, sans les toucher.
Il y versât le contenu de sa gourde, et attendit que l’eau bout, lorsque ce fut le cas il jetât toutes les écorces dans le liquide frémissant et commençât a tourner avec une dernière branche.
Au bout d’une heure il cessât son manège et retirât sa casserole du feu et la déposât a coté de lui, de nouveau il attendit jusqu'à ce que le liquide cesse de fumer, dés lors il plongeât son doigts dans la mixture et le portât a ses lèvres, visiblement convaincu par le goût il remplit sa gourde du contenu de la casserole.
Lorsque Rodany se réveillerait, il lui ferait boire ce liquide, mais pour l’instant il allait la veiller.
Il avisât le lapin qu’elle avait laissé, et après une hésitation s’en emparât et l’engloutit en quelques dizaine de seconde.
Puis il allât s’installer a coté de la jeune femme, la surveillant dans la nuit, il ne se faisait pas de souci pour leur sécurité, mais si jamais elle se réveillait, ou si elle avait besoin de quelque chose… Et puis Tyrias ne se lassait pas de se visage, il aurait put le contempler pendant des heures. Ce qu’il fit, avant de sombrer a son tour dans le sommeil avec les premières lueurs de l’aurore.
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 22 Aoû 2011 - 0:50

Elle ouvrit avec difficulté une paupière puis l’autre plissant les yeux pour bravé la clarté du jour qui commençait à s’installer chassant les dernières ombres de la nuit. Elle ne voyait pas grand chose pour le moment, juste la lumière blafarde mais pourtant à cet instant si aveuglante. Elle essaya de soulever sa main afin de se protéger de l’éclat matinal mais rien n’en fut. Elle sentit ses muscles frémirent, elle se sentait faible. Elle voulut se redresser mais cette fois encore son corps têtu lui refusa sa demande.
Son esprit était ankylosé, elle se sentait perdu dans une étrange brume. Que lui arrivait elle tudieu ? Elle se força alors à se concentrer d’avantage.
La tête reposait sur la droite, alors que ses yeux s’habituaient à la luminosité, elle discerna les formes d’un homme qui lui semblait déjà si familier. Tyrias. Ce fut sans l’ombre d’une hésitation qu’elle le reconnu. Il s’était endormit là à quelques mètres. Tyrias… une vague apaisante l’inondât.
Quelques soubresauts lui parcoururent toutefois le corps. Elle avait si froid et pourtant elle savait pertinemment que son corps était pareil à un brasier. Elle gémit sans vraiment réussir à prononcer quelques mots audibles et referma les yeux.
Ou était-elle déjà ?
Elle n’eut le temps de se répondre qu’elle était à nouveau engloutit dans le néant.

Lorsque son regard d’ambre s’ouvrit à nouveau sur le monde, le soleil dans le ciel avait déjà fait un bon bout de chemin irradiant avec force l’immensité d’azur.
En un faible chuchotement un seul et unique mot avait faiblement franchit ses lèvres : Tyrias.
Elle s’était relevé sur la natte, le souffle court, comme sortie d’un cauchemar. La longue veste du Marchemonde était retombé mollement sur ses cuisses tendit qu’affolée elle jetait des regards autour d’elle.
Elle ne le voyait plus.
Son cœur s’était emballé mais se calma instinctivement lorsqu’elle posa ses prunelles flamboyante sur l’homme au chapeau. Chapeau qui avait d’ailleurs retrouver sa place au sommet de sa chevelure ondulé. Chapeau qui lui allait à ravir il fallait l’avouer.
Sa silhouette se dessinait un peu plus loin, assis légèrement dos à elle, silencieux, il semblait contemplé le lac. Il ne semblait pas avoir remarquait son réveil et Bleinzy en profita alors pour reprendre ses esprits.
Elle n’avait plus vraiment froid mais sa peau trahissait toujours la chaleur de la fièvre persistante. La jeune femme ne s’en inquiéta pas et reprenant le fil de ses pensées elle essaya de les remettre en place.
Le souffle de cet Homme si proche, sa main sur son cœur, la chute dans l’autre monde, la vision.
Une révélation des plus surprenante.
Un sourire naquit alors sur ses lèvres. Rien ne serait plus vraiment pareil elle le savait. C’était la tradition, les coutumes le voulait ainsi.
Elle l’avait vu là-bas.
La Terre lui avait soufflé son nom dans son cœur.
Peu importe qui il était elle vivrait pour lui mais avant… son sourire s’effaça remplaçait par une légère mout de tristesse. Elle devait Le retourner. Le détruire. L’anéantir. Sans quoi elle ne pourrait jamais totalement se vouer à lui. Il fallait qu’elle venge son peuple avant tout.
Elle ne voulait surtout pas le voir se blesser ou mourir pour qu’elle puisse assouvir sa propre destiné.
Pourtant elle avait besoin de lui, plus qu’il puisse se l’imaginer, plus qu’elle ne puisse le croire.
Puis il n’y avait pas que ça, même si elle l’avait choisi qu’en était il de lui ? Dans la vision il avait été d’un naturelle consentit qu’il l’accepte mais ce monde ci n’était pas l’autre monde…
Malgré que la jeune femme ne réussit pas à savoir si elle s’était assoupie une heure ou une semaine, qu’elle ne réussi à trancher son trouble sur la fait de lui conter ou non sa vision ce fut tout de même avec un œil nouveau qu’elle observa son compagnon. Un œil ravit et affligé à la fois.

Il n’avait toujours pas bougé.
Aussi discrète qu’un courant d’air elle s’extirpa de la natte. La tête lui tourna légèrement, peut être s’était elle levée un peu vite, mais elle se ressaisit si rapidement qu’il n’en parut rien. D’un pas feutré elle se posta à ses cotés. On sentait que la jeune femme avait changé. Elle ne craignait plus cet homme cela se voyait dans sa manières d’être.
Les rongeurs avait disparut, le lac scintillait avec splendeur.
Tyrias voulut prendre parole mais la jeune louve le prit de cour et s’hasarda :

« Nous ferions mieux de ne pas trop nous attardez. »

Son regard s’était encré dans l’horizon où les nuages noirs s’étaient amassés denses et peu rassurant.

« Je n’ai que trop fait perdre de temps jusqu’à présent. »

Sa voix s’était légèrement durcie mais elle s’adressait à lui avec une certaine douceur peu commune et ce fut par ce timbre aussi doux que les rayons du soleil du printemps vous léchant la peau qu’elle s’enquit :

« Je vous suis vraiment reconnaissante, murmura t-elle alors qu’elle vaquait à recoiffer ses longs cheveux de feu en une longue tresse chatoyante, et puis il aurait été mal aisé de me voir rejoindre les étoiles sans vous avoir chasser un quelconque animal. Je vous dois un repas il me semble. »

La louve se releva, il était vraiment prodigieux de voir à qu’elle point en ce jour nouveau elle semblait être à nouveau être une personne nouvelle. Pas dans son fondement mais dans sa façon de se comportait avec celui-ci. Son rêve l’avait totalement épanouit, elle n’éprouvait plus la moindre inquiétude à son égard. Elle lui faisait confiance comme si elle l’avait connu depuis son plus jeune âge et puis il venait de lui sauver la vie !
Malgré son trouble, elle se devait d’être forte.
Mange la vie avant qu’elle te dévores c’était ainsi que vivait les Sidhes.
C’est ainsi que vivait Rodany.
Alors qu’elle s’avançait vers la rive afin d’aller se rincer le visage elle lança :


« Ne vous inquiétez pas pour moi je vais mieux. »

Enfin en partie, elle ne cracherait pas sur un peu de repos supplémentaire mais elle se refusait à l’idée d’être un quelconque fardeau pour lui. L’eau glacé ruissela sur son visage, glissa le long de sa gorge puis sur la poitrine lui procurant quelques frissons bénéfiques.
Malgré la fraicheur du lac, ses pommettes gardaient leur couleurs rosâtres et à mit chemin revenant à hauteur de son compagnon les bourdonnements se firent plus intenses aux creux de ses oreilles.
Elle lui sourit alors qu’elle voyait s’inscrire sur le visage de l’homme une certaine inquiétude et conclu :


« Je vais mieux mais je conçois que je ne suis pas tout à fait guérit, elle laissa échapper un léger rire, je dois avouer que même si vos talents de guérisseur sont à la hauteur des miens, cette maudite fièvre semble bien coriace! »


Dernière édition par Rodany Bleinzen le Lun 2 Jan 2012 - 12:24, édité 1 fois
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Tyrias Marchemonde



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Tyrias Marchemonde
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Fiche de Personnage : La Fin


Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyDim 6 Nov 2011 - 15:34


Au dessus de Tyrias, de lourds troupeaux de nuages s’étaient amassés, l’écho de leurs grondements se faisait entendre à l’est, là où ils étaient les plus sombres et les plus menaçants.
Le bon sens aurait voulût que les deux voyageurs quittassent ce lieu au plus vite, une douche froide aurait été plus que dangereuse pour la souffrante, cependant l’Homme au Chapeau avait envie de prolonger cet instant, d’allonger la durée de ce moment de félicité et d’en profiter durant toute une vie.
Idée saugrenue sans doute, pourtant elle lui semblait plus qu’attrayante.

Un coup de tonnerre plus proche que les autres le sorti de sa rêverie ; Lorsqu’il avait vu Rodany a coté de lui, il avait senti comme un seau d’eau glacée (ou brulante) lui tomber sur la nuque et lui couper la parole.
Il lui avait fallut un grand effort de volonté pour tenter de lui parler, mais elle lui avait coupé l’herbe sous le pied en prenant les devants :

« Nous ferions mieux de ne pas trop nous attardez. »


Sa voix avait changé, plus sûre, plus vivace, et aussi plus agréable a l’oreille.
Il l’a regardât tresser ses long cheveux brulants, les faire danser jusqu'à obtenir une longue tresse qui battait contre son dos.
Il n’avait jamais rien vu d’aussi beau, presque hypnotique, il ne pouvait détacher ses yeux du manège dans lequel dansaient les mains de la Louve, allant et venant dans sa chevelure rougeoyante, il n’entendît quasiment pas ce qu’elle lui dit, uniquement la fin de sa tirade :

-« Je vous dois un repas il me semble. »


*Ah non, ça va pas être possible ça, pas dans cet état.* Songeât-il a lui dire alors qu’elle se dirigeait vers l’eau froide, mais une fois encore, elle le prît de vitesse…

« Ne vous inquiétez pas pour moi je vais mieux. »


Lui dît-elle avait de s’asperger d’eau.
Tyrias grimaçât, il n’avait jamais été très doué pour la médecine, mais comme quasiment toutes les sciences, il l’avait étudié, et il savait par conséquent que l’eau froide lorsqu’on a de la fièvre… ça n’est pas ce qu’il y a de plus conseillé.
Et de plus, il n’était vraiment pas convaincu par les paroles qui se voulaient rassurantes de la jeune femme : des cernes lui mangeaient le bas de ses yeux rougis, ses pommettes étaient encore d’un rose brulant, tout comme son front. Il ne pouvait le voir, mais il savait que s’il lui prenait le poignet il sentirait une pulsation puissante et trop rapide pour un état normal.
Mais il devait quand même avouer, et cela il l'avait sût dès qu'il avait poser les yeux sur elle, qu'elle était forte, bien plus qu'une humaine, et sans qu'il ne se l'explique, cette pensée l'emplît de fierté.

Il la fixât alors qu’elle s’extirpait de l’onde, il devait avoir l’air inquiet car elle jugeât bon de le rassurer une nouvelle fois :

« Je vais mieux mais je conçois que je ne suis pas tout à fait guérit …

Et elle rît, un rire gêné, comme un enfant pris en train de dire un mensonge sans gravité. Un petit éclat qu’elle ne pût retenir, mais si beau à son échelle, si mélodieux, comme le reflet d’une pierre précieuse que l’on essaye de cacher au monde, mais que l’on laisse entrevoir par mégarde, un éclat que Tyrias ne pourrait jamais oublier.


-je dois avouer que même si vos talents de guérisseur sont à la hauteur des miens, cette maudite fièvre semble bien coriace! »

Il clignât des yeux, reprenant enfin pied sur un terrain connu.

-« Oh, sans doute qu’elle va vous gêner pendant … Une bonne semaine, mais vous finirez par guérir, sur ces mots il sortît sa gourde, remplît par la décoction d’écorce de saule et la tendît a Rodany. Le visage de Tyrias prît une moue dégoutée en disant ceci :

Je vous mentirait bien en disant que ce n’est pas si mauvais que ça, mais je pense que vous vous rendrez vite compte du contraire. C’est franchement immonde, alors buvez d’un coup, trois gorgée au minimum. »

Alors qu’elle s’exécutait, il se retournât les nuages porteurs d’averse.

Je pense… Commençât d’un air dubitatif, je pense que ça ne sera pas aujourd’hui que vous chasserez pour moi... Lui dît-il. Il se retournât vers sa compagne de voyage avec un sourire sur le visage :

A moins que vous ne vouliez courir sous la pluie ?... Je n’ai rien dit, je suis sûr que vous en seriez capable malgré cette fièvre… Mais n’allez pas le faire ! Si on se dépêche, on peut attendre le prochain village avant la pluie, et là on prendra un bon repas chaud dans une taverne, et vous me raconterez les tenants et aboutissants de votre voyage. »

Il lui demandait cela uniquement pour la forme, il n’avait pas besoin de connaitre les buts de cette femme pour savoir qu’il la suivrait partout. Vraiment partout.

Vous vous sentez de marcher jusqu'à là bas ? C’est a environ une dizaine de kilomètres… C’est loin, mais c’est la seule trace de civilisation par ici

Il fixât les rougeurs sur le haut de sa poitrine, sur ses joues et son front, la décoction n’avait pas encore fait son travail apparemment.

Vous êtes sûre que ça va ? »
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Rodany Bleinzen



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Rodany Bleinzen
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Une conscience.[Pv: Rodany] _
MessageSujet: Re: Une conscience.[Pv: Rodany]   Une conscience.[Pv: Rodany] EmptyLun 2 Jan 2012 - 1:02

Tyrias, dont le visage était toujours aussi soucieux malgré sa tentative pour le rassurer, lui tendait à présent une gourde en peau. Sa bouche se tordit en une légère moue de dégout puis il l'informa avec désagrément que son contenu était des plus abjecte mais qu'il lui serait fortement utile pour son rétablissement.
La louve continuait de l'observer tout en attrapant ce qu'il lui tendait, elle contemplait sans la moindre lassitude la forme de son visage, ses yeux claires trahissant son inquiétude à son égard, l'ombre de son chapeau sur son faciès lui donnant des airs mystérieux.
Le coin de ses lèvres esquissèrent un léger sourire qui fut vite balayer lorsqu’elle avala la première gorgée du remède. Elle déglutit avec difficulté faisant un effort considérable pour une pas recracher la boisson, puis entreprit sans attendre de suivre le si bon conseil de Tyrias.

Une fois la portion minimal requise ingurgitée elle posa avec empressement la gourde à ses pieds et prit le bol qui semblait contenir de l'eau trainant près des cendres, seuls vestiges encore réels qu'avait été le brasier de la veille. Elle versa une bonne gorgée dans sa bouche, fit tourner liquide et recracha sans hésitation le tout sur le foyer éteint.
Le goût sembla vaguement se diluer et même si Rodany n'était pas satisfaite du résultat elle reporta son attention sur son interlocuteur, celui avait tourné la tête vers le ciel et ce qui n'était tout à l'heure qu'une ombre sur l'horizon était désormais une réelle menace.
Un éclair zébra le ciel avec une beauté particulière. Cette vision la fit alors redescendre du petit monde dans lequel elle s'était enfermé.
Un frisson la fit tressaillir, non à cause de la fièvre même si cela aurait été tout à faut plausible, mais parce qu'elle prit conscience que cet homme avait accaparé son attention à un point tel qu'elle n'avait pas ressentit l'appel de la Terre.
Il était effrayant de s'apercevoir comment une personne pouvait chambouler des liens ancestraux, des liens si profondément encrées qu'il aurait inimaginable de pouvoir penser qu'un jour ils puissent être jeter au oubliettes l'espace d'un instant.
Elle sentait le frôlement de l'air humide se collait sur sa peau, elle sentait le poids du ciel si lourd s'abattre sur la plaine.


«Je pense... je pense que ça ne sera pas aujourd’hui que vous chasserez pour moi.., commença t-il en se retournant alors vers elle le visage leste, à moins que vous ne vouliez courir sous la pluie?... Je n’ai rien dit, je suis sûr que vous en seriez capable malgré cette fièvre… Mais n’allez pas le faire ! »

La jeune femme se mit alors à sourire et lui répondit d'un ton allègre:

« J'ai dit que je vous devais un repas certes, mais ai je dis que je vous l'offrirai aujourd'hui? »

Mais l'homme préféra ignorer sa remarque et continua :

« Si on se dépêche, on peut attendre le prochain village avant la pluie, et là on prendra un bon repas chaud dans une taverne, et vous me raconterez les tenants et aboutissants de votre voyage. »

Ses derniers mots eurent alors un effet dévastateur chez la guerrière. D'autant que les cieux s'étaient noircies, un voile sombre s'abattit sur son visage. Ses buts? Elle n'en avait qu'un seul et unique orchestrait par la vengeance. Ses muscles se raidirent à la pensée simple de son périple. Une douleur amer lui pinça alors le cœur et la colère se mit de nouveau à frémir dans les tréfonds de son âme. Ce fut à nouveau la voix de Tyrias qui l'extirpa de cette vague de sentiments:

« Vous êtes sure que ça va? 

- Oui, finit elle par lâcher après quelques secondes. Hâtons nous, il ne serait pas très intelligent de rester dans les parages. L'auberge que vous avez suggérez fera l'affaire je n'en ai aucun doute. »

Elle se retourna, s'empara de ses affaires et ajouta avec une certaine fermeté:

« En ce qui concerne la suite des évènements nous verrons bien ce qu'il en sera la bas. »

Elle fit glisser l'Écarlate le long de son dos et la fixa comme à son habitude entre ses sangles. La jeune femme était pressée de bouger, de laisser à nouveau son esprit s'échapper. Besoin brutale d'écouter la Terre, de vider l'amertume de son cœur.
Trop de sentiments et d'idées se bousculaient dans sa tête.
Trop de questions harcelaient son esprit sans lui laisser le moindre répit.
La situation n'avait pas été facile jusque là et alors qu'elle trouvait enfin un semblant de solution à son problème il avait fallu qu'elle fasse se fichu rêve. Pourquoi lui?
Se rendait il compte de ce qu'il était devenu? Est ce qu'elle même se rendait elle compte de tout ce que cela impliquer vraiment?
La louve avait toujours agit seule depuis temps d'année, comment allez bien pouvoir se passer cette coopération?

Toute cette agitation grondant à l'intérieur de son crâne lui fit pousser un léger grognement de frustration. Réalisant son acte, elle se raidit un millième de seconde espérant que son compagnon ne l'ai pas entendu.
Elle attrapa du bout des doigts la lanière de sa besace et l'enfila entour de son buste de façon à se qu'elle retombe mollement sur son flan.
D'un mouvement rapide elle se tourna face à Tyrias et elle lui lança:


« Prêt? »

Puis sans attendre la moindre réponse, elle s'empressa de demander:

« Vers ou allons nous? »

A peine l'homme eut-il le temps de poser son regard vers la destination à prendre qu'elle enchaina à nouveau:

« Ne vous en faite pas pour moi, même si vos yeux ne me voient plus je ne serais jamais très loin de vous. Je pars devant... »

Ses muscles la démangeaient à présent, il était temps....
Elle fit quelques pas en arrière de façon à garder un dernier contact avec Tyrias, plongeant son regard d'ambre dans ses perles grises qui la fixait sans trop comprendre ce qui se passait.
Puis en un demi tour elle se mit à marcher, sentant sa musculature se détendre, elle accéléra le pas. Il fallait qu'elle s'échappe, qu'elle s'évade de toutes ses questions.
Elle poussa un peu plus fort sur ces jambes, prit de la vitesse...
Il fallait qu'elle respire.
La Louve courrait à présent en direction des montagnes aussi sombres qu'était le ciel, oubliant les vertiges, oubliant le passage de la fièvre.

Car maintenant si elle courrait ce n'était plus pour oublier son humanité.
Elle venait de la trouver et de lui donner un sens, elle en avait conscience à présent.
Elle n'était plus seule et surtout elle avait désormais un futur, un après, un avenir...






Tyrias Marchemonde.







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